Le président iranien Ebrahim Raïssi a appelé dimanche à exclure Israël de l’ONU, lors de la célébration du 45ème anniversaire de la Révolution islamique, marqué par des rassemblements à Téhéran et dans les grandes villes d’Iran.

Le soutien à la cause palestinienne, couplé aux critiques contre les pays occidentaux, États-Unis en tête, a été cette année le principal mot d’ordre des traditionnelles cérémonies de l’anniversaire de la révolution de 1979.

"Nous proposons d’exclure l’entité sioniste des Nations unies", a déclaré le président, Ebrahim Raïssi, en faisant allusion à Israël, un pays que ne reconnaît pas l’Iran.

Car "ce qui arrive à Gaza aujourd’hui est un crime contre l’Humanité, et les soutiens de ce régime criminel sont les États-Unis et certains pays occidentaux", a-t-il ajouté au cours d’un discours prononcé devant des milliers de personnes rassemblées sur la place Azadi (" Liberté ") dans la capitale en ce jour férié.

Le président Raïssi a accusé Israël d’avoir "violé 400 déclarations, résolutions et accords" conclus au sein des "organisations internationales".

Sur la place Azadi de Téhéran, les personnes rassemblées brandissaient des portraits du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, du fondateur de la République islamique, l’ayatollah Ruhollah Khomeini, ainsi que du populaire général Qassem Soleimani, tué par un raid de l’armée américaine en janvier 2020 à Bagdad.

Elles reprenaient les slogans "À bas les États-Unis", "À bas Israël", "À bas le Royaume-Uni", les principaux adversaires de la République islamique depuis 1979.

Pour M. Raïssi, "les Occidentaux ont essayé avec force que l’Iran cesse de défendre la Palestine et les idéaux de la Révolution islamique, avec des conflits militaires, un blocus économique et des sanctions". Mais sans succès.

Autour de l’immense place étaient déployés des missiles balistiques Qiam, des drones Shahed 136 et des lanceurs de satellites Simorgh, produits par l’Iran.

Avec AFP