Il est facile de présenter ses excuses.
Environ 300 000 familles sont en danger et presque autant de touristes qui ont fui le Liban avec des conséquences dramatiques pour notre secteur hôtelier. Le moins qu’on puisse faire serait de faire payer à Georges Cordahi une somme correspondante aux pertes subies. Ou bien à son commanditaire.
Le Hezbollah doit payer.
Le fait de s’appeler Ici Beyrouth est tout à fait bien venu. Nous sommes en guerre et le temps des compromis n’est plus. L’histoire du soulèvement britannique et de la Résistance française sont un modèle pour nous.
Tout ce qui arrive au Liban est prémédité. On dirait qu’on veut détruire le pays, tout le pays. Il y a bien évidemment l’attentat du 4 août 2020. Et qu’on ne vienne pas me dire qu’il n’y a aucune preuve que ce soit l’œuvre du Hezbollah. La hargne que ce dernier met pour qu’on dessaisisse le juge Bitar de l’affaire est une preuve indirecte c’est vrai, mais une preuve quand même. Un roman policier basique en témoignerait.
Les affrontements de Tayouné en témoignent aussi. Et ce serait ceux qui se défendent qui seraient les coupables ?
Et la fuite par dizaines de milliers d’un nombre croissant de Libanais, fuite irremplaçable, ne serait-elle pas la conséquence d’un dégoût grandissant devant l’inaction d’un pouvoir qui ne serait rien d’autre qu’un complice de la destruction du pays ? Que Michel Aoun ait vendu le pays au Hezbollah, soit. Mais parmi les Libanais qui le suivent aveuglément, aucun n’est capable d’une prise de conscience, d’un réveil brutal tel le réveil d’une hypnose, mais collective cette fois ? D’autant que Michel Aoun, tel que le dit le proverbe bien de chez nous, n’est plus qu’un « coq maître d’une grande poubelle ». Ce qui signifie que ceux qui le suivent n’ont aucun bénéfice à continuer de le faire puisqu’il ne faut plus attendre un quelconque avantage d’une grande poubelle qu’est devenu le pays.
Nous savons par La Boétie, Le Bon et Freud que la « servitude volontaire » transforme les sujets en moutons, dont le nombre n’a aucune importance puisque, quel qu’il soit, il est toujours égal à un. Freud compare la foule, qui, quel que soit le nombre des individus qui la composent est toujours réduite à un. La foule est réduite à une personne hypnotisée par le leader. Dans la mesure où tous les individus composant la foule projettent leur Idéal du Moi sur le chef, Idéal du Moi qui les distingue, ils deviennent identiques. Leur leader aura plus de facilité à les manipuler comme un hypnotiseur peut le faire avec la personne hypnotisée.
Il faut régler une bonne fois pour toutes la question du Hezbollah.
Et son arsenal ne devrait plus nous faire peur. Un autre dicton libanais particulièrement expressif dit que « les armes aux mains du blanc-bec ne peuvent que le blesser lui-même ». Ce qui veut dire qu’un homme armé n’a aucune fierté à prendre du fait de s’attaquer à un homme désarmé. Cet homme ne fait plus peur à personne. Le temps des « chemises noires » est révolu.
Qu’il y ait, sur le plan politique un courant massif qui veut s’opposer au Hezbollah ne suffirait peut-être plus.
Il va falloir peut-être songer à donner corps aux images de la Marseillaise.
Environ 300 000 familles sont en danger et presque autant de touristes qui ont fui le Liban avec des conséquences dramatiques pour notre secteur hôtelier. Le moins qu’on puisse faire serait de faire payer à Georges Cordahi une somme correspondante aux pertes subies. Ou bien à son commanditaire.
Le Hezbollah doit payer.
Le fait de s’appeler Ici Beyrouth est tout à fait bien venu. Nous sommes en guerre et le temps des compromis n’est plus. L’histoire du soulèvement britannique et de la Résistance française sont un modèle pour nous.
Tout ce qui arrive au Liban est prémédité. On dirait qu’on veut détruire le pays, tout le pays. Il y a bien évidemment l’attentat du 4 août 2020. Et qu’on ne vienne pas me dire qu’il n’y a aucune preuve que ce soit l’œuvre du Hezbollah. La hargne que ce dernier met pour qu’on dessaisisse le juge Bitar de l’affaire est une preuve indirecte c’est vrai, mais une preuve quand même. Un roman policier basique en témoignerait.
Les affrontements de Tayouné en témoignent aussi. Et ce serait ceux qui se défendent qui seraient les coupables ?
Et la fuite par dizaines de milliers d’un nombre croissant de Libanais, fuite irremplaçable, ne serait-elle pas la conséquence d’un dégoût grandissant devant l’inaction d’un pouvoir qui ne serait rien d’autre qu’un complice de la destruction du pays ? Que Michel Aoun ait vendu le pays au Hezbollah, soit. Mais parmi les Libanais qui le suivent aveuglément, aucun n’est capable d’une prise de conscience, d’un réveil brutal tel le réveil d’une hypnose, mais collective cette fois ? D’autant que Michel Aoun, tel que le dit le proverbe bien de chez nous, n’est plus qu’un « coq maître d’une grande poubelle ». Ce qui signifie que ceux qui le suivent n’ont aucun bénéfice à continuer de le faire puisqu’il ne faut plus attendre un quelconque avantage d’une grande poubelle qu’est devenu le pays.
Nous savons par La Boétie, Le Bon et Freud que la « servitude volontaire » transforme les sujets en moutons, dont le nombre n’a aucune importance puisque, quel qu’il soit, il est toujours égal à un. Freud compare la foule, qui, quel que soit le nombre des individus qui la composent est toujours réduite à un. La foule est réduite à une personne hypnotisée par le leader. Dans la mesure où tous les individus composant la foule projettent leur Idéal du Moi sur le chef, Idéal du Moi qui les distingue, ils deviennent identiques. Leur leader aura plus de facilité à les manipuler comme un hypnotiseur peut le faire avec la personne hypnotisée.
Il faut régler une bonne fois pour toutes la question du Hezbollah.
Et son arsenal ne devrait plus nous faire peur. Un autre dicton libanais particulièrement expressif dit que « les armes aux mains du blanc-bec ne peuvent que le blesser lui-même ». Ce qui veut dire qu’un homme armé n’a aucune fierté à prendre du fait de s’attaquer à un homme désarmé. Cet homme ne fait plus peur à personne. Le temps des « chemises noires » est révolu.
Qu’il y ait, sur le plan politique un courant massif qui veut s’opposer au Hezbollah ne suffirait peut-être plus.
Il va falloir peut-être songer à donner corps aux images de la Marseillaise.
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