Selon l’armée israélienne, onze hommes et femmes pris en otage par le Hamas le 7 octobre dernier sont à présent en route vers Israël. Parmi eux, sept enfants, accompagnés de leurs deux mères, ainsi que trois personnes âgées. Trois Français, deux Allemands et deux Argentins figurent parmi les onze otages israéliens ayant été libérés.

Selon le média israélien I24, une trêve supplémentaire de deux jours devrait être conclue, menant à la libération de 20 otages supplémentaires.

Ces libérations, annoncées par l’armée israélienne après l’annonce par le mouvement islamiste palestinien et le Qatar d’une extension de 48 heures de la trêve, portent à 50 le nombre d’otages israéliens relâchés depuis vendredi.

Au total, 117 prisonniers palestiniens détenus dans des prisons israéliennes ont été libérés depuis vendredi, et 33 autres doivent l’être lundi soir, selon un ratio d’un otage pour trois prisonniers.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lui qualifié l’annonce de " lueur d’espoir ".

Le Hamas avait indiqué lundi qu’il préparait une nouvelle liste d’otages à libérer afin de prolonger la trêve de quatre jours avec Israël.

La pause dans les combats a en parallèle permis l’entrée de centaines de camions chargés d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, assiégée et dévastée par sept semaines de bombardements israéliens en représailles à l’attaque sanglante lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre.

Un répit supplémentaire permettra " de fournir davantage d’aide aux populations qui en ont grand besoin et d’obtenir la libération d’autres otages " en échange de la libération de prisonniers palestiniens, a souligné lundi le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg.

Le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, a de son côté réclamé une trêve " durable " en vue de travailler sur une " solution politique " au conflit.

Israël avait proposé lundi au Hamas une " option " pour prolonger la trêve et " recevoir 50 otages supplémentaires ", selon un porte-parole du gouvernement.

La libération d’un plus grand nombre d’otages est réclamée avec force par la société israélienne, traumatisée par l’attaque d’une ampleur inédite du Hamas.

L’accord initial prévoyait, outre l’entrée d’aide humanitaire à Gaza depuis l’Égypte, la libération sur quatre jours de 50 otages enlevés le 7 octobre, contre celle de 150 Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes.

Israël a affirmé qu’au-delà, la libération de " dix otages supplémentaires " – contre 30 prisonniers – conduirait à " une journée supplémentaire de pause ".

John Kirby, un des porte-parole de la Maison Blanche, a indiqué lundi que le Hamas " s’est engagé à libérer 20 femmes et enfants " otages supplémentaires mardi et mercredi.

Avec AFP