Après avoir suivi une formation de sculpture à New York (Arts Center of the Capital Region) entre 2006 et 2012, Sabine Karam enrichit sa formation d’observations, de visites aux musées et donne libre cours à son imagination. Ses sculptures, faites de différents matériaux comme l’argile ou le bronze, sont l’incarnation d’une légèreté, une échappatoire à l’actualité du Liban, vers une liberté de formes asymétriques, brisant toutes les règles et créant un nouvel espace.
Certaines pièces de la collection de Sabine Karam sont le fruit d’une observation, d’autres proviennent directement de son imagination.
Sur quel critère se base-t-elle pour le choix de ses thèmes? «Certains émanent de l’imagination. Il m’arrive de commencer une œuvre avec un sujet précis, mais l’imagination prend le dessus et détourne l’inspiration de départ». Sa pièce intitulée «Hommage à Daumier» en est un bon exemple. Cette pièce a gagné un prix au musée MACAM (Modern and Contemporary Art Museum). Elle fait d’ailleurs partie de la collection permanente du musée.
Quant aux matériaux, c’est l’argile qui était à la base de ses créations.
«Je sculpte l’argile. Mes pièces, toutes faites à la main, sont en majorité non émaillées. Les coupures ininterrompues de l’électricité m’ont empêchée de poursuivre les cuissons dans mon four électrique. Ces cuissons peuvent durer de 11 à 21 heures sans arrêt. Cette frustration m’a fait virer vers d’autres matériaux dont le bronze.» Est-ce un don inné ou a-t-elle suivi des cours de sculpture?
«J’ai suivi des cours de sculpture à New York (Arts Center of the Capital Region) entre 2006 et 2012. J’ai eu la chance d’être formée par des professeurs qualifiés. Cette formation technique fut enrichie par d’innombrables visites aux musées.» S’il y a un message particulier à adresser aux jeunes artistes libanais, ce serait le suivant: «L’art est une forme de résistance aux circonstances funestes qui nous entourent. Continuez votre travail créatif envers et contre tout. Vous êtes notre source d’espoir pour un avenir meilleur.»
Le prochain événement auquel Sabine Karam va participer en exposant ses sculptures d’oiseaux est le «salon musical», Notes pour la Paix, avec le Baryton Fady Jeanbart et le pianiste Élie Sawma, qui aura lieu le mardi 16 août, à 20h. Ce concert est organisé par le Club social Bacchus, fondé en 2020, par Chloé Fakhoury Kazan, une âme d'artiste férue de culture et vouée aux humanités. Le club a introduit un concept nouveau au Liban, les salons de musique dans les maisons, afin de démocratiser la culture savante. Il reconvertit les maisons en salles lyriques, symphoniques, voire en salles de théâtre. Ainsi, il redéfinit l'espace privé et souhaite être un trait d'union entre les artistes libanais et les artistes étrangers.
Le concert comporte différentes allusions musicales aux oiseaux, comme la chanson médiévale catalane, Le chant des oiseaux, dont l’auteur reste inconnu, ainsi que La Conférence des oiseaux d’Al Atar, un poète mystique, inspirée d’une œuvre du compositeur britannique Ralph Vaughan Williams intitulée: The Lark Ascending. Durant le concert, Sabine Karam et Névine Mattar exposeront leurs sculptures d’oiseaux.
Certaines pièces de la collection de Sabine Karam sont le fruit d’une observation, d’autres proviennent directement de son imagination.
Sur quel critère se base-t-elle pour le choix de ses thèmes? «Certains émanent de l’imagination. Il m’arrive de commencer une œuvre avec un sujet précis, mais l’imagination prend le dessus et détourne l’inspiration de départ». Sa pièce intitulée «Hommage à Daumier» en est un bon exemple. Cette pièce a gagné un prix au musée MACAM (Modern and Contemporary Art Museum). Elle fait d’ailleurs partie de la collection permanente du musée.
Quant aux matériaux, c’est l’argile qui était à la base de ses créations.
«Je sculpte l’argile. Mes pièces, toutes faites à la main, sont en majorité non émaillées. Les coupures ininterrompues de l’électricité m’ont empêchée de poursuivre les cuissons dans mon four électrique. Ces cuissons peuvent durer de 11 à 21 heures sans arrêt. Cette frustration m’a fait virer vers d’autres matériaux dont le bronze.» Est-ce un don inné ou a-t-elle suivi des cours de sculpture?
«J’ai suivi des cours de sculpture à New York (Arts Center of the Capital Region) entre 2006 et 2012. J’ai eu la chance d’être formée par des professeurs qualifiés. Cette formation technique fut enrichie par d’innombrables visites aux musées.» S’il y a un message particulier à adresser aux jeunes artistes libanais, ce serait le suivant: «L’art est une forme de résistance aux circonstances funestes qui nous entourent. Continuez votre travail créatif envers et contre tout. Vous êtes notre source d’espoir pour un avenir meilleur.»
Le prochain événement auquel Sabine Karam va participer en exposant ses sculptures d’oiseaux est le «salon musical», Notes pour la Paix, avec le Baryton Fady Jeanbart et le pianiste Élie Sawma, qui aura lieu le mardi 16 août, à 20h. Ce concert est organisé par le Club social Bacchus, fondé en 2020, par Chloé Fakhoury Kazan, une âme d'artiste férue de culture et vouée aux humanités. Le club a introduit un concept nouveau au Liban, les salons de musique dans les maisons, afin de démocratiser la culture savante. Il reconvertit les maisons en salles lyriques, symphoniques, voire en salles de théâtre. Ainsi, il redéfinit l'espace privé et souhaite être un trait d'union entre les artistes libanais et les artistes étrangers.
Le concert comporte différentes allusions musicales aux oiseaux, comme la chanson médiévale catalane, Le chant des oiseaux, dont l’auteur reste inconnu, ainsi que La Conférence des oiseaux d’Al Atar, un poète mystique, inspirée d’une œuvre du compositeur britannique Ralph Vaughan Williams intitulée: The Lark Ascending. Durant le concert, Sabine Karam et Névine Mattar exposeront leurs sculptures d’oiseaux.
Lire aussi
Commentaires