Cinq combattants des forces dirigées par les Kurdes ont été tués dans une attaque de drone qui a visé une base américaine dans l’est de la Syrie où ils sont stationnés, a indiqué lundi l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

L’attaque, revendiquée par la " Résistance islamique en Irak ", une nébuleuse de groupes pro-iraniens, intervient après les frappes de représailles menées par les États-Unis dans la nuit de vendredi à samedi contre des forces d’élite iraniennes et des groupes armés pro-iraniens en Syrie et en Irak, qui ont fait au moins 45 morts.

" Cinq membres des Forces démocratiques syriennes (FDS, dominées par les Kurdes) présentes sur la base américaine d’Al-Omar dans la région de Deir Ezzor ont été tués ", a indiqué l’OSDH, qui a aussi fait état d’une vingtaine de blessés.

Selon cette ONG basée au Royaume-Uni, mais qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie, l’attaque a visé une section où sont stationnées des forces spéciales des FDS sur cette base située sur un important champ pétrolier.

Le directeur de l’OSDH Rami Abdel Rahman a déclaré à l’AFP qu’il s’agissait de la " première attaque des groupes pro-iraniens contre des bases américaines depuis les frappes " menées par Washington au cours du week-end.

Dans un communiqué publié sur plusieurs chaînes Telegram proches des factions armées pro-Iran, la " Résistance islamique en Irak " a revendiqué l’attaque " menée dimanche 4 février à l’aide d’un drone contre la base de l’occupation américaine dans le champ pétrolier d’Al-Omar au coeur du territoire syrien ".

Avec AFP