Les Français, stratosphériques, et les Polonais, résilients, ont fait preuve de caractère mercredi pour se hisser en finale du tournoi olympique masculin de volley, qu’ils disputeront samedi.

En athlétisme, Noah Lyles s’est qualifié pour la finale du 200 m, trois jours après son sacre sur 100 m. Il a déjà réussi ce doublé aux Mondiaux. Mais aux Jeux olympiques, le club des sprinteurs à double couronne a un parfum de légende: Jesse Owens (1936), Valeriy Borzov (1972), Carl Lewis (1984), Usain Bolt (trois fois de 2008 à 2016).

France et Pologne rescapées du carré d’as

Animés de ce feu sacré qui mène aux plus belles conquêtes, les volleyeurs français, tenants du titre, ont concassé les Italiens champions du monde 3-0, mercredi, pour s’offrir une deuxième finale olympique d’affilée, programmée samedi contre les champions d’Europe polonais.

Les Bleus, portés par un public en ébullition dans le volcan de l’Arena Paris Sud, ont survolé le duel les opposant aux Italiens champions du monde (25-20, 25-21, 25-21).

Portée par son réceptionneur-attaquant Wilfredo Leon (26 points), la Pologne, elle, a su renverser une demi-finale mal embarquée pour battre les Etats-Unis 3-2 (25-23, 25-27, 14-25, 25-23, 15-13). Il s’agira pour les Polonais de leur deuxième finale olympique, après l’or ramené de Montréal en 1976.

Lyles à la poursuite de Lewis

Les Américains en rêvent: jamais un sprinteur de leur pays n’a réussi le doublé 100 m-200 m depuis Carl Lewis en 1984. Chez les femmes, Florence Griffith-Joyner l’a réussi à Séoul, en 1988. Trois jours après son sacre sur la ligne droite, Noah Lyles s’est qualifié sans briller pour la finale du 200 m en prenant la deuxième place de sa demi-finale en 20 sec 08.

Le triple champion du monde sortant a été devancé par le Botswanais Letsile Tebogo, lui aussi candidat à l’or olympique sur le demi tour de piste, qui a coupé la ligne en 19 sec 96, meilleur temps des demi-finales. Les autres candidats au podium, les Américains Kenny Bednarek (20.00) et Erriyon Knighton (20.09) sont également passés.

En soirée, le Marocain Soufiane El Bakkali a conservé l’or sur 3.000 m steeple lors d’une finale qui a surtout été marquée par la chute violente de l’Ethiopien Lamecha Girma à l’avant-dernière barrière.

Immobile et visiblement inconscient, le recordman du monde de la distance a été évacué sur une civière.

MARTIN BERNETTI / AFP
Le médaillé d’or américain Noah Lyles

Hauteur: Tamberi et Barshim en finale

Le Qatari Mutaz Essa Barshim, 33 ans, et l’Italien Gianmarco Tamberi, 32 ans, avaient offert une des images fortes des Jeux de Tokyo en se partageant la médaille d’or et en affichant leur amitié. Mercredi, c’est dans la douleur que les deux se sont qualifiés pour la finale des Jeux de Paris, programmée samedi soir.

Malgré un mollet gauche soudainement douloureux à son premier essai avorté à 2,27 m, qui a nécessité des soins en plein concours, Barshim a franchi cette barre à sa deuxième tentative.

Tamberi, qui avait posté une photo de lui hospitalisé dimanche, fiévreux à cause de calculs rénaux, n’a pas réussi à passer cette hauteur mais ses 2,24 m passés du premier coup ont suffi.

Grand huit en vue

Les Américaines, qui visent un huitième titre consécutif, se sont imposées 88-74 en quart de finale face au Nigeria, première équipe africaine à atteindre ce stade d’un tournoi olympique de basket, hommes et femmes confondus. Elles affronteront vendredi les Australiennes, tombeuses des Serbes.

Après un quart globalement maîtrisé contre l’Allemagne (84-71), les Françaises, en bronze à Tokyo, atteignent de nouveau le dernier carré du tournoi olympique, où les attend la Belgique, qui a sorti l’Espagne (79-66).

La der de Karabatic

Trois ans après avoir conquis l’or à Tokyo, les handballeurs français ont quitté prématurément le tournoi olympique après leur défaite en quart face à l’Allemagne (35-34 a.p.). Une sortie de route qui précipite la retraite à 40 ans de Nicolas Karabatic, l’un des plus grands joueurs de l’histoire du handball.

Et le podium du… patinage artistique

Si Noah Lyles a attendu 24 heures pour recevoir lundi l’or du 100 m, certains de ses compatriotes ont dû patienter beaucoup plus longtemps pour obtenir leur médaille…

En raison d’un imbroglio juridique consécutif à l’affaire de dopage de la Russe Kamila Valieva, jamais les médailles de l’épreuve par équipes de patinage artistique des Jeux olympiques de Pékin-2022 n’avaient pu être remises.

A la faveur de plusieurs décisions de justice, la longue attente a pris fin mercredi quand les Américains ont reçu l’or, et les Japonais l’argent, en face de la Tour Eiffel. La Russie, médaillée de bronze, n’était pas représentée en raison de sa suspension consécutive à l’invasion de l’Ukraine.

Avec AFP

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