Les Nations Unies ont appelé les Libanais à «continuer de faire preuve d'un esprit de solidarité et de respect mutuel» vis-à-vis des refugiés syriens qui se trouvent au Liban, et à «s'abstenir d'alimenter les médias et les réseaux sociaux de sentiments négatifs et de haine». Elles ont rappelé leur disposition à engager un dialogue constructif avec le gouvernement du Liban.
Cette position a été exprimée par Mme Najat Rochdi, qui vient de conclure sa mission de coordinatrice résidente et humanitaire des Nations unies pour le Liban, et qui a été nommée envoyée spéciale adjointe des Nations unies pour la Syrie. Elle intervient après l’appel en juin dernier du Premier ministre sortant, Najib Mikati, à «la communauté internationale à coopérer avec le Liban pour faciliter le retour des réfugiés syriens dans leur pays d’origine», et l’annonce par le ministre sortant des Déplacés, Issam Charafeddine, que «l’État libanais compte rapatrier 15.000 réfugiés syriens par mois».
Dans un communiqué vendredi, Mme Rochdi a indiqué: «Au cours des dernières semaines, les discussions publiques sur le retour des réfugiés syriens en Syrie se sont multipliées au Liban. Au nom de la communauté humanitaire internationale, et en ma qualité de coordonnatrice humanitaire pour le Liban, je réitère que la protection des réfugiés est un impératif humanitaire et moral, et qu’elle est au cœur de toutes les actions humanitaires».
Elle a ajouté: «Je voudrais reconnaître l'incroyable générosité du peuple et des autorités au Liban qui ont accueilli des réfugiés à un moment où eux-mêmes souffraient de leurs propres vulnérabilités, et je voudrais exprimer notre gratitude pour cette solidarité. La collaboration du gouvernement libanais pour répondre à l'impact continu de la crise syrienne sur le Liban et son peuple, dans le cadre du plan de réponse à la crise au Liban (LCRP), et pour soutenir les populations les plus vulnérables touchées par la crise économique, dans le cadre du Plan de réponse d'urgence Plan (ERP), est également très appréciée».
Elle a poursuivi: «Au milieu de l'effondrement économique sans précédent au Liban et de l'augmentation significative du niveau de pauvreté et des besoins humanitaires, les Nations Unies et leurs partenaires restent déterminés à soutenir les populations les plus vulnérables en fonction de leurs besoins, quels que soient leur nationalité, leur handicap, leur religion, leur sexe, leur sexualité ou leur lieu d'origine».
Mme Rochdi a ajouté: «Au cours de l'année écoulée, la communauté humanitaire, y compris l'ONU par le biais du LCRP et de l'ERP, a augmenté son appui au peuple libanais, ainsi qu'aux familles, communautés et institutions publiques libanaises, pour atténuer l'impact des multiples crises et répondre aux besoins les plus urgents des plus vulnérables, dans le cadre de sa mission principale de ne laisser personne de côté. Ces efforts se sont traduits (de 2021 à mai 2022) par la fourniture d'une aide humanitaire directe à plus de 1,6 million de Libanais, y compris une aide en espèces, ainsi que des services relatifs à la nourriture, la santé, l'éducation, la protection, les abris et l'eau; cela vient s’ajouter à l’aide de près de 200 municipalités libanaises à renforcer leur offre de services de base et à réduire la pression sur les ressources dans les communautés à haut risque. D'autres ressources sont également investies dans le développement et le renforcement des capacités en réponse à la crise actuelle».
Elle a conclu: «La communauté humanitaire souhaite réitérer et clarifier que la protection des femmes, des hommes, des garçons et des filles les plus vulnérables est une priorité pour l'ONU et ses partenaires, et que l'ONU est toujours disposée à engager un dialogue constructif avec le gouvernement du Liban. Je voudrais également rappeler l'engagement du gouvernement du Liban envers le principe de non-refoulement en vertu du droit international, et le principe d'assurer le retour sûr, volontaire et digne des réfugiés. À ce titre, j'appelle chacun à s'abstenir d'alimenter les médias et les réseaux sociaux de sentiments négatifs et de haine, et je compte sur tous pour continuer à faire preuve d'un esprit de solidarité et de respect mutuel en ces temps difficiles».
