Depuis mardi, plus de 350 juges sur 560 observent une grève générale depuis mardi soir en guise de protestation contre la suspension par la Banque du Liban, jusqu’à nouvel ordre du dispositif établi un mois plus tôt, permettant aux juges de retirer leurs salaires au taux de change préférentiel de 8.000 livres libanaises.
Au nombre des grévistes notamment la procureure générale près la Cour d’appel du Mont-Liban Ghada Aoun, le juge d’instruction du Mont-Liban Nicolas Mansour, la première juge d’instruction du Liban-Nord Samaranda Nassar, le procureur général près la Cour d’appel par intérim Ziad Chaarani, ainsi que le juge Dany Chebli, membre du Conseil supérieur de la magistrature.
Face à la campagne menée contre eux, les magistrats en grève ont dénoncé mercredi «une campagne de désinformation visant à porter atteinte au prestige de la magistrature». Dans un communiqué, ils ont précisé que «le salaire d’un magistrat ayant à son actif près de 40 ans de carrière ne dépasse pas les 8 millions de livres».
S’adressant à la population, les magistrats ont estimé que les responsables politiques ont réussi à diviser la magistrature pour détourner son attention du vrai problème, à savoir l’édification d’un État de droit qui ne peut se faire que si la justice est indépendante.
Les magistrats ont enfin appelé les responsables à «trouver des solutions».
Au nombre des grévistes notamment la procureure générale près la Cour d’appel du Mont-Liban Ghada Aoun, le juge d’instruction du Mont-Liban Nicolas Mansour, la première juge d’instruction du Liban-Nord Samaranda Nassar, le procureur général près la Cour d’appel par intérim Ziad Chaarani, ainsi que le juge Dany Chebli, membre du Conseil supérieur de la magistrature.
Face à la campagne menée contre eux, les magistrats en grève ont dénoncé mercredi «une campagne de désinformation visant à porter atteinte au prestige de la magistrature». Dans un communiqué, ils ont précisé que «le salaire d’un magistrat ayant à son actif près de 40 ans de carrière ne dépasse pas les 8 millions de livres».
S’adressant à la population, les magistrats ont estimé que les responsables politiques ont réussi à diviser la magistrature pour détourner son attention du vrai problème, à savoir l’édification d’un État de droit qui ne peut se faire que si la justice est indépendante.
Les magistrats ont enfin appelé les responsables à «trouver des solutions».
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