Selon un rapport du média israélien Haaretz, l’ayatollah Ali Khamenei aurait déclaré au chef du Hamas, Ismail Haniyeh, que l’Iran, allié de longue date du Hamas, continuerait à apporter au groupe un soutien moral et politique, mais n’interviendrait pas directement dans le conflit armé qui l’oppose à Israël.

Le guide suprême aurait pressé Haniyeh de faire taire les voix au sein du groupe palestinien qui appellent publiquement la République islamique et le Hezbollah à entrer dans la bataille contre Israël, selon les déclarations d’un responsable du Hamas à Reuters.

Le Hezbollah s’est déjà engagé dans de violents affrontements avec Israël le long de la frontière sud du Liban, avec des frappes s’étendant de plus en plus profondément sur le territoire libanais. Les milices soutenues par l’Iran ont ciblé les forces américaines en Syrie et en Irak, tandis que les Houthis du Yémen ont lancé des missiles et des drones sur Israël depuis la mer Rouge.

Le rapport cite Mohanad Hage Ali, un expert du Hezbollah au sein du groupe de réflexion Carnegie Middle East Center à Beyrouth, qui a déclaré que l’attaque du 7 octobre contre Israël avait laissé les partenaires de l’axe de la résistance face à un dilemme concernant la réaction à adopter vis-à-vis d’Israël, qui dispose d’une puissance militaire nettement supérieure. "Lorsque vous réveillez l’ours avec une telle attaque, il est assez difficile pour vos alliés d’adopter la même posture que vous", avait-il déclaré.

La crise en cours marque la première fois que cette alliance construite par l’Iran sur quatre décennies – face aux puissances israélienne et américaine au Moyen-Orient – ​​se mobilise simultanément sur différents fronts.

 

Abonnez-vous à notre newsletter

Newsletter signup

Please wait...

Merci de vous être inscrit !