Poursuivi jusqu'à son terrain de golf! Trump, fou furieux, a annoncé lundi que son immense résidence de Floride, Mar-a-Lago, avait été "perquisitionnée" par la FBI. L'ex-président, qui faisait payer au contribuable les frais de séjour du "secret service", sa garde présidentielle, lors de son déplacement dans cet hôtel doublé de terrains de golf, aurait caché des documents compromettant de diverses natures. Des lettres de Kim Jong Un, plusieurs documents marqués "secret défense", d'autres qui expliquent ses liens avec l'"insurrection" du 6 janvier 2021. Les Archives nationales assurent que Trump n'avait en aucun cas le droit de partir avec ces cartons bourrés de documents en vertu d'une loi de 1978 (Watergate, rappelez-vous). En tout cas, mis à part les archives et le 6 janvier, deux enquêtes, l'une civile et l'autre pénale, sont menées à New York sur des soupçons de fraudes financières... Ceci n'empêche pas cet absurde personnage d'avoir une popularité intacte et même d'avoir le soutien des républicains, le parti d'Abraham Lincoln et de Dwight Eisenhower, qui se sont "indignés" de l'"instrumentalisation de la justice dans un but politique". Ô temps, ô moeurs au pays de l'oncle Sam.
Des véhicules de police aux portes de Mar-a-Lago, le complexe hôtelier dont une partie abrite une résidence privée de Trump, à Palm Beach, en Floride.
L'ancien président américain Donald Trump a annoncé lundi que sa célèbre résidence de Floride, Mar-a-Lago, avait été "perquisitionnée" par la police fédérale (FBI), se disant victime d'une "persécution politique".
L'ex-dirigeant républicain, lié de près ou de loin à plusieurs dossiers judiciaires, n'a pas précisé la raison de cette perquisition. Mais, selon des médias américains, l'intervention relève d'une enquête sur la mauvaise gestion de documents classifiés, qui avaient été envoyés à Mar-a-Lago.
"Notre nation vit des jours sombres, ma belle demeure, Mar-a-Lago à Palm Beach, en Floride, est assiégée et a été perquisitionnée et occupée par de nombreux agents du FBI", a déclaré Donald Trump dans un communiqué, se disant victime d'une "persécution politique".
"Après avoir travaillé et coopéré avec les agences gouvernementales concernées, cette perquisition non annoncée de mon domicile n'était ni nécessaire ni appropriée", a-t-il affirmé.
Des véhicules de police aux portes de Mar-a-Lago, le complexe hôtelier dont une partie abrite une résidence privée de Trump, à Palm Beach, en Floride.
Des images aériennes de Mar-a-Lago ont montré des voitures de police à l'extérieur de la propriété. Des partisans de Donald Trump se sont également rassemblés à l'extérieur, brandissant des banderoles portant son nom ou des drapeaux américains à son effigie.
"Ils ont même forcé mon coffre-fort!", s'est indigné M. Trump qui ne se trouvait pas sur place, selon le New York Times.
"C'est une faute du procureur, l'instrumentalisation du système judiciaire et une attaque des démocrates de la gauche radicale qui ne veulent désespérément pas que je me présente à la présidence en 2024", a-t-il encore dénoncé selon le quotidien.
Contacté par l'AFP, le FBI, n'a pas confirmé la perquisition, ni souhaité faire de commentaire.
En février, les Archives nationales avaient déclaré avoir dû récupérer en Floride quinze cartons de documents que Donald Trump avait emportés avec lui lors de son départ de Washington en janvier 2021.
Des partisans de l'ex-président ont manifesté près de sa résidence en Floride.
Dans ces boîtes, des lettres de Barack Obama et du leader nord-coréen Kim Jong Un, une carte des États-Unis qui avait fait l'objet d'échanges houleux avec le service météo américain, mais aussi, selon le Washington Post, plusieurs documents marqués "secret défense".
Les Archives nationales assurent que Donald Trump n'avait en aucun cas le droit de partir avec ces cartons : en vertu d'une loi de 1978, tout président américain doit transmettre l'ensemble de ses e-mails, lettres et autres documents de travail à cette agence, chargée de les conserver.
Trump fait l'objet d'une enquête parlementaire pour son rôle dans l'assaut du Capitole en janvier 2021.
Cette agence fédérale avait demandé à la justice américaine d'ouvrir une enquête sur ces faits, selon des médias américains.
Le personnel de la Maison Blanche découvrait aussi régulièrement des liasses de papiers bouchant les toilettes, et soupçonnait le président de vouloir se débarrasser de documents, d'après un livre à paraître d'une journaliste vedette du New York Times.
Des partisans de l'ex-président ont manifesté près de sa résidence en Floride.
L'annonce de la perquisition n'a pas manqué de provoquer l'indignation dans les rangs républicains.
Le chef des conservateurs à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a ainsi dénoncé une "intolérable instrumentalisation à but politique" du ministère de la Justice, promettant une enquête sur son fonctionnement quand les républicains reviendraient au pouvoir.
Une commission parlementaire cherche également à faire la lumière sur le rôle que le milliardaire a joué dans l'assaut contre le Capitole le 6 janvier 2021.
Ce jour-là, des centaines de ses partisans avaient semé la violence et le chaos à l'intérieur du siège du Congrès, retardant la certification de la victoire de Joe Biden à la présidentielle.
Des gardes du corps de Trump portant des cartons de documents lors de son déménagement de la Maison-Blanche.
Le ministère de la Justice enquête sur cette attaque, mais n'a pour l'heure pas engagé de poursuites contre l'ancien président.
Fin juillet, le ministre de la Justice Merrick Garland n'avait toutefois pas écarté cette possibilité.
