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En s’imposant lors de la cinquième rencontre de la finale du championnat libanais de basket face à La Sagesse (113-97), le Riyadi décroche le 31e titre de champion de son histoire. Les Jaunes remportent 4-1 la série au meilleur des sept matchs.
On le sentait venir. On le sentait inévitable même pour les Ultras les plus radicaux de La Sagesse. Ce Riyadi-là était trop fort. Le titre ne lui a pas échappé. Le club de Manara a été sacré lundi champion du Liban pour la 31e fois depuis 1950 et la 18e depuis l’instauration de la Ligue dans sa forme actuelle en 1992.
Pourtant les joueurs de La Sagesse n’ont pas démérité, luttant jusqu’au bout, même si, à la fin de la rencontre hier, ils semblaient resignés.
Le Riyadi a remporté le championnat de basket-ball du Liban après avoir battu La Sagesse avec un score de 113-97 lors du cinquième match de la finale, scellant la série 4-1 en sa faveur.
Bonne entame des Verts
Les cinq hommes, Jonathan Gibson, Omar Jamaleddine, Ahmad Ibrahim, Karim Ezzedine et Nikola Rakocevic, sous la direction de l’entraîneur Jad el-Hajj, ont commencé le match avec une grande concentration. Dos au mur, les Verts étaient condamnés à l’exploit. De son côté, le Riyadi a entamé la rencontre avec Wael Arakji, Karim Zeinoun, Jonathan Simmons, Hayk Gyokchyan et Thon Maker, qui ont démarré lentement, montrant des signes évidents de relâchement, dont a profité La Sagesse pour terminer le premier quart avec une avance de 33-28.
Ezzedine en forme… La Sagesse va bien
Karim Ezzeddine est un excellent joueur, il l’a encore prouvé, lundi.
Lorsque ses performances sont solides, l’équipe excelle puisque c’est un élément clé, mais dès qu’il sort de son match, le niveau de l’équipe baisse.
Un scénario qui s’est répété lundi soir lorsque Ezzedine a marqué 25 points, permettant à son équipe de rivaliser avec le Riyadi, surtout dans le deuxième quart, grâce à un tir à trois points décisif et plusieurs pénétrations, terminant le deuxième quart avec une avance de quatre points pour le club vert, 51-47.
Mister Turning Point
Ali Mansour, l’homme de l’ombre de l’équipe de l’entraîneur Ahmad Farran, est une machine défensive rêvée par tout entraîneur. Un joueur qui joue avec acharnement sur le terrain. Il a été le tournant du match grâce à sa défense solide et ses passes décisives.
Des chiffres impressionnants pour Mansour, qui a marqué 6 points, pris 6 rebonds, délivré 5 passes décisives et réalisé 4 interceptions, prouvant ainsi sa présence partout sur le terrain durant les 18 minutes de jeu.
Ces chiffres ont permis au Riyadi de renverser la situation dans le troisième quart, qui s’est terminé sur un score de 83-78.
L’expérience du champion
Dans le dernier quart, le Riyadi a imposé sa domination après la sortie de la star de La Sagesse Nikola Rakocevic, pour cinq fautes, affaiblissant ainsi les chances de victoire du club vert. Une sortie dont le Riyadi a profité pour renforcer son emprise et imposer son rythme grâce à la star de la série et meilleur joueur, Wael Arakji, concluant le match avec une victoire 113-97.
Les prix individuels ont été remis lors de la cérémonie de remise des trophées et sont les suivants:
Prix de la finale:
*-Meilleur rebondeur: Nick Rakocevic*
*-Meilleur contreur: Thon Maker*
*-Meilleur défenseur: Karim Zeinoun*
*-Meilleur passeur: Wael Arakji*
*-Meilleur marqueur: Jonathan Simmons*
*-MVP étranger: Jonathan Simmons*
*-MVP libanais: Wael Arakji*
*-Meilleur entraîneur: Ahmad Farran*
Cuvée 2024
Le Riyadi, cuvée 2024, était tout simplement trop fort.
Pour Ahmad Farran, architecte de la dynastie jaune, ce sacre en tant qu’entraîneur est aussi le cinquième, auxquels s’ajoutent des coupes, des supercoupes ou autres trophées asiatiques comme Wasl.
Il a réussi à reconstruire un groupe compétitif et gagnant, avec des jeunes comme Waël Arakji, arrivé à maturité, Karim Zeinoun, Hayk Gyokchyan, Jonathan Simmons ou encore Thon Maker, auxquels les stars ont transmis leur "ADN de champions".
Les nouveaux champions ont à peine quelques jours pour se reposer avant la reprise du championnat Wasl, le 26 mai.
Mais ça c’est une autre histoire…
