Le chef de la diplomatie iranienne a assuré, lundi, lors d’une visite à Islamabad que l’Iran et le Pakistan ne "laisseraient pas le terrorisme mettre en péril" leurs relations, en signe d’apaisement, après un récent échange de frappes meurtrières à la frontière entre les deux pays.

Les relations entre les deux voisins s’étaient brutalement dégradées quand l’Iran a mené, le 16 janvier, une attaque au missile et au drone contre un groupe "terroriste" sur le sol pakistanais. Le Pakistan avait riposté deux jours plus tard en visant à son tour des "caches terroristes" en Iran.

Ces bombardements réciproques avaient provoqué l’inquiétude de la communauté internationale, au moment où le Proche-Orient est secoué par la guerre qui oppose le mouvement islamiste palestinien Hamas à Israël dans la bande de Gaza.

Lors de cette conférence commune, le chef de la diplomatie pakistanaise, Jalil Abbas Jilani, a indiqué que les deux pays avaient décidé d’un prochain échange d’officiers de liaison.

Les deux attaques dans la région frontalière du Baloutchistan, partagée entre les deux pays, avaient fait au total 11 morts, essentiellement des femmes et des enfants, selon les autorités.

En signe de protestation après la frappe iranienne, le Pakistan avait rappelé son ambassadeur et annoncé qu’il ne serait plus permis à l’ambassadeur d’Iran au Pakistan de revenir à Islamabad.

Après quelques jours de brouille, les deux pays avaient finalement annoncé, le 22 janvier, le retour à la normale dans leurs relations et la prochaine visite du chef de la diplomatie iranienne à Islamabad.

Maria Chami, avec AFP

 

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