Les Turcs ont mené une attaque sur une position du régime syrien dans le nord de la Syrie mardi. L'attaque qui a fait onze morts, marquerait l'une des escalades les plus importantes depuis les affrontements entre Ankara et Damas.
Une frappe turque sur une position tenue par les forces du régime syrien près de la frontière turque, dans le nord de la Syrie a fait onze morts mardi, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), en précisant que l'attaque avait été précédée d'affrontements nocturnes entre les forces d'Ankara et des combattants kurdes. La frappe aérienne a visé une position des forces du régime dans le village de Jarqali, à l'ouest de la ville frontalière de Kobané, selon la même source.
"On ne sait pas si les victimes relèvent des forces du régime ou s'il s'agit de combattants kurdes qui contrôlent la zone", a indiqué le directeur de l'OSDH Rami Abdelerahmane.
S'il s'avère que les combattants tués sont issus des forces du régime, l'attaque marquerait l'une des escalades les plus importantes depuis le début des affrontements entre Ankara et Damas en 2020, à la suite d'une frappe du régime syrien au cours de laquelle 33 soldats turcs avaient été tués dans la province nord-ouest d'Idleb.
Des membres des Forces démocratiques syriennes (FDS), dans le nord de la Syrie (AFP)
Les Forces démocratiques syriennes (FDS), dirigées par les forces kurdes, ont indiqué dans un communiqué que "des avions militaires turcs ont mené 12 frappes aériennes contre des positions de l'armée syrienne déployées sur la bande frontalière à l'ouest de Kobané". Les raids ont fait "des victimes", a déclaré le porte-parole du SDF, Farhad Shami, sans fournir plus de détails.
Les forces kurdes contrôlent la majeure partie du nord-est de la Syrie, morcelée depuis la guerre déclenchée en 2011 et qui s'est complexifiée au fil des ans avec l'intervention de multiples groupes et puissances étrangères, dont la Turquie.
Les forces du régime se sont déployées ces dernières années dans des zones contrôlées par les forces kurdes près de la frontière avec la Turquie dans le cadre d'accords destinés à endiguer les offensives turques transfrontalières contre les combattants kurdes, considérés comme des "terroristes" par Ankara.
De violents combats avaient éclaté dans la nuit de lundi à mardi entre les FDS et les forces turques, qui ont intensifié leurs bombardements contre des positions kurdes après qu'une de leur position côté turc de la frontière a été attaquée, selon l'OSDH.
L'attaque kurde en territoire turc a coûté la vie à un soldat, selon le ministère turc de la Défense. "Treize terroristes ont été neutralisés" lors des attaques de représailles d'Ankara en Syrie, a-t-il indiqué, en ajoutant que les opérations militaires dans la région se poursuivaient.
Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a appelé à la réconciliation entre le gouvernement syrien et l'opposition (AFP)
Le président turc Recep Tayyip Erdogan menace depuis mai de conduire une offensive d'envergure visant les Kurdes dans le nord-est de la Syrie.
Depuis le début de la guerre, son pays s'est farouchement opposé au président syrien Bachar al-Assad, soutenant les rebelles. Mais la semaine dernière, le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a appelé à la réconciliation entre le gouvernement syrien et l'opposition ce qui a irrité les rebelles et conduit à des manifestations antiturques.
Mardi encore, M. Cavusoglu a déclaré que les insurgés syriens et le régime de Damas devaient "se réconcilier".
Avec AFP
Une frappe turque sur une position tenue par les forces du régime syrien près de la frontière turque, dans le nord de la Syrie a fait onze morts mardi, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), en précisant que l'attaque avait été précédée d'affrontements nocturnes entre les forces d'Ankara et des combattants kurdes. La frappe aérienne a visé une position des forces du régime dans le village de Jarqali, à l'ouest de la ville frontalière de Kobané, selon la même source.
"On ne sait pas si les victimes relèvent des forces du régime ou s'il s'agit de combattants kurdes qui contrôlent la zone", a indiqué le directeur de l'OSDH Rami Abdelerahmane.
S'il s'avère que les combattants tués sont issus des forces du régime, l'attaque marquerait l'une des escalades les plus importantes depuis le début des affrontements entre Ankara et Damas en 2020, à la suite d'une frappe du régime syrien au cours de laquelle 33 soldats turcs avaient été tués dans la province nord-ouest d'Idleb.
Des membres des Forces démocratiques syriennes (FDS), dans le nord de la Syrie (AFP)Les Forces démocratiques syriennes (FDS), dirigées par les forces kurdes, ont indiqué dans un communiqué que "des avions militaires turcs ont mené 12 frappes aériennes contre des positions de l'armée syrienne déployées sur la bande frontalière à l'ouest de Kobané". Les raids ont fait "des victimes", a déclaré le porte-parole du SDF, Farhad Shami, sans fournir plus de détails.
Les forces kurdes contrôlent la majeure partie du nord-est de la Syrie, morcelée depuis la guerre déclenchée en 2011 et qui s'est complexifiée au fil des ans avec l'intervention de multiples groupes et puissances étrangères, dont la Turquie.
Les forces du régime se sont déployées ces dernières années dans des zones contrôlées par les forces kurdes près de la frontière avec la Turquie dans le cadre d'accords destinés à endiguer les offensives turques transfrontalières contre les combattants kurdes, considérés comme des "terroristes" par Ankara.
De violents combats avaient éclaté dans la nuit de lundi à mardi entre les FDS et les forces turques, qui ont intensifié leurs bombardements contre des positions kurdes après qu'une de leur position côté turc de la frontière a été attaquée, selon l'OSDH.
L'attaque kurde en territoire turc a coûté la vie à un soldat, selon le ministère turc de la Défense. "Treize terroristes ont été neutralisés" lors des attaques de représailles d'Ankara en Syrie, a-t-il indiqué, en ajoutant que les opérations militaires dans la région se poursuivaient.
Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a appelé à la réconciliation entre le gouvernement syrien et l'opposition (AFP)Le président turc Recep Tayyip Erdogan menace depuis mai de conduire une offensive d'envergure visant les Kurdes dans le nord-est de la Syrie.
Depuis le début de la guerre, son pays s'est farouchement opposé au président syrien Bachar al-Assad, soutenant les rebelles. Mais la semaine dernière, le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a appelé à la réconciliation entre le gouvernement syrien et l'opposition ce qui a irrité les rebelles et conduit à des manifestations antiturques.
Mardi encore, M. Cavusoglu a déclaré que les insurgés syriens et le régime de Damas devaient "se réconcilier".
Avec AFP
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