©La NBA va continuer à délocaliser certains de ses matches dans les années à venir. Photo d’archives AFP
Après deux ans de hiatus pour cause de pandémie de Covid, la NBA va de nouveau délocaliser des matches de présaison et de saison régulière dans les semaines et mois qui viennent, et compte encore accentuer sa globalisation en investissant de nouveaux marchés. "Il y a plus de marchés qui veulent des matches que nous ne pouvons en offrir", a expliqué à l'AFP Mark Tatum, le commissaire-adjoint de la Ligue nord-américaine de basket.
"Le monde est vaste. Nous avons joué dans beaucoup d'endroits, mais il y a encore beaucoup d'opportunités", a-t-il encore assuré, évoquant notamment l'Allemagne, l'Italie et la Grèce comme pays susceptibles d'accueillir des rencontres. "A un moment donné, nous serons de retour en Inde", a ajouté Tatum, qui envisage également "des matchs de présaison, de saison régulière, en Afrique".
Cette année, en préambule au prochain exercice qui débutera le 18 octobre, des matches de présaison sont prévus au Japon et à Abou Dhabi. Les Golden State Warriors de Stephen Curry, champions en titre, affronteront les Washington Wizards, équipe où évolue la jeune star japonaise Rui Hachimura, le 30 septembre et le 2 octobre, dans la Saitama Super Arena, sise dans la banlieue de Tokyo, où Team USA remporta l'an passé l'or olympique contre la France en finale.
Les Milwaukee Bucks de Giannis Antetokounmpo, champions en 2021, et les Atlanta Hawks joueront eux les tous premiers matches d'équipes NBA aux Emirats arabes unis les 6 et 8 octobre. "Ils ont une installation de classe mondiale. Ils savent comment bien faire les choses", a assuré Tatum.
Comme lors de la saison 2019-2020, la dernière avant la pandémie, Mexico puis Paris accueilleront un match de saison régulière. Le Miami Heat et les San Antonio Spurs s'affronteront au Mexique le 17 décembre, les Chicago Bulls et les Détroit Pistons seront opposés à Bercy le 19 janvier.
"Rapprocher les cultures"
"Pour (le Français de Détroit) Killian Hayes, jouer dans son pays d'origine va être formidable", a déclaré Tatum, qui s'attend à voir affluer vers Paris des fans de la NBA, en provenance de toute l'Europe, pour également voir le Monténégrin de Chicago Nikola Vucevic, deux fois sélectionné au All-Star Game. Près de 70% des internautes qui suivent la NBA sur les réseaux sociaux se trouvent hors des États-Unis. Et bien que les retransmissions télévisées des matches aient déjà été regardées par des fans dans 214 nations différentes et dans plus de 50 langues la saison dernière, Tatum affirme que la délocalisation de rencontres est "un élément important" de la "stratégie commerciale".
"Il n'y a rien de tel que d'assister à un match en vrai pour les centaines de millions de fans à travers le monde. C'est un moyen pour nous de rapprocher les cultures, les gens et nos fans", a-t-il insisté. Au total depuis 1978, la NBA a programmé 205 matches dans 20 pays différents, en dehors des villes américaines et canadiennes. La Chine a longtemps été un des marchés principaux de la NBA, jusqu'à l'incident diplomatique d'octobre 2019, né d'un tweet en soutien des manifestants de Hong Kong de la part de Daryl Morey, alors dirigeant des Houston Rockets.
La NBA, qui avait refusé de sanctionner Morey, arguant que la liberté d'expression était un principe immuable, a accusé de grosses pertes à cause de cette crise, les autorités chinoises ayant cessé les retransmissions jusqu'au mois de mars de cette année.
"Le monde est vaste. Nous avons joué dans beaucoup d'endroits, mais il y a encore beaucoup d'opportunités", a-t-il encore assuré, évoquant notamment l'Allemagne, l'Italie et la Grèce comme pays susceptibles d'accueillir des rencontres. "A un moment donné, nous serons de retour en Inde", a ajouté Tatum, qui envisage également "des matchs de présaison, de saison régulière, en Afrique".
Cette année, en préambule au prochain exercice qui débutera le 18 octobre, des matches de présaison sont prévus au Japon et à Abou Dhabi. Les Golden State Warriors de Stephen Curry, champions en titre, affronteront les Washington Wizards, équipe où évolue la jeune star japonaise Rui Hachimura, le 30 septembre et le 2 octobre, dans la Saitama Super Arena, sise dans la banlieue de Tokyo, où Team USA remporta l'an passé l'or olympique contre la France en finale.
Les Milwaukee Bucks de Giannis Antetokounmpo, champions en 2021, et les Atlanta Hawks joueront eux les tous premiers matches d'équipes NBA aux Emirats arabes unis les 6 et 8 octobre. "Ils ont une installation de classe mondiale. Ils savent comment bien faire les choses", a assuré Tatum.
Comme lors de la saison 2019-2020, la dernière avant la pandémie, Mexico puis Paris accueilleront un match de saison régulière. Le Miami Heat et les San Antonio Spurs s'affronteront au Mexique le 17 décembre, les Chicago Bulls et les Détroit Pistons seront opposés à Bercy le 19 janvier.
"Rapprocher les cultures"
"Pour (le Français de Détroit) Killian Hayes, jouer dans son pays d'origine va être formidable", a déclaré Tatum, qui s'attend à voir affluer vers Paris des fans de la NBA, en provenance de toute l'Europe, pour également voir le Monténégrin de Chicago Nikola Vucevic, deux fois sélectionné au All-Star Game. Près de 70% des internautes qui suivent la NBA sur les réseaux sociaux se trouvent hors des États-Unis. Et bien que les retransmissions télévisées des matches aient déjà été regardées par des fans dans 214 nations différentes et dans plus de 50 langues la saison dernière, Tatum affirme que la délocalisation de rencontres est "un élément important" de la "stratégie commerciale".
"Il n'y a rien de tel que d'assister à un match en vrai pour les centaines de millions de fans à travers le monde. C'est un moyen pour nous de rapprocher les cultures, les gens et nos fans", a-t-il insisté. Au total depuis 1978, la NBA a programmé 205 matches dans 20 pays différents, en dehors des villes américaines et canadiennes. La Chine a longtemps été un des marchés principaux de la NBA, jusqu'à l'incident diplomatique d'octobre 2019, né d'un tweet en soutien des manifestants de Hong Kong de la part de Daryl Morey, alors dirigeant des Houston Rockets.
La NBA, qui avait refusé de sanctionner Morey, arguant que la liberté d'expression était un principe immuable, a accusé de grosses pertes à cause de cette crise, les autorités chinoises ayant cessé les retransmissions jusqu'au mois de mars de cette année.
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