En lutte depuis dimanche contre trois feux de forêt majeurs à travers tout le pays, la Grèce a été contrainte de procéder à l'évacuation de plusieurs centaines d'habitants et touristes. Le pays souffre, en effet, d'une puissante vague de chaleur, qui a provoqué des incendies sur l'île de Lesbos, dans le parc national de Dadia, et près de Krestina. D'importants moyens ont été mobilisés pour lutter contre les flammes.
La Grèce lutte dimanche contre trois importants incendies de forêts dans le nord, le sud et l'est obligeant à évacuer touristes et habitants, et craint de nouveaux sinistres en raison de la vague de chaleur qui s'est abattue sur le pays.
Sur l'île de Lesbos, près des côtes turques, quelque 200 personnes ont été évacuées dimanche midi du village de Vryssa, où le feu se trouve à environ 500 mètres des habitations, a déclaré le maire adjoint de l'ouest de Lesbos, Andreas Aksis à la radio Skai.
Des femmes âgées ont emporté quelques effets personnels dans des sacs plastique en montant dans les premiers bus pour quitter Vryssa, tandis que d'épais nuages de fumée recouvraient les premières maisons du village.
Des arbres ravagés par le feu (AFP)
En début d'après-midi, le village de Stavros a également été évacué.
L'incendie, qui s'est déclaré samedi, avait déjà provoqué l'évacuation de centaines de touristes et d'habitants de la station balnéaire de Vatera, et continue de faire rage selon les pompiers.
Dimanche matin, des dizaines de pompiers étaient à pied d'œuvre pour contrer les flammes, avec quatre avions bombardiers d'eau et deux hélicoptères.
Au moins quatre habitations ont été détruites, selon la chaîne publique ERT, tandis que plusieurs magasins, hôtels et bars de plage du village ont été endommagés.
Depuis samedi, la Grèce est touchée par une vague de chaleur prévue pour durer dix jours et des températures de 42°C sont attendues dans certaines régions, faisant craindre d'autres incendies.
Dans le nord du pays, plus de 300 pompiers, assistés par des volontaires, continuent de lutter pour le quatrième jour consécutif contre un violent incendie dans le Parc national Dadia, le plus grand site Natura 2000 de Grèce, connu pour sa colonie de vautours.
Le feu, exceptionnellement difficile, selon le porte-parole des pompiers Yiannis Artopoios, a forcé les autorités à évacuer le village de Dadia samedi soir. Il a déjà détruit près de 500 hectares de forêt.
Le feu a atteint l'observatoire des rapaces et se rapprochait des bâtiments d'une unité de gestion de la zone protégée.
"La chose la plus importante pour nous est la sécurité des villageois et toutes les forces seront déployées sur place", a assuré le gouverneur d'Evros, Dimitris Petrovits, à l'agence de presse Athens News Agency.
Le soin apporté aux animaux blessés est une priorité absolue pour les autorités, a-t-il ajouté.
Violent incendie au nord d'Athènes (AFP)
A l'ouest de la péninsule du Péloponnèse, dans l'Elide, un feu qui a démarré samedi après-midi près de Krestina a entraîné l'évacuation des villages de Krestina, Makrissia et Skilountia.
Un camps de vacances pour enfants a également été évacué à Frixa, a précisé Vassilis Giannopoulos, vice-gouverneur de l'Elide, à Athens News Agency.
Plus de 70 pompiers sont déployés sur la zone pour éteindre l'incendie, au moyen de 24 véhicules, deux avions bombardiers et un hélicoptère.
Plus au sud, sur l'île de Crète, un incendie s'est déclaré près de Festos et brûlait à l'intérieur d'un ravin.
Mercredi, un feu de forêt dans des montagnes près d'Athènes avait endommagé des habitations et forcé plusieurs centaines de personnes à partir, à quelques kilomètres du village côtier de Mati, théâtre en 2018 de la pire catastrophe provoquée par un feu de forêt en Grèce, qui avait fait 102 morts.
La multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes est une conséquence directe du réchauffement climatique selon les scientifiques, les émissions de gaz à effet de serre augmentant à la fois leur intensité, leur durée et leur fréquence.
