Pour son Stand Up « Ana Msh Emm Hada » -Je ne suis la mère de personne-, titre clin d’œil à une blague familiale, Stéphanie Ghalbouni présente sa première le 31 juillet à 21 heures au Théâtre Le Monnot. Elle partage ses pensées avec Ici Beyrouth. La directrice du théâtre, productrice, actrice et auteure Josyane Boulos, nous parle de ce nouvel espace qu’offre désormais Le Monnot aux jeunes talents.
Comment tout cela a commencé ?
Depuis ma tendre enfance, j’aime le théâtre, J’ai fait des études d’audiovisuel et j'ai intégré le Drama Club à l’université pour une durée de 4 ans. J’ai suivi de nombreux ateliers et cela m’a révélé encore plus ma passion pour le théâtre. J’ai réalisé le pouvoir de l’énergie que je pouvais transmettre aux gens.
Je pratique le Stand Up depuis février 2012. Il y avait un nouveau groupe de comédiens qui voulait vérifier s’il y avait des personnes au Liban qui pourraient être intéressées de les rejoindre. Ils ont organisé une compétition. Voilà comment tout a commencé par hasard. Ce n’était pas mon rêve de devenir une comédienne de Stand Up. Je ne savais pas comment on écrivait une anecdote, comment elle était constituée, ni quelles en étaient les composantes ; le sujet, le build up, le punch line… C’est en cours de route que je me suis appliquée à les connaître.
Jouer au Monnot, quel effet cela vous fait-il ?
Ce n’est pas la première fois que je me retrouve sur scène ; j’avais fait l’atelier du Je en 2012, ma première « une heure » a été faite sur scène. Pour une première « une heure » de comédie, c’est la première fois que je la fais au théâtre Monnot. Le public de Monnot est différent ; chaque endroit a sa propre audience et ce qui m’importe le plus, c’est de pouvoir donner le meilleur de moi au public. J’attends impatiemment le Jour J !
Quelle est votre source d’inspiration et les sujets que vous abordez ?
Être comédienne de Stand Up n’est pas chose facile. Il est très difficile de pouvoir faire rire les gens et cela amène une satisfaction intérieure ; ils peuvent trouver de la ressemblance dans les histoires que je raconte. Les observations alimentent ma performance. Mes sujets concernent la famille, la vie personnelle, les expériences amoureuses et professionnelles ainsi que des histoires qui concernent tout le monde. Mes sujets peuvent intéresser toute personne à partir de 18 ans.
Comment vous préparez-vous à passer en scène ?
Je suis une personne très anxieuse ; je me prépare beaucoup en amont que ce soit pour le théâtre, les pubs, ou à awk.work, le club de comédie où l’on joue. J’ai peur de me tromper, d’oublier ; je suis une personne qui oublie beaucoup parce que l’anecdote est corrigée mille fois, après le Open Mike où l’on teste son contenu, pour ensuite le développer pour une Comedy Night pour enfin aboutir au meilleur résultat. L’interaction du public sert également à alimenter le contenu. Donc, je travaille tous les soirs, j’écris chaque soir entre 10 et 30 minutes, pas nécessairement du comique, afin de nourrir mon imagination et de garder le fil. Mon but est de donner le meilleur de moi-même au public et d’aboutir à la meilleure version lors du passage en scène. Chaque mardi et jeudi, je fais des exercices de comédie avec une pote comédienne : Sahar Ballout afin de ne pas perdre le fil. Qu’y a-t-il de mieux que de communiquer de la bonne humeur au public, surtout que les gens ont le plus besoin d’un sourire actuellement ?
Les mots de Josiane Boulos, « faiseuse de théâtre » et directrice du Théâtre Le Monnot
J’ai eu le coup de cœur pour Stéphanie Ghalbouni. Ce qui m’a interpellée dans la personnalité de Stéphanie Ghalbouni, c’est qu’elle est une actrice. Son jeu n’est pas que du Stand Up. Elle change de caractère, de voix, elle use de son corps et de son visage, elle incarne des personnages. Elle peut facilement jouer sans micro ; elle a une voix qui porte. C’est une actrice qui peut aller très loin si elle est bien dirigée et bien produite. Son texte relève du populaire sans tomber dans le vulgaire.
Une loupe sur la nouvelle image du théâtre Le Monnot
Le Monnot a toujours eu cette image d’un théâtre francophone, réservé aux élites, alors que le théâtre est un outil fédérateur où tout le monde devrait se sentir chez soi. C’est l’endroit où l’on peut faire un pas vers l’autre dans un même espace qui regroupe les différentes classes sociales et cultures, un Melting Pot où le quatrième mur n’existe pas. Nous avons accueilli les étudiants en Master de Théâtre de l’UL pour venir présenter leurs diplômes de fin d’année pour un prix -très- abordable. C’était salle comble. Cela renforce l’idée d’un théâtre ouvert aux jeunes, loin d’être élitiste et que francophone.
