Jamais un ancien locataire de la Maison-Blanche n'avait été inquiété par la justice de cette façon. La perquisition du domicile de Trump par le FBI jetait mardi une nouvelle lumière sur les profondes fractures de l'Amérique. Les trumpistes, ainsi qu'une majorité des républicains criaient au scandale et accusent l'administration Biden de pratiquer "une persécution politique". Pour les anti-Trump, et bien sûr les démocrates, cette perquisition n'est qu'une première étape vers un procès. Les chefs démocrates appellent depuis des années à ce que l'ex-magnat de l'immobilier rende des comptes pour son implication dans l'assaut du Capitole, dans l'affaire des documents cachés et, "last but not least", ses déboires avec le fisc. Le problème: Trump profite des attaques à son encontre pour renforcer sa popularité, et ça marche. Le danger: Trump et ses frasques divisent profondément l'Amérique et il est prêt à tout pour ne pas se déclarer vaincu, et c'est ce qu'il a fait le 6 janvier 2021.
Des sympathisants agitent des drapeaux "Trump a gagné", énième rappel que plus d'un an et demi après la défaite de Donald Trump à l'élection, des dizaines de millions d'Américains restent fermement convaincus que la présidentielle de 2020 lui a été "volée".
La perquisition de la police fédérale a-t-elle à voir avec les nombreux cartons que Donald Trump a emportés avec lui en quittant la Maison-Blanche en janvier 2021? Est-elle liée à l'enquête sur sa responsabilité dans l'assaut du Capitole? Concerne-t-elle plutôt les soupçons de fraude financière dont la Trump Organization fait l'objet à New York?
Contacté par l'AFP, le FBI n'a pas souhaité faire de commentaire.
Donald Trump, qui clame son innocence dans chacune de ces affaires et prétend faire l'objet d'une chasse aux sorcières, a vivement dénoncé la perquisition, à laquelle il n'a pas assisté, dans un communiqué.
La luxueuse résidence de Trump à Floride, Mar-a-Lago.
"Notre nation vit des jours sombres", a-t-il regretté, assurant que "cette perquisition non annoncée de (son) domicile n'était ni nécessaire ni appropriée".
"Personne n'est au-dessus des lois (...) pas même un ancien président", a rétorqué mardi sur NBC la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, qui, comme la plupart des autres ténors de son camp, appelle depuis des années à ce que l'ex-magnat de l'immobilier rende des comptes.
Dès l’annonce de la perquisition, un groupe de partisans de Donald Trump s’est rendu devant la luxueuse résidence de l’ancien homme d’affaires pour crier leur colère.
Cette escalade judiciaire semble avoir dans le même temps cimenté l'emprise de Donald Trump sur le parti républicain, qui a fait bloc autour de l'ancien homme d'affaires, au point de l'ériger en martyr.
Dès l'annonce de la perquisition, un groupe de partisans de Donald Trump s'est rendu devant la luxueuse résidence de l'ancien homme d'affaires pour crier leur colère.
Plusieurs d'entre eux agitaient des drapeaux "Biden n'est pas mon président", énième rappel que plus d'un an et demi après la défaite de Donald Trump à l'élection, des dizaines de millions d'Américains restent fermement convaincus que la présidentielle de 2020 lui a été "volée".
L'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021.
Sur les réseaux sociaux, certains trumpistes appelaient purement et simplement mardi au "divorce", dans ce pays aux divisions si béantes qu'elles peuvent sembler irréconciliables.
"Voilà le genre de choses qui se produisent dans des pays en guerre civile", a tancé Marjorie Taylor Greene, élue de Géorgie connue pour ses outrances, appelant même à un démantèlement du FBI. "La persécution politique DOIT CESSER!!!"
Les élus républicains situés à l'extrême droite du Parti républicain, Marjorie Taylor Greene, connue pour ses outrances et pour son QI qui rase les pâquerettes. elle a ni plus ni moins demandé le "démantèlement du FBI". Le climatosceptique, anti-avortement et opposant aux «immigrés illégaux» et aux «terroristes musulmans» Matt Gaetz, un non plus intelligent trumpiste au passé entaché par une affaire de trafic sexuel. Gaetz a essayé de prouver que l'assaut du Capitole était l'oeuvre non pas des sympathisants de Trump, mais d'"antifas"...
Son camp pourrait reprendre le contrôle du Congrès lors des élections législatives de novembre, qui s'annoncent périlleuses pour le camp de Joe Biden.
Dénonçant une "intolérable instrumentalisation à but politique" du ministère de la Justice, le chef des conservateurs à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a promis une enquête sur son fonctionnement si les républicains revenaient au pouvoir.
La porte-parole de la Maison-Blanche Karine Jean-Pierre a écarté catégoriquement mardi la possibilité que Joe Biden ait été informé à l'avance de la perquisition chez son ancien (et potentiel futur) rival à l'élection présidentielle.
"Le président Biden a été très clair, avant qu'il soit élu, et depuis le début de son mandat, sur le fait que le ministère de la Justice conduit ses enquêtes de façon indépendante. Il croit en l'Etat de droit", a-t-elle déclaré.
