Défintion du Petit Robert :
_«iel, iels - Pronom personnel non-genré, sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne, quel que soit son genre. L’usage du pronom iel est exclusif pour la communication inclusive.
On écrit aussi, - iels, ielles»
_ Si! Si! Le Petit Robert nouveau est arrivé. Avec son lot de mots récemment introduits.
Tu t’imagines un peu la tête de ces érudits de la langue française réunis en brainstorming à cogiter laborieusement pour décider de comment on pourrait se référer au 3e genre. Ils en ont eu du taf.
Mais ce qu’iels ne nous disent pas (j’utilise le pronom «iels» par respect à ces sieurdames ou damesieurs pour le cas où il y aurait parmi ielles des personnes du 3e genre), c’est comment utiliser les règles de grammaire et de conjugaison avec ce nouveau pronom.
Est-ce qu’on devrait dire, sans risque de se tromper, iel est beau ou iel est belle? Ou bien alors bielle ! Sinon, tu fais comment, quand un homme, une femme et un pangenre se rencontrent? Est-ce que tu peux toujours dire «ils» se sont réunis? Ou ce serait un outrage aux féministes qui verraient là encore une assertion de la suprématie masculine?
On appellerait alors ça, la rencontre du 3e genre.
Je sais, c’est un peu compliqué. Mais t’inquiète, la francophonie est sauve. Mais pas plus saine que toi et moi.
Ces doctes de la langue de Molière l’ont promis, juré, craché ; ils n’ont pas fait dans le wokisme. Mais si, tu sais, le «wok», ce nouveau terme venu droit des Êtaz qui «désigne le fait d’être conscient des problèmes liés à la justice sociale et à l’égalité raciale et sexuelle». Et qui, en raison de son adoption croissante au-delà de ses origines afro-américaines, est devenu une expression fourre-tout utilisée pour dénigrer des idées progressistes, souvent centrées sur la défense des droits de groupes minoritaires. À l’instar du mouvement Black Lives Matter, ou encore les campagnes sur les questions relatives à la condition féminine (comme le mouvement #MeToo) et aux droits LGBTQ – on devrait peut-être rajouter un ‘I’ pour iel!
Ou comme dirait mon pote Lou Reed : «Take a Wok on the wild side.»
_«iel, iels - Pronom personnel non-genré, sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne, quel que soit son genre. L’usage du pronom iel est exclusif pour la communication inclusive.
On écrit aussi, - iels, ielles»
_ Si! Si! Le Petit Robert nouveau est arrivé. Avec son lot de mots récemment introduits.
Tu t’imagines un peu la tête de ces érudits de la langue française réunis en brainstorming à cogiter laborieusement pour décider de comment on pourrait se référer au 3e genre. Ils en ont eu du taf.
Mais ce qu’iels ne nous disent pas (j’utilise le pronom «iels» par respect à ces sieurdames ou damesieurs pour le cas où il y aurait parmi ielles des personnes du 3e genre), c’est comment utiliser les règles de grammaire et de conjugaison avec ce nouveau pronom.
Est-ce qu’on devrait dire, sans risque de se tromper, iel est beau ou iel est belle? Ou bien alors bielle ! Sinon, tu fais comment, quand un homme, une femme et un pangenre se rencontrent? Est-ce que tu peux toujours dire «ils» se sont réunis? Ou ce serait un outrage aux féministes qui verraient là encore une assertion de la suprématie masculine?
On appellerait alors ça, la rencontre du 3e genre.
Je sais, c’est un peu compliqué. Mais t’inquiète, la francophonie est sauve. Mais pas plus saine que toi et moi.
Ces doctes de la langue de Molière l’ont promis, juré, craché ; ils n’ont pas fait dans le wokisme. Mais si, tu sais, le «wok», ce nouveau terme venu droit des Êtaz qui «désigne le fait d’être conscient des problèmes liés à la justice sociale et à l’égalité raciale et sexuelle». Et qui, en raison de son adoption croissante au-delà de ses origines afro-américaines, est devenu une expression fourre-tout utilisée pour dénigrer des idées progressistes, souvent centrées sur la défense des droits de groupes minoritaires. À l’instar du mouvement Black Lives Matter, ou encore les campagnes sur les questions relatives à la condition féminine (comme le mouvement #MeToo) et aux droits LGBTQ – on devrait peut-être rajouter un ‘I’ pour iel!
Ou comme dirait mon pote Lou Reed : «Take a Wok on the wild side.»
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