Le président américain Joe Biden a assuré, jeudi, son allié, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, que les États-Unis étaient "engagés" pour la sécurité de l’État hébreu face à "toutes les menaces de l’Iran".

Lors d’un entretien téléphonique entre les deux hommes, auquel la vice-présidente Kamala Harris a participé, le locataire sortant de la Maison Blanche a également "insisté sur l’importance des efforts en cours en vue d’une désescalade des tensions dans la région", selon un communiqué de la Maison Blanche.

"Le président a réaffirmé son engagement pour la sécurité d’Israël contre toutes les menaces de l’Iran, y compris de groupes terroristes qui agissent par procuration comme le Hamas, le Hezbollah et les Houthis", a souligné la présidence américaine.

Joe Biden "a discuté des efforts visant à soutenir la défense d’Israël contre les menaces, dont celles de missiles balistiques et de drones", ce qui pourrait passer par "de nouveaux déploiements d’armements défensifs américains", selon la Maison Blanche.

Le conseiller à la sécurité nationale de Joe Biden, Jake Sullivan, avait indiqué auparavant que les États-Unis étaient "impliqués dans des efforts intenses" pour éviter un conflit à grande échelle au Proche-Orient.

Le Hezbollah a annoncé, jeudi soir, avoir lancé des dizaines de roquettes sur le nord d’Israël, en réponse à une frappe qui a tué quatre Syriens dans le sud du Liban, première attaque du groupe libanais depuis l’assassinat de l’un de ses chefs militaires mardi soir, Fouad Chokr, dans une frappe revendiquée par Israël.

L’Iran et ses alliés préparaient leur riposte contre leur ennemi israélien après l’assassinat du chef du Hamas, Ismaïl Haniyé, dont les funérailles ont rassemblé des milliers de personnes à Téhéran.

Toutefois, le président américain s’était déclaré jeudi "très inquiet" de la montée des tensions au Moyen-Orient. "Je suis très inquiet de cette situation", a déclaré M. Biden à la presse sur la base aérienne d’Andrews, près de Washington, où il a accueilli des prisonniers américains libérés par la Russie. L’assassinat en Iran du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyé, n’a "pas arrangé" la situation, a-t-il ajouté.

Avec AFP