Après les armes défensives, voici les armes pour préparer la contre-offensive face à l'armée russe. Les Etats-Unis ont annoncé une nouvelle tranche d'aide militaire à l'Ukraine pour un montant de 775 millions de dollars, destinée à aider Kiev à lancer une contre-offensive dans le sud alors que les forces russes paraissent fragilisées. Washington monte ainsi graduellement en gamme dans sa fourniture de systèmes de défense de plus en plus sophistiqués et à la pointe de la technologie. Il aura fallu que les Ukrainiens montrent d'abord leur maîtrise de ces engins sur le théâtre des opérations militaires.
Le ScanEagle, un drone d'observation à technologie avancée lui permettant d'avoir une longue portée et une visibilité dans toutes les conditions météorologiques. (Wikimedia Commons)
Cette nouvelle tranche d'aide comprend notamment des missiles supplémentaires pour les systèmes américains d'artillerie de précision Himars, qui ont "changé la donne sur le champ de bataille", a indiqué à la presse une haute responsable du ministère américain de la Défense.
"Ces capacités sont soigneusement calibrées pour faire le plus de différence possible sur le champ de bataille et pour renforcer la position de l'Ukraine à la table des négociations", a souligné le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken en annonçant officiellement ces nouveaux envois d'armement.
Washington va aussi fournir aux forces ukrainiennes des systèmes de canons mobiles et des obus de 105 mm compatibles avec des armements fournis par le Royaume-Uni, 15 drones de reconnaissance Scan Eagle, qui ont un rayon d'action de plus de 100 km et permettent des observations sur le champ de bataille même en cas de mauvaises conditions météo, ainsi que 1.000 nouveaux missiles antichars Javelin et 1.500 missiles Tow, également des armes antichars.
La nouvelle tranche d'aide militaire, la 19e depuis août 2021, comprend aussi pour la première fois des véhicules blindés anti-mines MaxxPro, destinés au transport de troupes en terrain miné. Annoncée moins de deux semaines après une tranche d'un milliard de dollars, elle porte à 10,7 milliards de dollars l'aide militaire de l'administration Biden à l'Ukraine.
Un autre bijou technologique: le missile supersonique anti-radar HARM. Ce projectile permet la neutralisation des radars ennemis.
Elle prévoit également des missiles air-sol antiradar Harm que les Ukrainiens sont parvenus à adapter à leurs bombardiers MiG de fabrication russe, a révélé la haute responsable américaine, qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat.
C'est la première fois que les Etats-Unis révèlent avoir livré ces missiles supersoniques conçus pour trouver et détruire les systèmes de défense anti-aérienne de l'ennemi. Un haut responsable américain avait simplement évoqué récemment le don à l'Ukraine de "capacités antiradar", sans plus de précisions.
Dès le début de l'invasion russe, les États-Unis ont livré à l'Ukraine des missiles antichars Javelin qui ont été très efficaces contre les blindés.
"Nous faisons attention à ne pas parler publiquement de capacités qui donnent à l'Ukraine un avantage asymétrique et inattendu", a expliqué la responsable américaine. Dans le cas du Harm, "nous avons vu qu'ils les avaient utilisés avec succès, nous pouvons donc en parler, mais nous ne publierons pas de chiffres précis".
Alors que les Etats-Unis ont jusque-là assuré ne fournir que des armes "défensives", la responsable du Pentagone a laissé entendre que l'objectif était désormais d'aider les forces ukrainiennes dans la contre-offensive qu'elles préparent pour reprendre notamment la ville stratégique de Kherson, dans le sud du pays.
Les missiles antichars TOW sont l'ancienne version, moins sophistiquée, des Javelin. Ils sont optiquement dirigés vers la cible par le soldat par le biais d'un guidage par fil.
"L'équipement anti-mine est un bon exemple des besoins des Ukrainiens pour faire avancer leurs troupes et reprendre du territoire", a-t-elle noté. Sans aller jusqu'à dire qu'il s'agit d'armes offensives, elle a ajouté qu'il s'agit de "capacités qui renforcent la mobilité des Ukrainiens au moment où ils se tournent vers un terrain très difficile, notamment dans le sud de l'Ukraine".
Elle a souligné que les forces ukrainiennes étaient parvenues ces dernières semaines à arrêter l'avancée des forces russes dans le sud et l'est du pays, citant notamment leur utilisation des missiles américains Himars.
Le système Himars est sans doute l'arme la plus technologiquement avancée livrée par les USA. Ces missiles de longue portée ont permis aux Ukrainiens d'avoir une nette avance sur le terrain.
"Vous pouvez constater un manque total de progrès des Russes sur le champ de bataille", a-t-elle déclaré. "L'impression générale est que les Russes sont beaucoup plus vulnérables qu'ils ne le pensaient".
La haute responsable du Pentagone a reconnu que la contre-offensive ukrainienne n'avait pour le moment pas permis de reprendre du territoire, mais elle a assuré que les dégâts infligés récemment aux dépôts de munitions russes affaiblissaient la position de Moscou à plus long terme.
