Les Bleues ont encore vu leur rêve de titre s'envoler, terrassées par des Allemandes (2-1) plus efficaces et portées par l'élan de leur histoire, mercredi en demi-finale de l'Euro à Milton Keynes, un nouveau balbutiement ou un contretemps pour une génération talentueuse.
Sonnées, les mains sur les hanches, les Françaises avaient la tête basse au coup de sifflet final, au moment où les Allemandes ont laissé éclater leur joie, les bras en l'air.
L'équipe de France échoue aux portes de la finale, comme au Mondial-2011 en Allemagne et aux JO-2012 à Londres, et elle va ramener ses regrets à la maison, après avoir déjoué dans le jeu et déchanté dans ses ambitions.
Dimanche (19h00, Beyrouth) à Wembley, le choc s'annonce passionnant entre des Allemandes conquérantes et des Lionnesses déchaînées, portées par leurs supporters et leur victoire nette et sans bavure contre les Suédoises (4-0), mardi lors de la première demi-finale.
"Tirer des leçons"
Les Bleues, elles, chutent de haut et elles doivent reporter leurs espoirs sur les tournois à venir: la Coupe du monde 2023 en Australie et Nouvelle-Zélande, les Jeux olympiques 2024 à Paris et l'Euro-2025, que la Fédération française de football aimerait organiser.
Son président Noël Le Graët avait fixé le "dernier carré" comme l'objectif à atteindre pour la sélectionneuse Corinne Diacre, dont le contrat arrive à échéance, et sa parole sera forcément attendue dans les heures à venir.
La mélodie de "Sweet Dreams" (doux rêves) diffusée en avant-match au Stadium MK n'aura pas porté bonheur aux Françaises, qui repartent d'Angleterre avec un goût amer.
"Les principaux regrets, je pense que c'est surtout le manque d'efficacité, encore aujourd'hui. Malheureusement, ça arrive, mais on va en tirer des leçons pour les prochaines compétitions", a réagi Kadidiatou Diani au micro de Canal+.
Dans un sommet d'intensité, accroché et tendu, les partenaires de Wendie Renard ont souffert comme rarement face à la défense compacte et au milieu coriace des Allemandes, fluides dans les transitions, habiles dans les déviations et dangereuses sur coups de pied arrêtés.
Popp intenable
La gardienne Pauline Peyraud-Magnin a pris des coups et sauvé la mise à plusieurs reprises, notamment sur une superbe envolée après un coup franc direct d'Alexandra Popp (22e).
Elle n'a rien pu faire, en revanche, quand l'attaquante de Wolfsburg a surgi devant Eve Perisset pour catapulter le ballon au fond de ses filets (40e, 1-0).
Renard a rameuté ses troupes, en cercle, pour tenter de sonner la révolte. Et celle-ci est venue du pied droit de Diani. L'ailière du PSG a tiré un missile, repoussé par le poteau mais entré dans la cage de Merle Frohms avec l'aide du dos de la gardienne (44e, 1-1).
Les Françaises ont retrouvé du tonus et un peu plus de maîtrise en seconde période, bien aidées par les entrées des jokers Clara Mateo et Selma Bacha, déjà très en vue lors du quart de finale remporté en prolongation face aux Pays-Bas (1-0 a.p.), championnes sortantes.
A 21 ans, la seconde a encore montré qu'elle était bien plus qu'une remplaçante. Frohms a boxé une première tentative (63e) de la Lyonnaise, qui a réalisé une superbe reprise de peu à côté (79e) et trouvé sur corner la tête de Renard (64e), repoussée par la gardienne.
Las, l'Allemagne n'a de son côté pas laissé passer sa chance. L'inoxydable Popp a puni les Bleues d'une tête rageuse (76e, 1-0), validée après recours à l'assistance vidéo.
L'histoire est belle pour l'avant-centre de 31 ans, absente en 2013 et 2017 sur blessure, et dont le premier Euro a encore été menacé après une grave blessure à un genou en avril 2021. La N.11 a profité du report de la compétition d'une année, en raison de la crise sanitaire, pour briller: elle a marqué à chaque match de l'Euro anglais.
