Sha’Carri Richardson et Shelly-Ann Fraser-Pryce, les reines du sprint, font leur entrée en scène vendredi sur la piste d’athlétisme des Jeux de Paris, dont les deux stars françaises, le judoka Teddy Riner et le nageur Léon Marchand, vont tenter de compléter leur impressionnante collection de médailles.

Place au Stade de France

Après la marche jeudi en plein coeur de Paris, l’athlétisme prend ses quartiers au Stade de France, où les reines du sprint, l’Américaine Sha’Carri Richardson et la Jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce en tête, font leur entrée dans la compétition avec les séries du 100 m.

Une seule médaille d’or sera décernée à l’issue de cette première journée sur la piste violette, celle du 10.000 m hommes.

Riner maître incontesté ?

Trois ans après sa désillusion à Tokyo, où il s’était contenté du bronze en individuel, le judoka français Teddy Riner entend reprendre le fil doré de sa carrière olympique (deux titres individuels en 2012 et 2016), pour devenir le maître incontesté du judo.

En cas de nouveau sacre, il deviendrait le premier judoka à réaliser le triplé olympique dans la catégorie reine. Seul le super-léger japonais Tadahiro Nomura a réussi cet exploit (1996, 2000, 2004).

Piscine en folie

Deux jours après son enchaînement historique (200 m papillon-200 m brasse), les eaux de la piscine du quartier d’affaires de La Défense s’ouvriront devant les coulées ondulées du " Roi Léon " Marchand, en quête, sur 200 m quatre nages, d’une quatrième médaille d’or, puisqu’il a également été titré sur 400 m 4 nages.

La lutte s’annonce plus sauvage sur 50 m nage libre,  avec la star américaine Caeleb Dressel, l’Australien Cameron McEvoy, auteur de la meilleure performance mondiale de l’année (21 sec 13), et le Britannique Ben Proud. Mais aussi le Français Florent Manaudou, 33 ans, qui vise une quatrième médaille pour ses quatrièmes JO sur sa distance fétiche après l’or à Londres en 2012 puis l’argent, deux fois, à Rio en 2016 et à Tokyo en 2021.

La bataille s’annonce également très serrée sur 200 m dos où l’Australienne Kaylee McKeown, déjà sacrée sur 100 m, semble en mesure de réaliser le doublé.

Souvenir de Doha

Les quarts de finale du tournoi de football masculin seront pimentés par l’affiche France-Argentine. La rivalité entre les deux équipes est née lors de la finale du Mondial-2022 au Qatar remportée par les Argentins et a été ravivée par l’épisode du chant raciste de joueurs sud-américains mi-juillet à l’encontre des joueurs français. Les Argentins alignent quatre joueurs présents dans le groupe sacré à Doha (le gardien Geronimo Rulli, Julian Alvarez, Nicolas Otamendi et Thiago Almada). Quatre joueurs à l’expérience précieuse qui pourraient faire la différence face au groupe de Thierry Henry.

Les matches Maroc-Etats-Unis, Japon-Espagne et Egypte-Paraguay complètent le programme.

Simone Biles attend la suite

Au lendemain de sa démonstration lors du concours général individuel, la reine américaine de la gymnastique, Simone Biles, désormais titulaire de six titres olympiques dont deux à Paris, observe une journée de " repos ", pour préparer la suite. D’ici la fin des Jeux, avec trois finales individuelles programmées entre samedi et lundi, elle aura l’opportunité de rejoindre la gymnaste Larissa Latynina, la femme la plus titrée de l’histoire olympique (neuf médailles d’or conquises entre 1956 et 1964 sous le drapeau soviétique).

Avec AFP

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