L'année dernière, une précédente vague de chaleur et des feux de forêt avaient détruit 103.000 hectares et causé la mort de trois personnes en Grèce.
Avec AFP
La Grèce lutte dimanche contre trois importants incendies de forêts dans le nord, le sud et l'est obligeant à évacuer touristes et habitants, et craint de nouveaux sinistres en raison de la vague de chaleur qui s'est abattue sur le pays.
Sur l'île de Lesbos, près des côtes turques, quelque 200 personnes ont été évacuées dimanche midi du village de Vryssa, où le feu se trouve à environ 500 mètres des habitations, a déclaré le maire adjoint de l'ouest de Lesbos, Andreas Aksis à la radio Skai.
Des femmes âgées ont emporté quelques effets personnels dans des sacs plastique en montant dans les premiers bus pour quitter Vryssa, tandis que d'épais nuages de fumée recouvraient les premières maisons du village.
Des arbres ravagés par le feu (AFP)
En début d'après-midi, le village de Stavros a également été évacué.
L'incendie, qui s'est déclaré samedi, avait déjà provoqué l'évacuation de centaines de touristes et d'habitants de la station balnéaire de Vatera, et continue de faire rage selon les pompiers.
Dimanche matin, des dizaines de pompiers étaient à pied d'œuvre pour contrer les flammes, avec quatre avions bombardiers d'eau et deux hélicoptères.
Au moins quatre habitations ont été détruites, selon la chaîne publique ERT, tandis que plusieurs magasins, hôtels et bars de plage du village ont été endommagés.
Depuis samedi, la Grèce est touchée par une vague de chaleur prévue pour durer dix jours et des températures de 42°C sont attendues dans certaines régions, faisant craindre d'autres incendies.
D'importants moyens mobilisés
Dans le nord du pays, plus de 300 pompiers, assistés par des volontaires, continuent de lutter pour le quatrième jour consécutif contre un violent incendie dans le Parc national Dadia, le plus grand site Natura 2000 de Grèce, connu pour sa colonie de vautours.
Le feu, exceptionnellement difficile, selon le porte-parole des pompiers Yiannis Artopoios, a forcé les autorités à évacuer le village de Dadia samedi soir. Il a déjà détruit près de 500 hectares de forêt.
Le feu a atteint l'observatoire des rapaces et se rapprochait des bâtiments d'une unité de gestion de la zone protégée.
"La chose la plus importante pour nous est la sécurité des villageois et toutes les forces seront déployées sur place", a assuré le gouverneur d'Evros, Dimitris Petrovits, à l'agence de presse Athens News Agency.
Le soin apporté aux animaux blessés est une priorité absolue pour les autorités, a-t-il ajouté.
Violent incendie au nord d'Athènes (AFP)
A l'ouest de la péninsule du Péloponnèse, dans l'Elide, un feu qui a démarré samedi après-midi près de Krestina a entraîné l'évacuation des villages de Krestina, Makrissia et Skilountia.
Un camps de vacances pour enfants a également été évacué à Frixa, a précisé Vassilis Giannopoulos, vice-gouverneur de l'Elide, à Athens News Agency.
Plus de 70 pompiers sont déployés sur la zone pour éteindre l'incendie, au moyen de 24 véhicules, deux avions bombardiers et un hélicoptère.
Plus au sud, sur l'île de Crète, un incendie s'est déclaré près de Festos et brûlait à l'intérieur d'un ravin.
Mercredi, un feu de forêt dans des montagnes près d'Athènes avait endommagé des habitations et forcé plusieurs centaines de personnes à partir, à quelques kilomètres du village côtier de Mati, théâtre en 2018 de la pire catastrophe provoquée par un feu de forêt en Grèce, qui avait fait 102 morts.
La multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes est une conséquence directe du réchauffement climatique selon les scientifiques, les émissions de gaz à effet de serre augmentant à la fois leur intensité, leur durée et leur fréquence.
L'année dernière, une précédente vague de chaleur et des feux de forêt avaient détruit 103.000 hectares et causé la mort de trois personnes en Grèce.
Avec AFP
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