Donald Trump, qui pourrait à tout moment se déclarer candidat à un nouveau mandat, a en tout cas sauté sur l'occasion pour lancer un nouvel appel à la générosité de ses partisans.
"Ce n'est pas juste ma maison qui a été attaquée - c'est le domicile de chacun des Américains patriotes pour lequel je me suis battu", a-t-il plaidé dans un e-mail à ses militants, leur suggérant un don de 5 à 5.000 dollars pour combattre une "chasse aux sorcières".
Avec AFP
Des sympathisants agitent des drapeaux "Trump a gagné", énième rappel que plus d'un an et demi après la défaite de Donald Trump à l'élection, des dizaines de millions d'Américains restent fermement convaincus que la présidentielle de 2020 lui a été "volée".
La perquisition de la police fédérale a-t-elle à voir avec les nombreux cartons que Donald Trump a emportés avec lui en quittant la Maison-Blanche en janvier 2021? Est-elle liée à l'enquête sur sa responsabilité dans l'assaut du Capitole? Concerne-t-elle plutôt les soupçons de fraude financière dont la Trump Organization fait l'objet à New York?
Contacté par l'AFP, le FBI n'a pas souhaité faire de commentaire.
Donald Trump, qui clame son innocence dans chacune de ces affaires et prétend faire l'objet d'une chasse aux sorcières, a vivement dénoncé la perquisition, à laquelle il n'a pas assisté, dans un communiqué.
La luxueuse résidence de Trump à Floride, Mar-a-Lago.
"Notre nation vit des jours sombres", a-t-il regretté, assurant que "cette perquisition non annoncée de (son) domicile n'était ni nécessaire ni appropriée".
"Personne n'est au-dessus des lois (...) pas même un ancien président", a rétorqué mardi sur NBC la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, qui, comme la plupart des autres ténors de son camp, appelle depuis des années à ce que l'ex-magnat de l'immobilier rende des comptes.
Dès l’annonce de la perquisition, un groupe de partisans de Donald Trump s’est rendu devant la luxueuse résidence de l’ancien homme d’affaires pour crier leur colère.
Cette escalade judiciaire semble avoir dans le même temps cimenté l'emprise de Donald Trump sur le parti républicain, qui a fait bloc autour de l'ancien homme d'affaires, au point de l'ériger en martyr.
Dès l'annonce de la perquisition, un groupe de partisans de Donald Trump s'est rendu devant la luxueuse résidence de l'ancien homme d'affaires pour crier leur colère.
Plusieurs d'entre eux agitaient des drapeaux "Biden n'est pas mon président", énième rappel que plus d'un an et demi après la défaite de Donald Trump à l'élection, des dizaines de millions d'Américains restent fermement convaincus que la présidentielle de 2020 lui a été "volée".
L'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021.
Sur les réseaux sociaux, certains trumpistes appelaient purement et simplement mardi au "divorce", dans ce pays aux divisions si béantes qu'elles peuvent sembler irréconciliables.
"Voilà le genre de choses qui se produisent dans des pays en guerre civile", a tancé Marjorie Taylor Greene, élue de Géorgie connue pour ses outrances, appelant même à un démantèlement du FBI. "La persécution politique DOIT CESSER!!!"
Les élus républicains situés à l'extrême droite du Parti républicain, Marjorie Taylor Greene, connue pour ses outrances et pour son QI qui rase les pâquerettes. elle a ni plus ni moins demandé le "démantèlement du FBI". Le climatosceptique, anti-avortement et opposant aux «immigrés illégaux» et aux «terroristes musulmans» Matt Gaetz, un non plus intelligent trumpiste au passé entaché par une affaire de trafic sexuel. Gaetz a essayé de prouver que l'assaut du Capitole était l'oeuvre non pas des sympathisants de Trump, mais d'"antifas"...
Son camp pourrait reprendre le contrôle du Congrès lors des élections législatives de novembre, qui s'annoncent périlleuses pour le camp de Joe Biden.
Dénonçant une "intolérable instrumentalisation à but politique" du ministère de la Justice, le chef des conservateurs à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a promis une enquête sur son fonctionnement si les républicains revenaient au pouvoir.
La porte-parole de la Maison-Blanche Karine Jean-Pierre a écarté catégoriquement mardi la possibilité que Joe Biden ait été informé à l'avance de la perquisition chez son ancien (et potentiel futur) rival à l'élection présidentielle.
"Le président Biden a été très clair, avant qu'il soit élu, et depuis le début de son mandat, sur le fait que le ministère de la Justice conduit ses enquêtes de façon indépendante. Il croit en l'Etat de droit", a-t-elle déclaré.
Donald Trump, qui pourrait à tout moment se déclarer candidat à un nouveau mandat, a en tout cas sauté sur l'occasion pour lancer un nouvel appel à la générosité de ses partisans.
"Ce n'est pas juste ma maison qui a été attaquée - c'est le domicile de chacun des Américains patriotes pour lequel je me suis battu", a-t-il plaidé dans un e-mail à ses militants, leur suggérant un don de 5 à 5.000 dollars pour combattre une "chasse aux sorcières".
Avec AFP
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