Mardi, l'ancien président américain Donald Trump a prononcé un discours au sein de l'American First Policy Institute à Washington. Il a présenté un plan d'action pour les élections présidentielles de 2024. Particulièrement remonté contre son successeur Joe Biden, Trump a dressé un portrait apocalyptique du pays. Il a également évoqué ses thèmes de prédilection, comme la lutte contre l'immigration et la criminalité.
Donald Trump, de retour à Washington pour la première fois depuis son départ tumultueux de la Maison Blanche, a livré mardi un discours digne d'un candidat en campagne, flirtant ostensiblement avec l'idée de briguer un nouveau mandat.
Le mur à la frontière californienne avec le Mexique pour lutter contre l'immigration illégale (AFP)
Invité par l'America First Policy Institute, un cercle de réflexion géré par ses alliés, le milliardaire de 76 ans a présenté un plan d'action pour le "président républicain qui regagnera la Maison Blanche en 2024".
Pendant plus d'une heure et demie, il a repris ses thèmes de prédilection -- notamment la lutte contre l'immigration et la criminalité -- tout en attaquant férocement son successeur Joe Biden, accusé d'avoir "mis les Etats-Unis à genoux".
Après avoir dressé un portrait apocalyptique du pays, il a glissé: "L'histoire est loin d'être terminée et on se prépare pour un retour incroyable, on n'a pas d'autre choix."
Depuis son départ de la Maison Blanche, il n'avait pas remis les pieds dans la capitale fédérale, tout en restant au cœur des attentions d'une commission d'enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur son rôle dans cet assaut qui a choqué le monde entier.
Interrogé le même jour sur la chaîne NBC, le ministre de la Justice Merrick Garland n'a pas écarté la possibilité de poursuivre Donald Trump.
Le ministre américain de la Justice Merrick Garland (AFP)
"Nous avons l'intention de faire rendre des comptes à quiconque est responsable pénalement pour (son rôle dans) les événements autour du 6 janvier, dans une quelconque tentative d'interférer avec le transfert légal du pouvoir d'une administration à l'autre", a-t-il dit.
"Tout ça est un coup monté", la commission ne compte "que des voyous et des pirates", a rétorqué mardi Donald Trump, très combatif. "Ils veulent m'atteindre pour que je ne sois plus capable de travailler pour vous, mais je ne crois pas que ça va marcher", a-t-il ajouté avec un sourire aux lèvres.
"Quatre ans de plus", a alors scandé la salle en l'applaudissant, référence à la durée d'un éventuel nouveau mandat.
Hasard du calendrier, son ancien vice-président Mike Pence était lui aussi en visite à Washington mardi, où il a profité d'un discours devant de jeunes conservateurs pour marquer sa différence avec Donald Trump.
"Nous ne sommes pas d'accord sur les priorités", a-t-il déclaré en déroulant un programme axé sur la lutte contre l'avortement et la protection du droit au port d'armes et des libertés religieuses.
"Il est absolument indispensable (...) de ne pas céder à la tentation de regarder derrière soi" et "de se tourner vers l'avenir", a ajouté ce conservateur chrétien, qui reproche à l'ancien président de consacrer trop de temps à contester le résultat de l'élection de 2020.
L'ancien vice-président américain Mike Pence en meetings dans l'Arizona (AFP)
Donald Trump n'a jamais concédé sa défaite. Evoquant, sans aucune preuve, des "fraudes électorales massives", il consacre depuis deux ans l'essentiel de ses interventions publiques à dénoncer "une élection volée".
Il a toutefois mis mardi ce discours en sourdine. "Je dis toujours que j'ai été candidat une première fois et que j'ai gagné, puis que j'ai été candidat une seconde fois et que j'ai remporté encore plus de voix", s'est-il contenté de déclarer.
Avant d'ajouter, "je vais peut-être devoir le faire une troisième fois!", en promettant des "détails" dans les semaines à venir.
Son discours a été suivi au plus haut niveau. "Vous direz peut-être que je suis vieux jeu, mais je ne crois pas qu'inciter une foule à attaquer des policiers montre un +respect pour la loi+", a commenté sur Twitter Joe Biden.
