©Nick Kyrgios à bout de souffle avant sa défaite contre Hubert Hurkacz à Montréal, vendredi. Minas Panagiotakis/AFP
Fin de série à Montréal pour l'homme en forme de l'été: Nick Kyrgios, diminué physiquement, a concédé vendredi sa première défaite en dix matches face au solide Hubert Hurkacz qui retrouvera Casper Ruud en demi-finale du Masters 1000.
L'autre affiche du dernier carré opposera l'Espagnol Pablo Carreño au Britannique Daniel Evans.
Après quinze succès en seize matches - incluant sa finale perdue à Wimbledon et son titre décroché le week-end dernier au tournoi de Washington, qui a mis un terme à trois ans de disette -, l'Australien n'avait plus de gaz.
"J'ai ressenti quelques douleurs au muscle abdominal avant le match. Et pendant, mes genoux étaient douloureux, mon dos était douloureux... J'essayais de rester en mouvement, mais je me suis raidi", a expliqué le 37e mondial.
Il s'est incliné 7-6 (7/4), 6-7 (5/7), 6-1 face au Polonais de 25 ans, révélé l'an passé par sa demi-finale à Wimbledon, après sa victoire au Masters 1000 de Miami, et qui l'avait battu en juin pour leur première confrontation en demi-finale du tournoi sur gazon de Halle.
Les deux premiers sets ont été très serrés, les aces ont défilé (39 au total), les jeux aussi, au point qu'aucun des deux joueurs n'a pu breaker l'autre. Hurkacz s'est montré le plus solide dans le jeu décisif pour empocher la première manche.
"Pas une machine"
Kyrgios, apparu souvent nonchalant dans ce match et inhabituellement calme, bien que dos au mur, a sorti le grand jeu dans le deuxième tie-break, notamment aidé par la bande du filet pour s'échapper 4-2, après une série superbe d'amorties et de contre-amorties.
Sur quoi, Hurkacz a fait un passage au vestiaire pour se changer, ce qui a stoppé le rythme de l'Australien et l'a un peu plus fragilisé physiquement, au point qu'il s'est effondré dans le 3e set. "Lorsque vous jouez et que vous vous arrêtez pendant cinq à dix minutes, cela n'aide pas votre corps", a-t-il regretté.
"C'est dans le règlement, je ne vais pas me plaindre. Mais après ça, j'étais si raide, je ne pouvais pas bouger correctement. Je ne suis pas une machine, je suis un être humain", a ajouté celui qui devrait faire partie des têtes de série à l'US Open (29 août-11 septembre), compte tenu des points récoltés au Canada, avant d'autres à gagner la semaine prochaine au Masters 1000 de Cincinnati.
"C'est ce sur quoi je me concentre désormais. Je me sens bien, je suis confiant. Je vais avoir trois ou quatre jours de repos. Je vais utiliser ça, vraiment capitaliser et juste me reposer et récupérer", a affirmé Kyrgios.
"Stimulant et amusant"
De son côté, Hurkacz, saluant son rival qui "a joué de manière incroyable au cours des deux derniers mois", se félicitait d'être sorti vainqueur "d'un match vraiment difficile".
"Jouer contre lui, c'est très stimulant, mais aussi amusant. Nick est un super adversaire. Il peut réussir tous ses coups. Il n'a pas vraiment de faiblesses, voire aucune", a ajouté celui qui atteint pour la première fois le dernier carré à l'Open du Canada.
En quête d'un sixième titre sur le circuit, il affrontera au prochain tour Casper Ruud (N.7), joueur le mieux classé du tableau depuis les éliminations prématurées de Daniil Medvedev, Carlos Alcaraz et Stefanos Tsitsipas, et pour qui les matches se suivent mais ne se ressemblent pas au Canada.
Au lendemain de sa victoire de haute lutte, en plus de trois heures, aux dépens de l'Espagnol Roberto Bautista, le Norvégien, finaliste du dernier Roland-Garros et qui brigue un quatrième titre en 2022, s'est montré très impressionnant, pour se débarrasser 6-1, 6-2 du Canadien Félix Auger-Aliassime (N.9).
"C'était un de ces jours où tout me réussissait", a-t-il convenu.
En soirée, Pablo Carreño (23e) a lui fait respecter la logique en écartant 7-6 (7/4), 6-1 Jack Draper (82e).
