La superstar américaine Beyoncé va devoir réenregistrer une chanson de son tout dernier album après de vives critiques sur les réseaux sociaux visant son utilisation d’un mot d’argot considéré comme une insulte par des personnes handicapées.
C’est une phrase du titre Heated de l’album Renaissance sorti vendredi qui a déclenché l’ire de personnes souffrant de handicaps moteurs : la "reine" Beyoncé y chante Spazzin on that ass, spazz on that ass.
Le terme « spaz » en anglais, dérivé de l’adjectif « spastic » (« spastique »), peut être utilisé pour se moquer de personnes souffrant d’une infirmité motrice cérébrale et peut être associé au sens large aux termes « crétin », « dérangé » ou encore « empoté ».
Aux États-Unis, le mot « spaz » est peu fréquent et semble plutôt qualifier une personne jugée « hors de contrôle » ou qui agit de manière « erratique ».
Pour tenter d’éteindre un début d’incendie sur les réseaux sociaux, Beyoncé va réenregistrer la chanson incriminée en « remplaçant » le terme « spaz », a confirmé une porte-parole de l’artiste en assurant dans un courriel que « le mot n’avait pas été utilisé de manière intentionnelle pour blesser ».
Le titre Heated a été écrit en collaboration avec le rappeur canadien Drake.
Exactement la même histoire est arrivée en juin à la chanteuse américaine Lizzo qui a dû réenregistrer son titre Grrrls pour supprimer le même terme argotique « spaz ».
Pour la militante australienne Hannah Diviney, qui s’exprimait sur Twitter, l’usage de ce terme par Beyoncé « me fait l’effet d’une gifle, pour la communauté des personnes handicapées et pour les avancées réalisées avec Lizzo ». Elle a promis de « continuer de dire à toute l’industrie musicale de “faire mieux” jusqu’à ce que les insultes “validistes” disparaissent de la musique ».
Événement musical de l’été, Beyoncé a sorti son septième album solo vendredi. Six ans après Lemonade, devenu un classique, les fans ont retrouvé leur « Queen B » en pleine Renaissance, titre de cet album de 16 morceaux destinés à un monde qui recommence à faire la fête après la pandémie.
« Faire cet album m’a permis de rêver et de m’évader pendant une période effrayante pour le monde. Il m’a permis de me sentir libre et aventurière à une époque où peu de choses bougeaient », a écrit Beyoncé, bientôt 41 ans, à ses 270 millions d’abonnés sur Instagram.
AFP
C’est une phrase du titre Heated de l’album Renaissance sorti vendredi qui a déclenché l’ire de personnes souffrant de handicaps moteurs : la "reine" Beyoncé y chante Spazzin on that ass, spazz on that ass.
Le terme « spaz » en anglais, dérivé de l’adjectif « spastic » (« spastique »), peut être utilisé pour se moquer de personnes souffrant d’une infirmité motrice cérébrale et peut être associé au sens large aux termes « crétin », « dérangé » ou encore « empoté ».
Aux États-Unis, le mot « spaz » est peu fréquent et semble plutôt qualifier une personne jugée « hors de contrôle » ou qui agit de manière « erratique ».
Pour tenter d’éteindre un début d’incendie sur les réseaux sociaux, Beyoncé va réenregistrer la chanson incriminée en « remplaçant » le terme « spaz », a confirmé une porte-parole de l’artiste en assurant dans un courriel que « le mot n’avait pas été utilisé de manière intentionnelle pour blesser ».
Le titre Heated a été écrit en collaboration avec le rappeur canadien Drake.
Exactement la même histoire est arrivée en juin à la chanteuse américaine Lizzo qui a dû réenregistrer son titre Grrrls pour supprimer le même terme argotique « spaz ».
Pour la militante australienne Hannah Diviney, qui s’exprimait sur Twitter, l’usage de ce terme par Beyoncé « me fait l’effet d’une gifle, pour la communauté des personnes handicapées et pour les avancées réalisées avec Lizzo ». Elle a promis de « continuer de dire à toute l’industrie musicale de “faire mieux” jusqu’à ce que les insultes “validistes” disparaissent de la musique ».
Événement musical de l’été, Beyoncé a sorti son septième album solo vendredi. Six ans après Lemonade, devenu un classique, les fans ont retrouvé leur « Queen B » en pleine Renaissance, titre de cet album de 16 morceaux destinés à un monde qui recommence à faire la fête après la pandémie.
« Faire cet album m’a permis de rêver et de m’évader pendant une période effrayante pour le monde. Il m’a permis de me sentir libre et aventurière à une époque où peu de choses bougeaient », a écrit Beyoncé, bientôt 41 ans, à ses 270 millions d’abonnés sur Instagram.
AFP
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