Le chef de l’ONU, Antonio Guterres, a condamné, mercredi, l’attaque de missiles de l’Iran contre Israël, à la suite des critiques d’Israël selon lesquelles il n’avait pas spécifiquement désigné Téhéran lorsqu’il avait initialement condamné "l’élargissement du conflit".

"Comme cela aurait dû être évident hier dans le contexte de la condamnation que j’ai exprimée", a déclaré le secrétaire général Guterres lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, " je condamne à nouveau fermement les attaques massives de missiles lancées hier par l’Iran contre Israël".

M. Guterres a appelé à mettre fin au "cycle malsain d’escalade" au Moyen-Orient, où le conflit fait rage entre Israël, l’Iran et ses alliés, le Hezbollah et le Hamas.

"Il est grand temps d’arrêter le cycle écœurant d’escalade après escalade qui mène les peuples du Moyen-Orient droit dans le mur", a déclaré le chef de l’ONU lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité. "Ce cycle mortel de violence à répétition doit cesser."

La représentante des États-Unis au Conseil de sécurité des Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, a mis en garde l’Iran contre le risque de prendre son pays ou Israël pour cible.

"Je tiens à préciser que le régime iranien sera tenu pour responsable de ses actes. Et nous mettons fermement en garde l’Iran – ou ses mandataires – contre toute action contre les États-Unis ou toute autre action contre Israël", a-t-elle déclaré.

Le représentant du Liban au Conseil de sécurité des Nations unies, Hadi Hachem, a condamné les attaques israéliennes contre le Liban en déclarant que "tout ce qu’Israël a dit à propos de la conduite d’opérations militaires limitées est faux, les dommages subis par les civils libanais étant importants".

M. Hachem a également évoqué la volonté du gouvernement libanais de mettre fin aux hostilités, déclarant que "le peuple et le gouvernement libanais rejettent la guerre, demandent l’application de la résolution 1701 et sont prêts à renforcer leur présence militaire dans le sud du pays".

Avec AFP