Selon une nouvelle étude, la consommation d’un avocat par jour pendant 6 mois ne permet pas de diminuer le volume de graisses abdominales. Elle aurait toutefois d’autres vertus cliniques.
L’excès d’adiposité viscérale, c’est-à-dire des graisses au niveau des organes, est associé à un risque accru de troubles cardio-métaboliques. Au cours des dernières années, des études de faible envergure avaient établi un lien entre la consommation d’avocats et la diminution du poids, de l’indice de masse corporelle (IMC) et du tour de taille. Elles avaient aussi suggéré qu’une consommation régulière de ce fruit affecterait favorablement l’adiposité viscérale et la satiété. Ainsi, afin de trancher dans le vif, un groupe de chercheurs américains ont mené une vaste étude, portant sur 1.008 participants ayant un tour de taille élevé, dans le but d’évaluer si le fait de consommer un gros avocat par jour pendant 6 mois diminuerait le volume de leur tissu adipeux viscéral (TAV).
Cet essai clinique, intitulé HAT (acronyme de l’anglais pour Habitual Diet and Avocado Trial, c’est-à-dire Essai sur le régime alimentaire habituel et l’avocat), est multicentrique, randomisé, contrôlé et en deux bras parallèles. Les participants éligibles, c’est-à-dire ayant au moins 25 ans et un tour de taille égal ou supérieur à 35 pouces (88,9 cm) pour les femmes et 40 pouces (101,6 cm) pour les hommes, ont été assignés au hasard à l’un des deux groupes suivants: le premier (505 participants) recevant un avocat à consommer par jour et le second (503 participants) poursuivant son régime alimentaire habituel avec une consommation de moins de deux avocats par mois. Tous les participants ont subi deux examens d’imagerie par résonance magnétique (IRM) abdominale, l’un avant la randomisation et l’autre à la fin des six mois. De plus, les concentrations plasmatiques de cholestérol total, de HDL-cholestérol, de triglycérides et de glucose ont été mesurées pour chacun de ces derniers.
Les résultats de cette étude, publiés dans Journal of the American Heart Association, ont montré que le critère de jugement principal, c’est-à-dire la variation du volume de TAV au bout de 6 mois, était similaire entre les groupes étudiés. Aucune différence significative n’a également été observée au niveau des critères de jugement secondaires, notamment le ratio de graisses au niveau du foie, le dosage de la protéine C réactive hautement sensible (hsCRP) utilisé pour prédire le risque de maladie cardiaque et ses complications, et les composants du syndrome métabolique (dont le tour de taille, la tension artérielle, les concentrations plasmatiques des triglycérides, de HDL-cholestérol et de glucose), ainsi que le poids corporel, qui est resté stable pendant la période d’intervention dans les deux groupes. Parmi les critères de jugement supplémentaires, seuls les concentrations plasmatiques de cholestérol total et de LDL‐cholestérol étaient significativement (mais légèrement) inférieures dans le groupe supplémenté en avocat par rapport au groupe contrôle, avec une diminution respective de 2,9 mg/dl et 2,5 mg/dl. De plus, une augmentation significative de l’indice d’alimentation saine HEI (acronyme de l’anglais pour Healthy Eating Index) a été notée dans le groupe expérimental.
« Bien que la consommation d’avocats n’ait pas eu un impact sur la diminution du volume de graisses abdominales, mais également sur la prise de poids, l’étude fournit toujours des preuves que les avocats peuvent être un complément bénéfique à un régime alimentaire bien équilibré », a déclaré Penny M. Kris-Etherton, l’une des auteurs de cette étude et professeure en sciences de la nutrition à la Pennsylvania State University, dans un communiqué de presse. Cette étude suggère donc qu’un avocat par jour peut améliorer la qualité de l’alimentation, ce qui est associé à un risque moindre de plusieurs maladies, notamment les maladies cardiaques, le diabète de type 2 et certains cancers, comme l’indiquent diverses études scientifiques.
« Conformément aux observations antérieures, un changement des habitudes alimentaires, plutôt que la consommation d’un seul aliment ou nutriment, peut être nécessaire pour obtenir des améliorations cliniquement significatives » pour la diminution du volume de TAV et du risque de crises cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux et de diabète, ont souligné les auteurs dans leur article.