"Si on est pro-insurrection, on ne peut pas être pro-policier, ni pro-démocratie, ni pro-Américain", a poursuivi le président de 79 ans, qui pourrait aussi briguer un second mandat en 2024.
Avec AFP
Donald Trump, de retour à Washington pour la première fois depuis son départ tumultueux de la Maison Blanche, a livré mardi un discours digne d'un candidat en campagne, flirtant ostensiblement avec l'idée de briguer un nouveau mandat.
Le mur à la frontière californienne avec le Mexique pour lutter contre l'immigration illégale (AFP)
Invité par l'America First Policy Institute, un cercle de réflexion géré par ses alliés, le milliardaire de 76 ans a présenté un plan d'action pour le "président républicain qui regagnera la Maison Blanche en 2024".
Pendant plus d'une heure et demie, il a repris ses thèmes de prédilection -- notamment la lutte contre l'immigration et la criminalité -- tout en attaquant férocement son successeur Joe Biden, accusé d'avoir "mis les Etats-Unis à genoux".
Après avoir dressé un portrait apocalyptique du pays, il a glissé: "L'histoire est loin d'être terminée et on se prépare pour un retour incroyable, on n'a pas d'autre choix."
Depuis son départ de la Maison Blanche, il n'avait pas remis les pieds dans la capitale fédérale, tout en restant au cœur des attentions d'une commission d'enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur son rôle dans cet assaut qui a choqué le monde entier.
Interrogé le même jour sur la chaîne NBC, le ministre de la Justice Merrick Garland n'a pas écarté la possibilité de poursuivre Donald Trump.
Le ministre américain de la Justice Merrick Garland (AFP)
"Nous avons l'intention de faire rendre des comptes à quiconque est responsable pénalement pour (son rôle dans) les événements autour du 6 janvier, dans une quelconque tentative d'interférer avec le transfert légal du pouvoir d'une administration à l'autre", a-t-il dit.
"Quatre ans de plus"
"Tout ça est un coup monté", la commission ne compte "que des voyous et des pirates", a rétorqué mardi Donald Trump, très combatif. "Ils veulent m'atteindre pour que je ne sois plus capable de travailler pour vous, mais je ne crois pas que ça va marcher", a-t-il ajouté avec un sourire aux lèvres.
"Quatre ans de plus", a alors scandé la salle en l'applaudissant, référence à la durée d'un éventuel nouveau mandat.
Hasard du calendrier, son ancien vice-président Mike Pence était lui aussi en visite à Washington mardi, où il a profité d'un discours devant de jeunes conservateurs pour marquer sa différence avec Donald Trump.
"Nous ne sommes pas d'accord sur les priorités", a-t-il déclaré en déroulant un programme axé sur la lutte contre l'avortement et la protection du droit au port d'armes et des libertés religieuses.
"Il est absolument indispensable (...) de ne pas céder à la tentation de regarder derrière soi" et "de se tourner vers l'avenir", a ajouté ce conservateur chrétien, qui reproche à l'ancien président de consacrer trop de temps à contester le résultat de l'élection de 2020.
L'ancien vice-président américain Mike Pence en meetings dans l'Arizona (AFP)
Donald Trump n'a jamais concédé sa défaite. Evoquant, sans aucune preuve, des "fraudes électorales massives", il consacre depuis deux ans l'essentiel de ses interventions publiques à dénoncer "une élection volée".
Il a toutefois mis mardi ce discours en sourdine. "Je dis toujours que j'ai été candidat une première fois et que j'ai gagné, puis que j'ai été candidat une seconde fois et que j'ai remporté encore plus de voix", s'est-il contenté de déclarer.
Avant d'ajouter, "je vais peut-être devoir le faire une troisième fois!", en promettant des "détails" dans les semaines à venir.
Tweet acerbe de Biden
Son discours a été suivi au plus haut niveau. "Vous direz peut-être que je suis vieux jeu, mais je ne crois pas qu'inciter une foule à attaquer des policiers montre un +respect pour la loi+", a commenté sur Twitter Joe Biden.
"Si on est pro-insurrection, on ne peut pas être pro-policier, ni pro-démocratie, ni pro-Américain", a poursuivi le président de 79 ans, qui pourrait aussi briguer un second mandat en 2024.
Avec AFP
Lire aussi
Commentaires