Les États-Unis ont déterminé que cinq unités de sécurité israéliennes ont commis des exactions contre des Palestiniens en Cisjordanie avant l’attaque du Hamas en octobre, quatre d’entre elles ayant pris des "mesures correctives" éloignant la perspective de sanctions américaines, a indiqué lundi le département d’État.

Des consultations se poursuivent avec le gouvernement israélien, en raison d’une cinquième unité israélienne mise en cause, a précisé le porte-parole adjoint du département d’État, Vedant Patel.

Un responsable américain a confirmé, sous couvert d’anonymat, qu’il s’agissait d’une unité de l’armée israélienne.

Des informations de presse ont notamment fait état d’accusations contre le bataillon "Netzah Yehuda", formé en grande partie de soldats ultra-orthodoxes.

Fort d’un millier d’hommes, il était stationné jusqu’en 2022 en Cisjordanie, territoire occupé depuis 1967 par Israël.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a réagi avec colère aux récentes informations selon lesquelles les États-Unis pourraient imposer des sanctions à une unité de l’armée israélienne en raison de violations des droits de l’homme.

M. Patel a déclaré que les États-Unis poursuivaient leur évaluation de la cinquième unité de l’armée et qu’ils n’avaient pas encore décidé de lui refuser l’aide militaire américaine.

En cette année électorale, de plus en plus de personnes demandent que les États-Unis subordonnent leur aide militaire annuelle à Israël, qui s’élève à plusieurs milliards de dollars, à une plus grande attention portée aux civils palestiniens.

Des manifestations propalestiniennes ont également lieu sur les campus universitaires américains.

Avec AFP