Les États-Unis ont sévèrement critiqué, mercredi, une proposition de loi israélienne qualifiant l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) d’"organisation terroriste".

"L’Unrwa n’est pas une organisation terroriste et nous demandons instamment au gouvernement israélien et à la Knesset (le Parlement) de suspendre le passage de cette législation", a déclaré à la presse le porte-parole du département d’État, Matthew Miller.

Ces "attaques du gouvernement israélien contre l’Unrwa sont incroyablement inutiles. Elles ne font rien pour faire avancer la cause de l’acheminement de l’aide humanitaire aux civils de Gaza", a-t-il ajouté en soulignant que Washington continuait à soutenir le travail de l’agence.

Le Parlement israélien a approuvé, lundi, en première lecture, une proposition de loi désignant l’agence onusienne comme "organisation terroriste" et proposant de couper tout lien avec l’agence d’aide. Le texte sera renvoyé en commission pour un examen plus approfondi.

L’Unrwa, qui compte plus de 30.000 employés travaillant au service de 5,9 millions de Palestiniens dans la région, est accusée par Israël d’employer "plus de 400 terroristes" dans la bande de Gaza.

Pour leur part, les États-Unis ont suspendu leur contribution financière à l’agence après des accusations, jamais étayées par Israël, sur la possible implication de certains de ses employés dans les attaques du Hamas du 7 octobre.

Depuis lors, la loi américaine interdit à Washington de débloquer des fonds pour l’agence.

Plusieurs pays ont, en revanche, repris leurs contributions dont en début de semaine le Royaume-Uni. L’Allemagne, l’Union européenne, la Suède, le Japon ou la France ont fait de même.

Avec AFP

 

Abonnez-vous à notre newsletter

Newsletter signup

Please wait...

Merci de vous être inscrit !