L'Espagnol, qui vise un 7e titre sur le circuit, sera opposé à un autre Britannique, Daniel Evans (39e), qui a renversé 1-6, 6-3, 6-4 l'Américain Tommy Paul (34e).
L'autre affiche du dernier carré opposera l'Espagnol Pablo Carreño au Britannique Daniel Evans.
Après quinze succès en seize matches - incluant sa finale perdue à Wimbledon et son titre décroché le week-end dernier au tournoi de Washington, qui a mis un terme à trois ans de disette -, l'Australien n'avait plus de gaz.
"J'ai ressenti quelques douleurs au muscle abdominal avant le match. Et pendant, mes genoux étaient douloureux, mon dos était douloureux... J'essayais de rester en mouvement, mais je me suis raidi", a expliqué le 37e mondial.
Il s'est incliné 7-6 (7/4), 6-7 (5/7), 6-1 face au Polonais de 25 ans, révélé l'an passé par sa demi-finale à Wimbledon, après sa victoire au Masters 1000 de Miami, et qui l'avait battu en juin pour leur première confrontation en demi-finale du tournoi sur gazon de Halle.
Les deux premiers sets ont été très serrés, les aces ont défilé (39 au total), les jeux aussi, au point qu'aucun des deux joueurs n'a pu breaker l'autre. Hurkacz s'est montré le plus solide dans le jeu décisif pour empocher la première manche.
"Pas une machine"
Kyrgios, apparu souvent nonchalant dans ce match et inhabituellement calme, bien que dos au mur, a sorti le grand jeu dans le deuxième tie-break, notamment aidé par la bande du filet pour s'échapper 4-2, après une série superbe d'amorties et de contre-amorties.
Sur quoi, Hurkacz a fait un passage au vestiaire pour se changer, ce qui a stoppé le rythme de l'Australien et l'a un peu plus fragilisé physiquement, au point qu'il s'est effondré dans le 3e set. "Lorsque vous jouez et que vous vous arrêtez pendant cinq à dix minutes, cela n'aide pas votre corps", a-t-il regretté.
"C'est dans le règlement, je ne vais pas me plaindre. Mais après ça, j'étais si raide, je ne pouvais pas bouger correctement. Je ne suis pas une machine, je suis un être humain", a ajouté celui qui devrait faire partie des têtes de série à l'US Open (29 août-11 septembre), compte tenu des points récoltés au Canada, avant d'autres à gagner la semaine prochaine au Masters 1000 de Cincinnati.
"C'est ce sur quoi je me concentre désormais. Je me sens bien, je suis confiant. Je vais avoir trois ou quatre jours de repos. Je vais utiliser ça, vraiment capitaliser et juste me reposer et récupérer", a affirmé Kyrgios.
"Stimulant et amusant"
De son côté, Hurkacz, saluant son rival qui "a joué de manière incroyable au cours des deux derniers mois", se félicitait d'être sorti vainqueur "d'un match vraiment difficile".
"Jouer contre lui, c'est très stimulant, mais aussi amusant. Nick est un super adversaire. Il peut réussir tous ses coups. Il n'a pas vraiment de faiblesses, voire aucune", a ajouté celui qui atteint pour la première fois le dernier carré à l'Open du Canada.
En quête d'un sixième titre sur le circuit, il affrontera au prochain tour Casper Ruud (N.7), joueur le mieux classé du tableau depuis les éliminations prématurées de Daniil Medvedev, Carlos Alcaraz et Stefanos Tsitsipas, et pour qui les matches se suivent mais ne se ressemblent pas au Canada.
Au lendemain de sa victoire de haute lutte, en plus de trois heures, aux dépens de l'Espagnol Roberto Bautista, le Norvégien, finaliste du dernier Roland-Garros et qui brigue un quatrième titre en 2022, s'est montré très impressionnant, pour se débarrasser 6-1, 6-2 du Canadien Félix Auger-Aliassime (N.9).
"C'était un de ces jours où tout me réussissait", a-t-il convenu.
En soirée, Pablo Carreño (23e) a lui fait respecter la logique en écartant 7-6 (7/4), 6-1 Jack Draper (82e).
L'Espagnol, qui vise un 7e titre sur le circuit, sera opposé à un autre Britannique, Daniel Evans (39e), qui a renversé 1-6, 6-3, 6-4 l'Américain Tommy Paul (34e).
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