L’excès d’adiposité viscérale, c’est-à-dire des graisses au niveau des organes, est associé à un risque accru de troubles cardio-métaboliques. Au cours des dernières années, des études de faible envergure avaient établi un lien entre la consommation d’avocats et la diminution du poids, de l’indice de masse corporelle (IMC) et du tour de taille. Elles avaient aussi suggéré qu’une consommation régulière de ce fruit affecterait favorablement l’adiposité viscérale et la satiété. Ainsi, afin de trancher dans le vif, un groupe de chercheurs américains ont mené une vaste étude, portant sur 1.008 participants ayant un tour de taille élevé, dans le but d’évaluer si le fait de consommer un gros avocat par jour pendant 6 mois diminuerait le volume de leur tissu adipeux viscéral (TAV).
Cet essai clinique, intitulé HAT (acronyme de l’anglais pour Habitual Diet and Avocado Trial, c’est-à-dire Essai sur le régime alimentaire habituel et l’avocat), est multicentrique, randomisé, contrôlé et en deux bras parallèles. Les participants éligibles, c’est-à-dire ayant au moins 25 ans et un tour de taille égal ou supérieur à 35 pouces (88,9 cm) pour les femmes et 40 pouces (101,6 cm) pour les hommes, ont été assignés au hasard à l’un des deux groupes suivants: le premier (505 participants) recevant un avocat à consommer par jour et le second (503 participants) poursuivant son régime alimentaire habituel avec une consommation de moins de deux avocats par mois. Tous les participants ont subi deux examens d’imagerie par résonance magnétique (IRM) abdominale, l’un avant la randomisation et l’autre à la fin des six mois. De plus, les concentrations plasmatiques de cholestérol total, de HDL-cholestérol, de triglycérides et de glucose ont été mesurées pour chacun de ces derniers.
Résultats pratiquement similaires
Les résultats de cette étude, publiés dans Journal of the American Heart Association, ont montré que le critère de jugement principal, c’est-à-dire la variation du volume de TAV au bout de 6 mois, était similaire entre les groupes étudiés. Aucune différence significative n’a également été observée au niveau des critères de jugement secondaires, notamment le ratio de graisses au niveau du foie, le dosage de la protéine C réactive hautement sensible (hsCRP) utilisé pour prédire le risque de maladie cardiaque et ses complications, et les composants du syndrome métabolique (dont le tour de taille, la tension artérielle, les concentrations plasmatiques des triglycérides, de HDL-cholestérol et de glucose), ainsi que le poids corporel, qui est resté stable pendant la période d’intervention dans les deux groupes. Parmi les critères de jugement supplémentaires, seuls les concentrations plasmatiques de cholestérol total et de LDL‐cholestérol étaient significativement (mais légèrement) inférieures dans le groupe supplémenté en avocat par rapport au groupe contrôle, avec une diminution respective de 2,9 mg/dl et 2,5 mg/dl. De plus, une augmentation significative de l’indice d’alimentation saine HEI (acronyme de l’anglais pour Healthy Eating Index) a été notée dans le groupe expérimental.
Régime alimentaire équilibré
« Bien que la consommation d’avocats n’ait pas eu un impact sur la diminution du volume de graisses abdominales, mais également sur la prise de poids, l’étude fournit toujours des preuves que les avocats peuvent être un complément bénéfique à un régime alimentaire bien équilibré », a déclaré Penny M. Kris-Etherton, l’une des auteurs de cette étude et professeure en sciences de la nutrition à la Pennsylvania State University, dans un communiqué de presse. Cette étude suggère donc qu’un avocat par jour peut améliorer la qualité de l’alimentation, ce qui est associé à un risque moindre de plusieurs maladies, notamment les maladies cardiaques, le diabète de type 2 et certains cancers, comme l’indiquent diverses études scientifiques.
« Conformément aux observations antérieures, un changement des habitudes alimentaires, plutôt que la consommation d’un seul aliment ou nutriment, peut être nécessaire pour obtenir des améliorations cliniquement significatives » pour la diminution du volume de TAV et du risque de crises cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux et de diabète, ont souligné les auteurs dans leur article.
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