Plusieurs explosions ont retenti simultanément, vendredi soir, dans les environs des villes syriennes de Homs et Hama, à la suite de plusieurs raids israéliens, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

Des dépôts de carburant situés à l’ouest de Homs ont notamment été visés. Selon l’ONG basée à Londres, ces derniers sont sous le contrôle du Hezbollah.

L’OSDH rapporte aussi qu’en parallèle, d’autres frappes israéliennes ont été menées contre des entrepôts situés près de la ville de Hama, qui appartiendraient aussi à la formation de Hassan Nasrallah.

"Les frappes israéliennes ont touché des stations-service de fortune affiliées au Hezbollah dans la campagne de Homs, ainsi que des dépôts d’armes appartenant au groupe et deux sites de l’armée syrienne dans la campagne de Hama", a déclaré le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahman, à l’AFP.

Selon des médias locaux, ce dernier raid visait notamment le centre de recherche scientifique de Maarin al-Jabal, où seraient présents des membres du Corps des gardiens de la révolution islamique iranien (CGRI).  Un certain nombre de conseillers iraniens auraient été tués dans l’attaque, sans que cette information puisse être confirmée à ce stade.

De son côté, l’agence de presse de l’État syrien SANA a déclaré sept civils ont été blessés lors de ces frappes.

Les défenses aériennes du régime syrien ont tenté de faire face à ces raids, mais sans succès, selon l’ONG.

Depuis le début de l’année 2024, l’OSDH a recensé au moins 60 attaques israéliennes en territoire syrien. Ces frappes ont fait des blessés et détruit environ 122 cibles, y compris des dépôts d’armes et de munitions, des quartiers généraux, des centres et des véhicules.

En avril, un raid israélien meurtrier contre un bâtiment diplomatique iranien a provoqué une riposte de Téhéran avec plus de 300 drones et missiles. Presque tous avaient été interceptés, selon l’armée israélienne.