"Il ne faut pas penser simplement en termes de centimètres de territoire" reconquis ou pas, a-t-elle dit. Mais plutôt se demander "quelles capacités sont dégradées, quelles positions sont détruites et où les Himars ont été exceptionnellement efficaces".
Avec AFP
Le ScanEagle, un drone d'observation à technologie avancée lui permettant d'avoir une longue portée et une visibilité dans toutes les conditions météorologiques. (Wikimedia Commons)
Cette nouvelle tranche d'aide comprend notamment des missiles supplémentaires pour les systèmes américains d'artillerie de précision Himars, qui ont "changé la donne sur le champ de bataille", a indiqué à la presse une haute responsable du ministère américain de la Défense.
"Ces capacités sont soigneusement calibrées pour faire le plus de différence possible sur le champ de bataille et pour renforcer la position de l'Ukraine à la table des négociations", a souligné le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken en annonçant officiellement ces nouveaux envois d'armement.
Washington va aussi fournir aux forces ukrainiennes des systèmes de canons mobiles et des obus de 105 mm compatibles avec des armements fournis par le Royaume-Uni, 15 drones de reconnaissance Scan Eagle, qui ont un rayon d'action de plus de 100 km et permettent des observations sur le champ de bataille même en cas de mauvaises conditions météo, ainsi que 1.000 nouveaux missiles antichars Javelin et 1.500 missiles Tow, également des armes antichars.
La nouvelle tranche d'aide militaire, la 19e depuis août 2021, comprend aussi pour la première fois des véhicules blindés anti-mines MaxxPro, destinés au transport de troupes en terrain miné. Annoncée moins de deux semaines après une tranche d'un milliard de dollars, elle porte à 10,7 milliards de dollars l'aide militaire de l'administration Biden à l'Ukraine.
Un autre bijou technologique: le missile supersonique anti-radar HARM. Ce projectile permet la neutralisation des radars ennemis.
Elle prévoit également des missiles air-sol antiradar Harm que les Ukrainiens sont parvenus à adapter à leurs bombardiers MiG de fabrication russe, a révélé la haute responsable américaine, qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat.
C'est la première fois que les Etats-Unis révèlent avoir livré ces missiles supersoniques conçus pour trouver et détruire les systèmes de défense anti-aérienne de l'ennemi. Un haut responsable américain avait simplement évoqué récemment le don à l'Ukraine de "capacités antiradar", sans plus de précisions.
Dès le début de l'invasion russe, les États-Unis ont livré à l'Ukraine des missiles antichars Javelin qui ont été très efficaces contre les blindés.
"Nous faisons attention à ne pas parler publiquement de capacités qui donnent à l'Ukraine un avantage asymétrique et inattendu", a expliqué la responsable américaine. Dans le cas du Harm, "nous avons vu qu'ils les avaient utilisés avec succès, nous pouvons donc en parler, mais nous ne publierons pas de chiffres précis".
Armes pour une contre-offensive
Alors que les Etats-Unis ont jusque-là assuré ne fournir que des armes "défensives", la responsable du Pentagone a laissé entendre que l'objectif était désormais d'aider les forces ukrainiennes dans la contre-offensive qu'elles préparent pour reprendre notamment la ville stratégique de Kherson, dans le sud du pays.
Les missiles antichars TOW sont l'ancienne version, moins sophistiquée, des Javelin. Ils sont optiquement dirigés vers la cible par le soldat par le biais d'un guidage par fil.
"L'équipement anti-mine est un bon exemple des besoins des Ukrainiens pour faire avancer leurs troupes et reprendre du territoire", a-t-elle noté. Sans aller jusqu'à dire qu'il s'agit d'armes offensives, elle a ajouté qu'il s'agit de "capacités qui renforcent la mobilité des Ukrainiens au moment où ils se tournent vers un terrain très difficile, notamment dans le sud de l'Ukraine".
Elle a souligné que les forces ukrainiennes étaient parvenues ces dernières semaines à arrêter l'avancée des forces russes dans le sud et l'est du pays, citant notamment leur utilisation des missiles américains Himars.
Le système Himars est sans doute l'arme la plus technologiquement avancée livrée par les USA. Ces missiles de longue portée ont permis aux Ukrainiens d'avoir une nette avance sur le terrain.
"Vous pouvez constater un manque total de progrès des Russes sur le champ de bataille", a-t-elle déclaré. "L'impression générale est que les Russes sont beaucoup plus vulnérables qu'ils ne le pensaient".
La haute responsable du Pentagone a reconnu que la contre-offensive ukrainienne n'avait pour le moment pas permis de reprendre du territoire, mais elle a assuré que les dégâts infligés récemment aux dépôts de munitions russes affaiblissaient la position de Moscou à plus long terme.
"Il ne faut pas penser simplement en termes de centimètres de territoire" reconquis ou pas, a-t-elle dit. Mais plutôt se demander "quelles capacités sont dégradées, quelles positions sont détruites et où les Himars ont été exceptionnellement efficaces".
Avec AFP
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