L’Arabie saoudite s’est félicitée mercredi de l’accord de désescalade au Yémen, annoncé la veille par l’ONU, en espérant le voir favoriser une reprise du processus de paix, visant à mettre fin à la guerre chez son voisin du sud.

Mardi, les Nations unies ont indiqué que le gouvernement yéménite, soutenu par Riyad, et les rebelles houthis, soutenus par l’Iran, ont conclu un accord pour apaiser les tensions autour de la Banque centrale et de la compagnie aérienne nationale Yemenia.

Les Houthis combattent depuis 2015 une coalition dirigée par l’Arabie saoudite, intervenue dans la guerre civile au Yémen après que les rebelles se sont emparés de la capitale Sanaa et de pans entiers du pays, poussant le gouvernement internationalement reconnu à se réfugier à Aden (sud).

En décembre, gouvernement et rebelles s’étaient engagés à respecter une feuille de route élaborée sous l’égide de l’ONU en travaillant à la "reprise d’un processus politique inclusif".

Dans un communiqué mercredi, le ministère saoudien des Affaires étrangères a salué l’annonce d’un accord et dit soutenir "tout effort visant à atteindre la paix et la stabilité au Yémen".

Il a en outre exprimé l’espoir que cet accord "favorise une solution politique globale au Yémen".

L’Arabie saoudite a mobilisé en 2015 une coalition militaire pour appuyer le gouvernement yéménite face aux Houthis, mais elle a engagé l’année dernière des pourparlers avec les rebelles pour tenter de mettre fin au conflit.

Avec AFP