"Nous avons l'intention de faire rendre des comptes à quiconque est responsable pénalement pour (son rôle dans) les événements autour du 6 janvier, dans une quelconque tentative d'interférer avec le transfert légal du pouvoir d'une administration à l'autre", a-t-il dit.
Enfin, deux enquêtes, l'une civile et l'autre pénale, sont menées à New York sur des soupçons de fraudes financières au sein de la Trump Organization.
Donald Trump, toujours très populaire parmi les républicains, flirte de plus en plus ouvertement avec l'idée de se présenter à l'élection présidentielle de 2024.
Avec AFP
Des véhicules de police aux portes de Mar-a-Lago, le complexe hôtelier dont une partie abrite une résidence privée de Trump, à Palm Beach, en Floride.
L'ancien président américain Donald Trump a annoncé lundi que sa célèbre résidence de Floride, Mar-a-Lago, avait été "perquisitionnée" par la police fédérale (FBI), se disant victime d'une "persécution politique".
L'ex-dirigeant républicain, lié de près ou de loin à plusieurs dossiers judiciaires, n'a pas précisé la raison de cette perquisition. Mais, selon des médias américains, l'intervention relève d'une enquête sur la mauvaise gestion de documents classifiés, qui avaient été envoyés à Mar-a-Lago.
"Notre nation vit des jours sombres, ma belle demeure, Mar-a-Lago à Palm Beach, en Floride, est assiégée et a été perquisitionnée et occupée par de nombreux agents du FBI", a déclaré Donald Trump dans un communiqué, se disant victime d'une "persécution politique".
"Après avoir travaillé et coopéré avec les agences gouvernementales concernées, cette perquisition non annoncée de mon domicile n'était ni nécessaire ni appropriée", a-t-il affirmé.
Des véhicules de police aux portes de Mar-a-Lago, le complexe hôtelier dont une partie abrite une résidence privée de Trump, à Palm Beach, en Floride.
Des images aériennes de Mar-a-Lago ont montré des voitures de police à l'extérieur de la propriété. Des partisans de Donald Trump se sont également rassemblés à l'extérieur, brandissant des banderoles portant son nom ou des drapeaux américains à son effigie.
"Ils ont même forcé mon coffre-fort!", s'est indigné M. Trump qui ne se trouvait pas sur place, selon le New York Times.
"C'est une faute du procureur, l'instrumentalisation du système judiciaire et une attaque des démocrates de la gauche radicale qui ne veulent désespérément pas que je me présente à la présidence en 2024", a-t-il encore dénoncé selon le quotidien.
Contacté par l'AFP, le FBI, n'a pas confirmé la perquisition, ni souhaité faire de commentaire.
En février, les Archives nationales avaient déclaré avoir dû récupérer en Floride quinze cartons de documents que Donald Trump avait emportés avec lui lors de son départ de Washington en janvier 2021.
Des partisans de l'ex-président ont manifesté près de sa résidence en Floride.
Dans ces boîtes, des lettres de Barack Obama et du leader nord-coréen Kim Jong Un, une carte des États-Unis qui avait fait l'objet d'échanges houleux avec le service météo américain, mais aussi, selon le Washington Post, plusieurs documents marqués "secret défense".
Les Archives nationales assurent que Donald Trump n'avait en aucun cas le droit de partir avec ces cartons : en vertu d'une loi de 1978, tout président américain doit transmettre l'ensemble de ses e-mails, lettres et autres documents de travail à cette agence, chargée de les conserver.
Trump fait l'objet d'une enquête parlementaire pour son rôle dans l'assaut du Capitole en janvier 2021.
Cette agence fédérale avait demandé à la justice américaine d'ouvrir une enquête sur ces faits, selon des médias américains.
Le personnel de la Maison Blanche découvrait aussi régulièrement des liasses de papiers bouchant les toilettes, et soupçonnait le président de vouloir se débarrasser de documents, d'après un livre à paraître d'une journaliste vedette du New York Times.
Des partisans de l'ex-président ont manifesté près de sa résidence en Floride.
L'annonce de la perquisition n'a pas manqué de provoquer l'indignation dans les rangs républicains.
Le chef des conservateurs à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a ainsi dénoncé une "intolérable instrumentalisation à but politique" du ministère de la Justice, promettant une enquête sur son fonctionnement quand les républicains reviendraient au pouvoir.
Une commission parlementaire cherche également à faire la lumière sur le rôle que le milliardaire a joué dans l'assaut contre le Capitole le 6 janvier 2021.
Ce jour-là, des centaines de ses partisans avaient semé la violence et le chaos à l'intérieur du siège du Congrès, retardant la certification de la victoire de Joe Biden à la présidentielle.
Des gardes du corps de Trump portant des cartons de documents lors de son déménagement de la Maison-Blanche.
Le ministère de la Justice enquête sur cette attaque, mais n'a pour l'heure pas engagé de poursuites contre l'ancien président.
Fin juillet, le ministre de la Justice Merrick Garland n'avait toutefois pas écarté cette possibilité.
"Nous avons l'intention de faire rendre des comptes à quiconque est responsable pénalement pour (son rôle dans) les événements autour du 6 janvier, dans une quelconque tentative d'interférer avec le transfert légal du pouvoir d'une administration à l'autre", a-t-il dit.
Enfin, deux enquêtes, l'une civile et l'autre pénale, sont menées à New York sur des soupçons de fraudes financières au sein de la Trump Organization.
Donald Trump, toujours très populaire parmi les républicains, flirte de plus en plus ouvertement avec l'idée de se présenter à l'élection présidentielle de 2024.
Avec AFP
Lire aussi
Commentaires