Les États-Unis ont annoncé jeudi des sanctions à l’encontre de 16 responsables proches du président vénézuélien, Nicolas Maduro, affirmant qu’ils avaient "entravé" le déroulement de l’élection présidentielle du 28 juillet.

Ces sanctions concernent des dirigeants du Conseil national électoral et du Tribunal suprême de justice, a déclaré le département du Trésor américain dans un communiqué, ajoutant qu’ils avaient "entravé la transparence du processus électoral et la publication de résultats électoraux exacts".

Les sanctions visent notamment le juge et le procureur qui ont émis un mandat d’arrêt contre l’opposant Edmundo González Urrutia, réfugié en Espagne depuis dimanche.

Parmi ces mesures, le blocage des avoirs éventuels aux États-Unis des personnes visées et des restrictions de visa.

Le Venezuela a rejeté "avec la plus grande fermeté" les sanctions américaines contre 16 responsables proches du président Nicolas Maduro accusés d’avoir "entravé" le bon déroulement de l’élection présidentielle du 28 juillet.

Les États-Unis, l’Union européenne et plusieurs pays d’Amérique latine ne reconnaissent pas la réélection du président sortant, Maduro, avec 52% des voix, proclamée par l’autorité électorale.

Washington sanctionne aussi des responsables militaires, des membres des services de renseignement et d’autres représentants du gouvernement qui, selon le Trésor, sont "responsables de l’intensification de la répression par l’intimidation, les détentions aveugles et la censure".

"Le département du Trésor cible les principaux responsables impliqués dans les déclarations de victoire frauduleuses et illégitimes de M. Maduro et dans sa répression brutale de la liberté d’expression après les élections, alors que l’écrasante majorité des Vénézuéliens appelle au changement", a déclaré le secrétaire adjoint au Trésor, Wally Adeyemo, cité dans un communiqué.

Avec AFP