Les Américaines ont remporté pour la cinquième fois l’or olympique samedi en battant pour la troisième fois en finale le Brésil (1-0) de la légende Marta, qui a joué son dernier match avec sa sélection samedi au Parc des Princes.

Alors que l’Espagne dominait le foot féminin depuis deux ans, les Américaines ont repris le pouvoir grâce à leur trio offensif Rodman-Smith-Swanson.

Elles détiennent désormais le record absolu de titres olympique avec 5 médailles d’or (1996, 2004, 2008, 2012, 2024), sans compter les quatre Coupes du monde (1991, 1999, 2015, 2019).

Sous les yeux de la star américaine, désormais à la retraite, Megan Rapinoe, les joueuses d’Emma Hayes, arrivée il y a moins de deux mois à la tête de la Team USA, ont totalement lavé l’affront de l’élimination en 8e de finale de la Coupe du monde l’été dernier.

Et comme depuis le début du tournoi, elles se sont appuyées sur leur trident, toujours autant efficace.

Lancée parfaitement par la capitaine Lindsey Horan, Mallory Swanson a ajusté d’un plat du pied la gardienne brésilienne Lorena, rempart de la Selecao (1-0, 57e), pour marquer son 4e but des Jeux. Elle est la deuxième meilleure buteuse du tournoi derrière la Française Marie-Antoinette Katoto.

Malmenées jusque-là par l’agressivité et le jeu en contre des Brésiliennes, elles ont réussi à faire basculer le match, portées par les " USA, USA ", scandés dans les tribunes du Parc des princes, à guichets fermés.

 La dernière de Marta 

En première période, elles ont peiné à se montrer vraiment dangereuses à la différence de la Seleçao, qui s’est vue refuser un but sur hors-jeu – d’un pied – de Ludmila (15e).

Dès le début du match, les joueuses d’Arthur Elias ont mis de l’intensité et de la vitesse, comme elles l’ont fait depuis le début du tournoi.

Mais à la différence du quart de finale contre la France (1-0) et surtout de la demi-finale face aux Espagnoles, championnes du monde en titre (4-2), elles ont trop raté devant le but adverse.

Et au retour des vestiaires, la machine américaine s’est mise véritablement en route, en combinant davantage, plus juste techniquement.

" Nous avions juste besoin d’une année d’apprentissage, de progression, et nous sommes de retour, je l’espère, au sommet ", avait prédit Sophia Smith, 23 ans, buteuse en prolongation contre l’Allemagne en demi-finale mais maladroite samedi.

Juste avant, la troisième acolyte de l’attaque, Trinity Rodman, fille du célèbre basketteur Dennis Rodman, avait raté le but du break (64e)

Il aura fallu un an à la Team USA et deux mois à Emma Hayes, l’ancienne coach historique de Chelsea, pour tout remettre en marche grâce à un groupe de nouveau soudé et sans la star Alex Morgan, 35 ans, non convoquée.

" Je remercie mon père (ndlr: décédé), c’est lui qui m’a poussée à venir ici et à entraîner un groupe incroyable de joueuses, qui m’ont si bien accueillie et qui ont accepté tout ce que je leur ai demandé ", a réagi la coach au diffuseur Eurosport, se disant en " état de choc " et remerciant ses joueuses, " des personnes et des modèles extraordinaires, je les aime ".

Elles ont été solides dans les duels en défense quand les Auriverde ont de nouveau accéléré et donné le tout pour le tout en fin de match. Dans le sillage de Marta et de son coup franc non cadré (89e) ou de la tête d’Adriana (90+3), elles n’ont pas réussi à battre Alyssa Naeher, 36 ans.

Le dernier match de la " reine " Marta se termine ainsi sur une troisième défaite en finale des JO, et elle quitte sa sélection à 38 ans, sans couronne.

Avec AFP

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