Aux personnes qui ont besoin de conseils pour leurs pièces en ce qui concerne le corpus et la production, ou de me proposer de nouvelles idées, ma porte est toujours ouverte !
Comment tout cela a commencé ?
Depuis ma tendre enfance, j’aime le théâtre, J’ai fait des études d’audiovisuel et j'ai intégré le Drama Club à l’université pour une durée de 4 ans. J’ai suivi de nombreux ateliers et cela m’a révélé encore plus ma passion pour le théâtre. J’ai réalisé le pouvoir de l’énergie que je pouvais transmettre aux gens.
Je pratique le Stand Up depuis février 2012. Il y avait un nouveau groupe de comédiens qui voulait vérifier s’il y avait des personnes au Liban qui pourraient être intéressées de les rejoindre. Ils ont organisé une compétition. Voilà comment tout a commencé par hasard. Ce n’était pas mon rêve de devenir une comédienne de Stand Up. Je ne savais pas comment on écrivait une anecdote, comment elle était constituée, ni quelles en étaient les composantes ; le sujet, le build up, le punch line… C’est en cours de route que je me suis appliquée à les connaître.
Jouer au Monnot, quel effet cela vous fait-il ?
Ce n’est pas la première fois que je me retrouve sur scène ; j’avais fait l’atelier du Je en 2012, ma première « une heure » a été faite sur scène. Pour une première « une heure » de comédie, c’est la première fois que je la fais au théâtre Monnot. Le public de Monnot est différent ; chaque endroit a sa propre audience et ce qui m’importe le plus, c’est de pouvoir donner le meilleur de moi au public. J’attends impatiemment le Jour J !
Quelle est votre source d’inspiration et les sujets que vous abordez ?
Être comédienne de Stand Up n’est pas chose facile. Il est très difficile de pouvoir faire rire les gens et cela amène une satisfaction intérieure ; ils peuvent trouver de la ressemblance dans les histoires que je raconte. Les observations alimentent ma performance. Mes sujets concernent la famille, la vie personnelle, les expériences amoureuses et professionnelles ainsi que des histoires qui concernent tout le monde. Mes sujets peuvent intéresser toute personne à partir de 18 ans.
Comment vous préparez-vous à passer en scène ?
Je suis une personne très anxieuse ; je me prépare beaucoup en amont que ce soit pour le théâtre, les pubs, ou à awk.work, le club de comédie où l’on joue. J’ai peur de me tromper, d’oublier ; je suis une personne qui oublie beaucoup parce que l’anecdote est corrigée mille fois, après le Open Mike où l’on teste son contenu, pour ensuite le développer pour une Comedy Night pour enfin aboutir au meilleur résultat. L’interaction du public sert également à alimenter le contenu. Donc, je travaille tous les soirs, j’écris chaque soir entre 10 et 30 minutes, pas nécessairement du comique, afin de nourrir mon imagination et de garder le fil. Mon but est de donner le meilleur de moi-même au public et d’aboutir à la meilleure version lors du passage en scène. Chaque mardi et jeudi, je fais des exercices de comédie avec une pote comédienne : Sahar Ballout afin de ne pas perdre le fil. Qu’y a-t-il de mieux que de communiquer de la bonne humeur au public, surtout que les gens ont le plus besoin d’un sourire actuellement ?
Les mots de Josiane Boulos, « faiseuse de théâtre » et directrice du Théâtre Le Monnot
J’ai eu le coup de cœur pour Stéphanie Ghalbouni. Ce qui m’a interpellée dans la personnalité de Stéphanie Ghalbouni, c’est qu’elle est une actrice. Son jeu n’est pas que du Stand Up. Elle change de caractère, de voix, elle use de son corps et de son visage, elle incarne des personnages. Elle peut facilement jouer sans micro ; elle a une voix qui porte. C’est une actrice qui peut aller très loin si elle est bien dirigée et bien produite. Son texte relève du populaire sans tomber dans le vulgaire.
Une loupe sur la nouvelle image du théâtre Le Monnot
Le Monnot a toujours eu cette image d’un théâtre francophone, réservé aux élites, alors que le théâtre est un outil fédérateur où tout le monde devrait se sentir chez soi. C’est l’endroit où l’on peut faire un pas vers l’autre dans un même espace qui regroupe les différentes classes sociales et cultures, un Melting Pot où le quatrième mur n’existe pas. Nous avons accueilli les étudiants en Master de Théâtre de l’UL pour venir présenter leurs diplômes de fin d’année pour un prix -très- abordable. C’était salle comble. Cela renforce l’idée d’un théâtre ouvert aux jeunes, loin d’être élitiste et que francophone.
Aux personnes qui ont besoin de conseils pour leurs pièces en ce qui concerne le corpus et la production, ou de me proposer de nouvelles idées, ma porte est toujours ouverte !
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