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Les 21 et 22 juin 2024, le chanteur irlandais Chris de Burgh a offert deux performances exceptionnelles au Casino du Liban, emportant le public dans un tourbillon d’émotions et de nostalgie.
Si le temps passe, Chris de Burgh, lui, semble immuable: maître incontesté de la scène, il conserve ce timbre de voix incomparable qui fait sa signature depuis des décennies. L’icône de la musique irlandaise a une fois de plus prouvé son amour inconditionnel pour le Liban et son public lors de deux soirées inoubliables au Casino du Liban, les 21 et 22 juin 2024. Dans le cadre de sa tournée "Solo Tour", l’artiste a choisi de se produire dans deux salles: la salle des Ambassadeurs, le vendredi 21 juin, et le Théâtre du Casino, le samedi 22 juin, à 20h30. Il faut beaucoup aimer Chris de Burgh pour assister à ses concerts deux soirs de suite, et pourtant, certains fans inconditionnels n’ont pas hésité à le faire, témoignant ainsi de leur attachement profond à ce troubadour des temps modernes.
Dès les premières notes, le public s’est laissé emporter par la voix envoûtante et la présence charismatique de Chris de Burgh. Le vendredi soir, dans la salle des Ambassadeurs, l’artiste a surpris l’assistance en se baladant entre les tables à la recherche d’une Lady in Red, créant ainsi une atmosphère chaleureuse et complice. Les spectateurs, ravis de cette proximité inédite, ont eu le sentiment de vivre un moment unique et privilégié avec leur idole. Sans jamais perdre le rythme, il a enchaîné ses plus grands succès solos, revisitant également quelques classiques tels que Pretty Woman, You Were Always on My Mind et Those Were the Days. Les fans, conquis, ont repris en chœur ces tubes intemporels, créant une véritable communion musicale. Il y eut un moment particulièrement marquant, lorsque Chris de Burgh entonna Let It Be des Beatles, un clin d’œil émouvant à ce monument de la musique, rappelant à tous que dans les moments difficiles, il faut parfois simplement laisser les choses suivre leur cours.
Le samedi soir, au Théâtre du Casino, l’émotion était à son comble. Le concert était encore plus engagé et engageant que celui de la veille. Le public a réservé une standing ovation quasi permanente à l’artiste pour saluer sa prestation magistrale. Chris de Burgh a interprété l’intégralité de son répertoire, y compris des titres comme Lebanese Night et Sailor. Ces chansons, véritables hymnes à son attachement profond au Liban et à son peuple, ont pris une résonance particulière dans le contexte actuel. Plébiscité par le public, il a facilement enchaîné cinq chansons supplémentaires, parmi lesquelles The Traveler et Carry On, faisant durer les prolongations pour le grand plaisir de ses fans. Il a également chanté Dreaming of a New World, un titre qui fait écho au rêve des Libanais, condamnés à vivre avec des lendemains toujours incertains.
La salle, survoltée, vibrait à l’unisson, portée par l’énergie communicative du chanteur. Les spectateurs, de tous horizons, se sont laissé emporter par la magie de l’instant, dansant et chantant comme si le monde extérieur n’existait plus.
Vers la fin du concert, Chris de Burgh s’est mêlé à la foule, allant à la rencontre de ses fans qui le filmaient à tour de bras, immortalisant chaque instant de cette soirée inoubliable. L’artiste a même réservé une surprise de taille à une Lady in Red en lui offrant un chaste baiser, déclenchant les acclamations enthousiastes de la foule.
Ces deux soirées exceptionnelles, organisées dans le cadre des "Nuits Nostalgie" du Casino du Liban, ont mis en lumière la relation privilégiée qu’entretient Chris de Burgh avec son public libanais. Une osmose parfaite s’est créée entre l’artiste et les spectateurs.
Au-delà du simple divertissement, ces concerts ont pris une dimension particulière dans le contexte actuel. Alors que le spectre d’une guerre imminente plane sur le Liban, Chris de Burgh a transmis, par sa simple présence et sa force vitale, un message subliminal d’une puissance inouïe. Chacune de ses chansons portait en filigrane une invitation à vivre intensément chaque instant comme si c’était le dernier. Car c’est sans doute ce que les Libanais savent faire le mieux: puiser dans leur joie de vivre la force de surmonter les épreuves.
Les fans libanais de Chris de Burgh garderont à jamais en mémoire ces deux soirées magiques, véritable parenthèse enchantée dans un pays en proie aux incertitudes. Nul doute que Chris de Burgh, amoureux inconditionnel du Liban, reviendra bientôt fouler les scènes de ce pays. Une promesse d’autres moments d’exception à venir, pour continuer à faire vibrer l’âme du Liban au rythme de ses mélodies, et ce, malgré les défis auxquels le pays doit (constamment) faire face…
