Attaque contre un bus à Jérusalem
©Huit personnes ont été blessées, dont deux grièvement, dans une attaque armée contre un bus tôt dimanche à Jérusalem. (AFP)
Huit personnes ont été blessées, dont deux grièvement et une femme enceinte, dans une attaque armée contre un bus tôt dimanche à Jérusalem. Le mouvement islamiste palestinien Hamas qui contrôle la bande de Gaza a salué une "opération héroïque" sans la revendiquer formellement, tandis que le Premier ministre israélien Yair Lapid a condamné l'attaque, affirmant que "toute personne voulant du mal à Israël paiera le prix d'une atteinte contre les civils". 

La Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, a indiqué être intervenue après avoir reçu des informations faisant état de tirs contre un bus à Jérusalem. (AFP)

 

Huit personnes ont été blessées, dont deux grièvement, dans une attaque armée contre un bus tôt dimanche à Jérusalem, ont indiqué la police israélienne et les secouristes.

"La police a été informée d'une fusillade contre un bus près du Tombeau de David (...) les policiers ont bouclé les lieux et recherchent un suspect ayant pris la fuite", a indiqué la police avant d'annoncer qu'un homme avait été arrêté.

"Le terroriste est entre nos mains" a déclaré à la radio publique Kan Eli Levy, un porte-parole de la police.

La Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, a indiqué être intervenue après avoir reçu des informations faisant état de tirs contre un bus à Jérusalem.

Son porte-parole Zaki Heller a fait état de sept blessés, "tous conscients, une femme et six hommes, dont deux sont dans un état grave" et la police a fait état de huit blessés, selon un dernier bilan.

Une opération saluée par le Hamas 

Les policiers ont bouclé les lieux et ont finalement attrapé le suspect, qui avait pris la fuite. (AFP)

 

Le porte-parole de l'hôpital Shaarei Tsedek à Jérusalem a dit à l'AFP que les équipes médicales avaient dû procéder à une opération césarienne d'une femme enceinte blessée pendant l'attaque.

"Elle reste intubée et dans un état grave. Le nourrisson est né et il est dans un état stable", a-t-il indiqué.


"Tous ceux qui veulent nous faire du mal doivent savoir qu'ils paieront le prix de toute atteinte à nos civils", a déclaré dans un communiqué dimanche le Premier ministre israélien Yaïr Lapid.

De son côté, le mouvement islamiste palestinien Hamas qui contrôle la bande de Gaza a salué une "opération héroïque" sans la revendiquer formellement.

"Notre peuple continuera à résister et à combattre l'occupant avec tous les moyens", a indiqué le Hamas dans un communiqué.

La panique générale

Le mouvement islamiste palestinien Hamas qui contrôle la bande de Gaza a salué une "opération héroïque" sans la revendiquer formellement. (AFP)

 

"Je revenais du Mur des Lamentations. Le bus était rempli de passagers. J'ai stoppé à l'arrêt de bus de la Tombe de David. À ce moment-là, les tirs ont débuté", a témoigné le chauffeur du bus, Daniel Kanievsky à un petit groupe de journalistes sur place, dont l'AFP.

"J'ai vu deux personnes dans le bus saigner. Tout le monde paniquait", a-t-il ajouté, devant son bus criblé de balles, au pied de la Vieille Ville de Jérusalem.

Au printemps, 19 personnes -- en majorité des civils israéliens -- avaient été tuées, principalement dans des attaques menées par des Palestiniens. Trois assaillants arabes israéliens avaient également été tués.

Dans la foulée, les autorités israéliennes ont multiplié les opérations en Cisjordanie occupée. Plus d'une cinquantaine de Palestiniens avaient été tués, incluant des combattants et des civils, dans des opérations et des incidents en Cisjordanie.

La semaine dernière, l'armée israélienne a mené une "opération préventive" contre le Jihad islamique, mouvement islamiste armé dans la bande de Gaza, qui a répliqué avec des salves de roquettes contre Israël.

Au moins 49 Palestiniens, dont des combattants du Jihad islamique mais aussi des enfants, ont péri dans ce week-end d'escalade militaire qui s'est soldé dimanche dernier par une trêve favorisée par la médiation de l'Egypte.

Avec AFP
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