©Crédit photo: Anbaa Online
La rencontre annoncée entre le chef du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt et une délégation du Hezbollah a eu lieu jeudi soir à Clemenceau, et les deux parties ont indiqué avoir «mis de côté» leurs divergences, pour se concentrer sur les dossiers qui peuvent être résolus.
Le leader druze a donc reçu l'assistant politique du secrétaire général du Hezbollah Hussein Khalil, et le responsable du comité de coordination du parti Wafic Safa, en présence de député Waël Bou Faour et de l'ancien ministre Ghazi Aridi.
Après la rencontre, M. Joumblatt a déclaré qu’elle était «franche et amicale», ajoutant: "Nous avons longuement évoqué les points qui peuvent être résolus d’une façon commune, sur les plans économique et du développement, et avons mis de côté les points de désaccord". "C’est une opportunité et le dialogue se poursuivra pour atteindre une entente de base sur les questions qui importent au citoyen".
De son côté, M. Khalil a indiqué que la rencontre est le fruit d’un «souhait commun» des deux parties, ajoutant qu’elle a porté sur «de nombreuses questions internes, y compris les échéances politiques, financières et sociales». Il a précisé que «cette réunion ne sera pas la dernière», soulignant que «les points de désaccord n’empêchent pas que les Libanais discutent pour résoudre les problèmes». «Nous espérons atteindre une étape où le nouveau président de la République fera partie du plan de sauvetage de ce pays», a-t-il déclaré.
En réponse à une question, le responsable du Hezbollah a affirmé que sa formation avait de grandes différences de points de vue avec le parti des Forces libanaises, au niveau politique et stratégique, «et ce qui nous réunit avec Walid Joumblatt est tout à fait différent».
Sur la délimitation des frontières maritimes avec Israël, et l’escalade adoptée par le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, M. Khalil a précisé que le chef du PSP a exprimé clairement son opinion à ce sujet «et nous la prendrons en considération».
Cette rencontre est intervenue après l’interview télévisée du leader druze lundi dernier, dans laquelle il avait évoqué la nécessité d'un dialogue avec le Hezbollah. Il avait déclaré: «Comme nous le voyons, les États-Unis dialoguent, par le biais d’un intermédiaire, avec l’Iran sur la question nucléaire. L’Arabie saoudite dialogue avec l’Iran sur la question de la guerre au Yémen. Le PSP n’a-t-il pas le droit de dialoguer avec le voisin qu’est le Hezbollah sur certaines questions?».
Une source proche du PSP avait indiqué mercredi à Ici Beyrouth que la rencontre avec le Hezbollah vise à «ouvrir une brèche» dans tous les blocages que subit le Liban, à la veille d’un règlement régional et international qui serait «presque finalisé».
Le leader druze a donc reçu l'assistant politique du secrétaire général du Hezbollah Hussein Khalil, et le responsable du comité de coordination du parti Wafic Safa, en présence de député Waël Bou Faour et de l'ancien ministre Ghazi Aridi.
Après la rencontre, M. Joumblatt a déclaré qu’elle était «franche et amicale», ajoutant: "Nous avons longuement évoqué les points qui peuvent être résolus d’une façon commune, sur les plans économique et du développement, et avons mis de côté les points de désaccord". "C’est une opportunité et le dialogue se poursuivra pour atteindre une entente de base sur les questions qui importent au citoyen".
De son côté, M. Khalil a indiqué que la rencontre est le fruit d’un «souhait commun» des deux parties, ajoutant qu’elle a porté sur «de nombreuses questions internes, y compris les échéances politiques, financières et sociales». Il a précisé que «cette réunion ne sera pas la dernière», soulignant que «les points de désaccord n’empêchent pas que les Libanais discutent pour résoudre les problèmes». «Nous espérons atteindre une étape où le nouveau président de la République fera partie du plan de sauvetage de ce pays», a-t-il déclaré.
En réponse à une question, le responsable du Hezbollah a affirmé que sa formation avait de grandes différences de points de vue avec le parti des Forces libanaises, au niveau politique et stratégique, «et ce qui nous réunit avec Walid Joumblatt est tout à fait différent».
Sur la délimitation des frontières maritimes avec Israël, et l’escalade adoptée par le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, M. Khalil a précisé que le chef du PSP a exprimé clairement son opinion à ce sujet «et nous la prendrons en considération».
Cette rencontre est intervenue après l’interview télévisée du leader druze lundi dernier, dans laquelle il avait évoqué la nécessité d'un dialogue avec le Hezbollah. Il avait déclaré: «Comme nous le voyons, les États-Unis dialoguent, par le biais d’un intermédiaire, avec l’Iran sur la question nucléaire. L’Arabie saoudite dialogue avec l’Iran sur la question de la guerre au Yémen. Le PSP n’a-t-il pas le droit de dialoguer avec le voisin qu’est le Hezbollah sur certaines questions?».
Une source proche du PSP avait indiqué mercredi à Ici Beyrouth que la rencontre avec le Hezbollah vise à «ouvrir une brèche» dans tous les blocages que subit le Liban, à la veille d’un règlement régional et international qui serait «presque finalisé».
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