Cette position a été exprimée par Mme Najat Rochdi, qui vient de conclure sa mission de coordinatrice résidente et humanitaire des Nations unies pour le Liban, et qui a été nommée envoyée spéciale adjointe des Nations unies pour la Syrie. Elle intervient après l’appel en juin dernier du Premier ministre sortant, Najib Mikati, à «la communauté internationale à coopérer avec le Liban pour faciliter le retour des réfugiés syriens dans leur pays d’origine», et l’annonce par le ministre sortant des Déplacés, Issam Charafeddine, que «l’État libanais compte rapatrier 15.000 réfugiés syriens par mois».
Dans un communiqué vendredi, Mme Rochdi a indiqué: «Au cours des dernières semaines, les discussions publiques sur le retour des réfugiés syriens en Syrie se sont multipliées au Liban. Au nom de la communauté humanitaire internationale, et en ma qualité de coordonnatrice humanitaire pour le Liban, je réitère que la protection des réfugiés est un impératif humanitaire et moral, et qu’elle est au cœur de toutes les actions humanitaires».
Elle a ajouté: «Je voudrais reconnaître l'incroyable générosité du peuple et des autorités au Liban qui ont accueilli des réfugiés à un moment où eux-mêmes souffraient de leurs propres vulnérabilités, et je voudrais exprimer notre gratitude pour cette solidarité. La collaboration du gouvernement libanais pour répondre à l'impact continu de la crise syrienne sur le Liban et son peuple, dans le cadre du plan de réponse à la crise au Liban (LCRP), et pour soutenir les populations les plus vulnérables touchées par la crise économique, dans le cadre du Plan de réponse d'urgence Plan (ERP), est également très appréciée».
Elle a poursuivi: «Au milieu de l'effondrement économique sans précédent au Liban et de l'augmentation significative du niveau de pauvreté et des besoins humanitaires, les Nations Unies et leurs partenaires restent déterminés à soutenir les populations les plus vulnérables en fonction de leurs besoins, quels que soient leur nationalité, leur handicap, leur religion, leur sexe, leur sexualité ou leur lieu d'origine».
Mme Rochdi a ajouté: «Au cours de l'année écoulée, la communauté humanitaire, y compris l'ONU par le biais du LCRP et de l'ERP, a augmenté son appui au peuple libanais, ainsi qu'aux familles, communautés et institutions publiques libanaises, pour atténuer l'impact des multiples crises et répondre aux besoins les plus urgents des plus vulnérables, dans le cadre de sa mission principale de ne laisser personne de côté. Ces efforts se sont traduits (de 2021 à mai 2022) par la fourniture d'une aide humanitaire directe à plus de 1,6 million de Libanais, y compris une aide en espèces, ainsi que des services relatifs à la nourriture, la santé, l'éducation, la protection, les abris et l'eau; cela vient s’ajouter à l’aide de près de 200 municipalités libanaises à renforcer leur offre de services de base et à réduire la pression sur les ressources dans les communautés à haut risque. D'autres ressources sont également investies dans le développement et le renforcement des capacités en réponse à la crise actuelle».
Elle a conclu: «La communauté humanitaire souhaite réitérer et clarifier que la protection des femmes, des hommes, des garçons et des filles les plus vulnérables est une priorité pour l'ONU et ses partenaires, et que l'ONU est toujours disposée à engager un dialogue constructif avec le gouvernement du Liban. Je voudrais également rappeler l'engagement du gouvernement du Liban envers le principe de non-refoulement en vertu du droit international, et le principe d'assurer le retour sûr, volontaire et digne des réfugiés. À ce titre, j'appelle chacun à s'abstenir d'alimenter les médias et les réseaux sociaux de sentiments négatifs et de haine, et je compte sur tous pour continuer à faire preuve d'un esprit de solidarité et de respect mutuel en ces temps difficiles».
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