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Suite aux explosions dévastatrices de bipeurs qui ont secoué Beyrouth, la Békaa et le sud du Liban, le ministre sortant de la Santé publique, Firas Abiad, a tenu une conférence de presse mercredi pour informer le public et clarifier la situation médicale dans le pays.
Plus de 2.800 patients accueillis dans les hôpitaux
Le nombre de patients admis dans les hôpitaux variait entre 2.750 et 2.870, dont 80 admis immédiatement après les explosions.
Malgré le nombre impressionnant de victimes, M. Abiad a souligné que les hôpitaux ont pu gérer efficacement la situation, évitant une surcharge des urgences.
Cette réussite est attribuée à des mesures prises en amont, incluant des formations et des plans d’urgence coordonnés par le ministère de la Santé publique.
L’attaque a coûté la vie à 12 personnes, dont deux enfants (une fille de 8 ans et un garçon de 11 ans), et deux membres du personnel médical. Les blessés se répartissent sur plusieurs régions :
- 750 dans le sud
- 150 dans la Békaa
- 1.850 dans la banlieue de Beyrouth
Environ 300 blessés sont dans un état critique, beaucoup souffrant de blessures faciales ayant entraîné des difficultés respiratoires. Ces patients sont traités avec des aides respiratoires.
Une réponse rapide qui sauve des vies
Le faible nombre de décès est attribué à la rapidité et à l’efficacité de la prise en charge des patients. Abiad a salué l’élan de solidarité des Libanais ayant fait des dons de sang.
"La rapidité d’admission des patients ainsi que le fait que nos hôpitaux soient bien préparés ont largement contribué à sauver des vies", a déclaré le ministre.
Aide médicale internationale et évacuations
Plusieurs pays ont proposé leur aide médicale. L’Irak a envoyé 15 tonnes d’équipements médicaux, et l’Iran et la Jordanie ont aussi fourni du matériel essentiel.
Des évacuations de patients gravement blessés ont commencé, plusieurs ayant été transférés de la Békaa vers la Syrie. D’autres évacuations sont prévues vers l’Irak, mais 98 % des patients sont soignés localement.
M. Abiad a donné des nouvelles des 200 cas critiques, dont beaucoup sont en soins intensifs et nécessiteront des traitements prolongés. La majorité des opérations chirurgicales en réponse à l’attaque ont déjà été réalisées avec succès.
Clarifications sur les premiers rapports
Des chiffres initiaux indiquaient un nombre plus élevé de patients. Abiad a précisé que certains patients avaient été admis dans plusieurs hôpitaux, entraînant un dédoublement des inscriptions.
Interrogé sur le degré de préparation du système de santé libanais face à d’éventuels conflits à venir, M. Abiad a déclaré que les équipes médicales avaient prouvé leur efficacité dans la gestion des crises.
Il continuera d’accorder la priorité à la préparation en amont et veillera à ce que les hôpitaux restent équipés pour faire face à toute crise future.
