Londres et Washington ont annoncé jeudi des sanctions contre quatre responsables des Houthis, qu’ils estiment impliqués dans l’organisation des attaques de navires en mer Rouge, perturbant le transport maritime dans la région.

" Ces sanctions renforcent le message clair que nous avons adressé aux Houthis ces dernières semaines (…) Avec nos alliés, nous continuerons de cibler les responsables des attaques inacceptables et illégales menées par les Houthis, qui menacent les vies de marins innocents et perturbent les livraisons d’aide au peuple yéménite ", a déclaré dans un communiqué le ministre britannique des Affaires étrangères David Cameron.

L’objectif de ces sanctions est de " perturber " la capacité des Houthis à mener des attaques en mer Rouge, selon Londres, qui se dit " déterminé à protéger la liberté de navigation ".

Parmi les quatre responsables sanctionnés figurent notamment Mohammad al-Atifi, ministre de la Défense des Houthis, ou encore Mahammad Fadl Abd al-Nabi, commandant des forces navales houthies, détaille le communiqué britannique.

Celui-ci précise que les sanctions consistent notamment en un gel de leurs avoirs et une interdiction du territoire britannique.

Ces sanctions sont annoncées après de nouvelles frappes américaines et américano-britanniques contre des sites des Houthis yéménites.

Les Houthis multiplient les attaques contre des navires marchands en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, ce qui a poussé de nombreux armateurs à éviter désormais ces passages essentiels pour le commerce international.

Maria Chami, avec AFP