La Norvège a annoncé samedi qu’elle fermait son bureau dans la ville d’Al-Ram, en Cisjordanie, à la suite de la décision du ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, de révoquer le statut diplomatique de huit de ses employés qui travaillent avec l’Autorité palestinienne.

"Cette décision a été prise en raison de la reconnaissance par la Norvège d’un État palestinien dirigé du Hamas après le massacre du 7 octobre et de son soutien à l’émission de mandats d’arrêt contre le Premier ministre, Benjamin Netanyahou, et de hauts fonctionnaires israéliens", a déclaré M. Katz sur X.

En réponse à la reconnaissance d’un État palestinien par Oslo en mai dernier, le ministère israélien des Affaires étrangères avait annoncé au début du mois d’août qu’il retirerait le statut diplomatique de huit diplomates norvégiens ayant eu des relations avec l’Autorité palestinienne.

Le ministre norvégien des Affaires étrangères, Espen Barth Eide, a déclaré vendredi qu’Oslo considérait la décision du gouvernement du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, comme "extrême et déraisonnable".

Cette décision vise "les Palestiniens, l’Autorité palestinienne et tous ceux qui défendent le droit international, la solution à deux États et le droit légitime des Palestiniens à l’autodétermination", a déclaré M. Barth Eide, qui a assuré qu’Oslo ne permettrait pas que la fermeture ait un impact sur son travail "en faveur d’un État palestinien viable".

La Norvège, ainsi que l’Espagne et l’Irlande, ont officiellement reconnu un État palestinien à la fin du mois de mai, une décision que M. Barth Eide considère comme "une étape importante dans les relations entre la Norvège et la Palestine".

Tout au long de la guerre à Gaza, la Norvège a critiqué la conduite d’Israël, tout en affirmant son droit à l’autodéfense contre le groupe terroriste Hamas.

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