Avec elle, l'Allemagne peut rêver de remonter sur le toit de l'Europe. La Frauen-Nationalmannschaft a abandonné son trône en 2017, éliminée en quarts après avoir remporté les six éditions précédentes.
Sonnées, les mains sur les hanches, les Françaises avaient la tête basse au coup de sifflet final, au moment où les Allemandes ont laissé éclater leur joie, les bras en l'air.
L'équipe de France échoue aux portes de la finale, comme au Mondial-2011 en Allemagne et aux JO-2012 à Londres, et elle va ramener ses regrets à la maison, après avoir déjoué dans le jeu et déchanté dans ses ambitions.
Dimanche (19h00, Beyrouth) à Wembley, le choc s'annonce passionnant entre des Allemandes conquérantes et des Lionnesses déchaînées, portées par leurs supporters et leur victoire nette et sans bavure contre les Suédoises (4-0), mardi lors de la première demi-finale.
"Tirer des leçons"
Les Bleues, elles, chutent de haut et elles doivent reporter leurs espoirs sur les tournois à venir: la Coupe du monde 2023 en Australie et Nouvelle-Zélande, les Jeux olympiques 2024 à Paris et l'Euro-2025, que la Fédération française de football aimerait organiser.
Son président Noël Le Graët avait fixé le "dernier carré" comme l'objectif à atteindre pour la sélectionneuse Corinne Diacre, dont le contrat arrive à échéance, et sa parole sera forcément attendue dans les heures à venir.
La mélodie de "Sweet Dreams" (doux rêves) diffusée en avant-match au Stadium MK n'aura pas porté bonheur aux Françaises, qui repartent d'Angleterre avec un goût amer.
"Les principaux regrets, je pense que c'est surtout le manque d'efficacité, encore aujourd'hui. Malheureusement, ça arrive, mais on va en tirer des leçons pour les prochaines compétitions", a réagi Kadidiatou Diani au micro de Canal+.
Dans un sommet d'intensité, accroché et tendu, les partenaires de Wendie Renard ont souffert comme rarement face à la défense compacte et au milieu coriace des Allemandes, fluides dans les transitions, habiles dans les déviations et dangereuses sur coups de pied arrêtés.
Popp intenable
La gardienne Pauline Peyraud-Magnin a pris des coups et sauvé la mise à plusieurs reprises, notamment sur une superbe envolée après un coup franc direct d'Alexandra Popp (22e).
Elle n'a rien pu faire, en revanche, quand l'attaquante de Wolfsburg a surgi devant Eve Perisset pour catapulter le ballon au fond de ses filets (40e, 1-0).
Renard a rameuté ses troupes, en cercle, pour tenter de sonner la révolte. Et celle-ci est venue du pied droit de Diani. L'ailière du PSG a tiré un missile, repoussé par le poteau mais entré dans la cage de Merle Frohms avec l'aide du dos de la gardienne (44e, 1-1).
Les Françaises ont retrouvé du tonus et un peu plus de maîtrise en seconde période, bien aidées par les entrées des jokers Clara Mateo et Selma Bacha, déjà très en vue lors du quart de finale remporté en prolongation face aux Pays-Bas (1-0 a.p.), championnes sortantes.
A 21 ans, la seconde a encore montré qu'elle était bien plus qu'une remplaçante. Frohms a boxé une première tentative (63e) de la Lyonnaise, qui a réalisé une superbe reprise de peu à côté (79e) et trouvé sur corner la tête de Renard (64e), repoussée par la gardienne.
Las, l'Allemagne n'a de son côté pas laissé passer sa chance. L'inoxydable Popp a puni les Bleues d'une tête rageuse (76e, 1-0), validée après recours à l'assistance vidéo.
L'histoire est belle pour l'avant-centre de 31 ans, absente en 2013 et 2017 sur blessure, et dont le premier Euro a encore été menacé après une grave blessure à un genou en avril 2021. La N.11 a profité du report de la compétition d'une année, en raison de la crise sanitaire, pour briller: elle a marqué à chaque match de l'Euro anglais.
Avec elle, l'Allemagne peut rêver de remonter sur le toit de l'Europe. La Frauen-Nationalmannschaft a abandonné son trône en 2017, éliminée en quarts après avoir remporté les six éditions précédentes.
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