Une marche appelant à un cessez-le-feu à Gaza a rassemblé plus de 300.000 personnes à Londres, samedi 11 novembre. Cette manifestation s’est tenue contre l’avis du gouvernement du  Premier ministre Rishi Sunak.

Environ 300.000 personnes ont marché samedi dans le calme à Londres pour réclamer un cessez-le-feu à Gaza, une manifestation entachée, selon le Premier ministre britannique Rishi Sunak, par la présence de sympathisants du Hamas mais aussi celle de contre-manifestants nationalistes.

La police, citant le chiffre d’environ 300.000 personnes, a estimé qu’il s’agissait de " la plus importante marche " organisée depuis le 7 octobre dans la ville.

Arborant dans le calme des drapeaux palestiniens et brandissant des pancartes demandant de " stopper les bombardements de Gaza ", les manifestants ont crié " Free Palestine " et " cessez-le-feu maintenant ", cinq semaines après l’attaque meurtrière du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël, qui en riposte bombarde massivement la bande de Gaza.

Parallèlement en France, qui compte l’une des plus importantes communautés musulmanes d’Europe, plus de 16.000 personnes selon la police ont défilé à Paris sous le mot d’ordre " Halte au massacre à Gaza! ". Ils étaient également plus de 20.000 à Bruxelles pour dénoncer un " génocide " à Gaza et appeler à un cessez-le-feu.

Un important dispositif de sécurité avait été déployé dans la capitale britannique pour éviter d’éventuels débordements, après l’arrestation de près de 200 personnes lors de précédentes marches " pour la Palestine " organisées depuis le 7 octobre, et face à la mobilisation de contre-manifestants nationalistes, notamment issus de l’English Defence League (EDL).

La marche s’est tenue contre l’avis du gouvernement, qui l’avait jugée " irrespectueuse " en ce week-end de commémorations de l’armistice de la Première Guerre mondiale.

Malo Pinatel, avec AFP