Le patriarche maronite Béchara Raï a affirmé dimanche que le traitement subi par l’évêque maronite de Haïfa et de Terre Sainte, Mgr Moussa el-Hage, «constitue une violation de la dignité de l'Église», ajoutant: «Nous rejetons ces comportements policiers à connotation politique et réclamons que tout ce qui a été confisque à Mgr el-Hage lui soit rendu».
Le patriarche a tenu ces propos au cours de son homélie dominicale prononcée au siège du patriarcat maronite d’été à Dimane au Liban-Nord, où un très grand rassemblement se tient depuis le matin en signe de protestation contre l’interpellation et l’interrogatoire pendant une douzaine d’heures de Mgr el-Hage lundi dernier, au poste de la Sûreté générale de Ras Naqoura. La messe a été célébrée en présence de nombreux députés des Forces libanaises et d’une délégation du parti Kataëb.
Béchara Raï s’est adressé directement aux accusateurs de Mgr el-Hage: «Arrêtez de dire que l'aide vient des agents à la solde des Israéliens et cherchez les agents ailleurs, car vous savez bien où ils sont et qui ils sont». Ces propos, en allusion au Hezbollah, ont été accueillis par un tonnerre d’applaudissements.
Le chef de l'Église maronite a souligné en outre qu'il était temps «de changer cette réalité débordante de haine et de méchanceté». «Le Liban ne se construit pas, ne grandit pas, et ne sera pas unifié avec une telle approche qui s’écarte des valeurs de son peuple et de son histoire», a-t-il ajouté.
«Je souhaite que ceux qui sont derrière cette politique et qui ont recours à ces dossiers préfabriqués apprennent de ceux qui les ont précédés et des expériences qui confirment que les injustes n'entrent pas dans l'histoire honorable du Liban», a souligné Béchara Raï, avant de poursuivre: «Le pouvoir essaie en vain d'en faire une simple question de droit. Il est inacceptable de s’en prendre à un évêque sans en référer à sa hiérarchie représentée par le Patriarcat.»
Le patriarche maronite a ensuite rappelé le rôle de l'État consistant à exercer le pouvoir afin de garantir le bien commun, renforcer l'économie nationale, donner de l'espoir à tous, en particulier aux générations futures, et garantir des opportunités d'emploi. A ses yeux, l'objectif de l'action politique est le citoyen. «Nous n'abandonnerons pas notre humanité et n’arrêterons pas de servir l’être humain, quel qu'en soit le prix», a-t-il dit.
Béchara Raï a enfin réitéré son appel à la formation d’un nouveau gouvernement le plus vite possible et l’élection d’un président dans les délais, ajoutant que «le Liban mérite un nouvel Exécutif et un nouveau chef d'État».
Le patriarche a tenu ces propos au cours de son homélie dominicale prononcée au siège du patriarcat maronite d’été à Dimane au Liban-Nord, où un très grand rassemblement se tient depuis le matin en signe de protestation contre l’interpellation et l’interrogatoire pendant une douzaine d’heures de Mgr el-Hage lundi dernier, au poste de la Sûreté générale de Ras Naqoura. La messe a été célébrée en présence de nombreux députés des Forces libanaises et d’une délégation du parti Kataëb.
Béchara Raï s’est adressé directement aux accusateurs de Mgr el-Hage: «Arrêtez de dire que l'aide vient des agents à la solde des Israéliens et cherchez les agents ailleurs, car vous savez bien où ils sont et qui ils sont». Ces propos, en allusion au Hezbollah, ont été accueillis par un tonnerre d’applaudissements.
Le chef de l'Église maronite a souligné en outre qu'il était temps «de changer cette réalité débordante de haine et de méchanceté». «Le Liban ne se construit pas, ne grandit pas, et ne sera pas unifié avec une telle approche qui s’écarte des valeurs de son peuple et de son histoire», a-t-il ajouté.
«Je souhaite que ceux qui sont derrière cette politique et qui ont recours à ces dossiers préfabriqués apprennent de ceux qui les ont précédés et des expériences qui confirment que les injustes n'entrent pas dans l'histoire honorable du Liban», a souligné Béchara Raï, avant de poursuivre: «Le pouvoir essaie en vain d'en faire une simple question de droit. Il est inacceptable de s’en prendre à un évêque sans en référer à sa hiérarchie représentée par le Patriarcat.»
Le patriarche maronite a ensuite rappelé le rôle de l'État consistant à exercer le pouvoir afin de garantir le bien commun, renforcer l'économie nationale, donner de l'espoir à tous, en particulier aux générations futures, et garantir des opportunités d'emploi. A ses yeux, l'objectif de l'action politique est le citoyen. «Nous n'abandonnerons pas notre humanité et n’arrêterons pas de servir l’être humain, quel qu'en soit le prix», a-t-il dit.
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