S.E.M. le ministre des Affaires étrangères,
venu avec son bâton
d’homme de paix,
porter les vœux de "survie",
de la Ve République gaullienne,
à une République libanaise détruite…
à un peuple en détresse, longtemps otage d’une puissance étrangère…
à une population meurtrie par la guerre des "autres" sur son territoire…
largement appauvrie par l’effondrement de son système financier et bancaire,
dans un pays "occupé" de l’intérieur et "assiégé" de l’extérieur,
volé et corrompu par ses responsables dans tous domaines confondus,
sous l’œil soi-disant "inquiet et innocent" d’un Occident silencieux,
mais toutefois très impliqué, dans tout ce qui se passe en Orient, depuis des décennies…
À cette France héritière du legs de la création du Liban de 1920,
nous rappelons son engagement d’alors,
de veiller et de protéger son entité nationale, son indépendance, sa souveraineté, ses libertés, sa démocratie
et surtout sa "neutralité" interne nationale, régionale et internationale…!
Aujourd’hui, plus que jamais,
la Ve République,
par votre voix,
se doit de rétablir ces paramètres,
garantir les équilibres au sein de son tissu sociopolitique,
veiller à asseoir la paix, grâce à des accords internationaux, qui garantiront son territoire national,
et raviver son rôle de message,
de lieu de dialogue entre l’Orient et l’Occident,
de terre de rencontre entre les religions et les cultures,
afin d’éviter qu’il ne soit étouffé à l’intérieur et anéanti de l’extérieur!
C’est ainsi, M. le ministre,
que la France
recommencera à jouer réellement son rôle historique,
dans ce Liban ami, qu’elle a toujours parrainé et protégé.