Intraitable et expéditive, Iga Swiatek a remporté le Masters WTA pour la première fois, en étrillant 6-1, 6-0 l’Américaine Jessica Pegula, lundi à Cancun (Mexique), pour mieux reprendre la place de N.1 mondiale.

Forte d’une fin de saison en boulet de canon, un mois après sa victoire au WTA 1000 de Pékin, la Polonaise de 22 ans est assurée de finir 2023 au sommet de la hiérarchie planétaire pour la deuxième année d’affilée.

Elle déloge Aryna Sabalenka, qu’elle a sèchement éliminée la veille en demi-finale de l’épreuve (6-3, 6-2), prenant ainsi une double revanche sur la Bélarusse, qui l’avait battue au même stade du Masters l’an passé et s’était emparée des commandes du classement en septembre 2023.

Swiatek, qui succède à la Française Caroline Garcia au palmarès de ce tournoi réunissant les huit meilleures joueuses de l’année, a décroché le 17e titre de sa carrière, le 6e cette saison qui l’a notamment vue s’imposer à Roland-Garros.

Météo difficile

Elle n’a fait qu’une bouchée de Pegula lors d’une finale, initialement prévue dimanche mais reportée en raison de la pluie, et finalement remportée sans sourciller en à peine une heure.

" Cette semaine n’a pas été facile ", a reconnu la Polonaise à l’issue de ce tournoi qui a été compliqué par la pluie et le vent. La championne a également tenu à remercier la présence de " tous les drapeaux polonais " et " le " soutien de plus en plus grand de la part d’autres pays ".

Il s’agissait de la neuvième rencontre entre les deux joueuses, avec six victoires pour la Polonaise contre trois pour l’Américaine.

" Jessica, je veux te féliciter pour ta grande saison, jouer contre toi n’a pas été facile et je pense que nous allons continuer à progresser ", a déclaré l’Européenne qui a déjà affronté l’Américaine à quatre reprises en en 2023.

Pegula, 29 ans et N.5 mondiale, avait pourtant battu la Polonaise lors de leur précédente confrontation en août à Montréal. Mais Swiatek était alors dans le creux d’une saison moins constante que la précédente, pratiquant un tennis bien moins fringant que celui proposé ces dernières semaines.

La quadruple lauréate de Majeurs n’a laissé qu’un jeu à sa rivale, ce qui n’a jamais été fait dans l’histoire de l’épreuve. En 2003, la Belge Kim Clijsters avait à peine moins balayé 6-2, 6-0 la Française Amélie Mauresmo en finale.

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