Histoire sans paroles d’un quartier à l’autre.

De Mar Mikhaël à Zokak el-Blatt, en passant par le nouveau centre-ville qui ne ressemble à rien.

On dirait un décor de carton-pâte; quasiment toutes les cellules commerciales sont vides, aucune âme, rien. Étrange et totalement raté. Ah oui, c’est censé être une histoire sans paroles, alors je vous laisse découvrir un barbier de Zokak el-Blatt, la statue sans tête et la dame blonde en grande conversation avec un saint auquel, sûrement, elle a quelque chose à demander, le tailleur pour hommes qui n’a plus vraiment de costumes à coudre, mais un fer à repasser à réparer, le cèdre libanais revu et corrigé avec les noms des victimes de la tragédie du port, une jeune mannequin en plein shooting mode et, en levant la tête, dans l’embrasure d’une fenêtre, une curieuse apparition. Petits instantanés d’une journée où j’ai beaucoup marché.

 

Prochain article le dimanche 2 janvier