Le premier août marque l’anniversaire de l’armée libanaise. Cette 79e commémoration se tient dans un contexte local et régional particulier, à la suite des attentats qui ont secoué Beyrouth et Téhéran mardi.

Sur fond d’une situation sécuritaire affaiblie, l’institution militaire, la seule à rester debout, a fait l’objet, jeudi, de nombreuses déclarations de soutien émises par des personnalités politiques libanaises, principalement sur la plateforme X.

Le général Élias Baïssari, directeur général de la Sûreté générale, a salué le dévouement de l’armée qui a "défié tous les obstacles et assumé la responsabilité de maintenir la sécurité et de confronter l’ennemi".

Le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, a exprimé son "appréciation à notre armée héroïque", affirmant qu’elle est "le rempart de la patrie et le symbole de la légitimité".

Pour sa part, le ministre sortant de l’Industrie, Georges Bouchikian, a fait part de sa "fierté" à l’égard des soldats en service, soulignant que la journée de l’armée représente "le renforcement de l’indépendance, la défense de l’autorité et la protection du peuple". Il a également salué le général Joseph Aoun "qui dirige le navire avec patriotisme, courage, sagesse et bon sens".

L’ancien Premier ministre, Saad Hariri, a souligné que "l’armée reste l’espoir auquel nous adhérons pour défendre la souveraineté, les frontières et l’intégrité territoriale du Liban". "Les institutions légitimes demeurent le garant de l’unité du peuple libanais", a-t-il ajouté.

"Le plus grand honneur est de consacrer sa vie à la défense de la sécurité et de la paix de ses compatriotes, de préserver la souveraineté de son pays." Tel est l’hommage rendu à l’armée par l’ancien vice-Premier ministre, Ghassan Hasbani, dans une publication sur X.

Quant au leader des Kataëb, Samy Gemayel, il a fait part de son soutien et de son appréciation à l’armée libanaise, "institution unificatrice et symbole de la défense du Liban", plaçant en elle toute sa confiance et lui vouant tout le respect.

Dans le même ordre d’idées, le député Simon Abi Ramia a évoqué les rivalités politiques et communautaires, avançant que l’armée demeure "le rassembleur et le garant" qui unit le peuple libanais.

De son côté, le chef du Mouvement de l’indépendance, Michel Moawad, a réitéré "qu’il n’y a ni unité, ni État, ni sécurité, ni stabilité, ni prospérité sans que l’armée et les forces de sécurité légitimes ne monopolisent les armes et que l’État détienne seul la décision stratégique".

Même son de cloche chez le chef du Parti national libéral, Kamil Chamoun, qui a plaidé pour un monopole des armes par l’armée libanaise.

À son tour, le député Mohammad Sleiman a rendu un hommage aux "défenseurs de la nation en temps de paix et de guerre". "Nous rendons hommage à vos sacrifices et défis en toutes circonstances et malgré toutes les crises", a-t-il conclu.