Entièrement construit sous les tours jumelles effondrées, le musée du 11/9 est un embarquement vers ce qui fut l’attentat du siècle.
On y accède depuis l’esplanade même du Ground Zero bien sûr, une architecture de métal et de verre parfaitement harmonisée dans le nouvel espace urbain mémoriel. La chute est directe. Un escalier vous y invite. Des poutres de l’ancien World Trade Center, dans leur emplacement d’origine, font office de signalisation et nous accompagnent dans le cheminement.
Un couloir sombre avec pour seule lumière un grand plan retraçant l’itinéraire des avions détournés. On passe à travers un dédale d’émotions écrites en points lumineux et soudain on débouche sur une perspective des anciennes fondations des Twin Towers.
Dans ce Foundation Hall se trouve la poutre tirée du WTC, devenue Totem, recouverte d'inscriptions gravées par les secouristes et tous les ouvriers qui ont aidé à émerger de cet enfer. Les deux bassins du Ground Zero sont la dalle supérieure des deux principales salles d’exposition: la Historical Exhibition et la Memorial Exibition.
Dans la première salle, la journée du 11/9 est racontée chronologiquement et en détail: une belle journée ensoleillée qui s’annonce, le premier avion qui percute la tour, et la quiétude qui cède à l’épouvante.
Objets, photos, vidéos. Des messages terribles des derniers instants. Certains éléments audio ou visuels exposés sont insupportables et choquants.
Puis l’effondrement des deux tours.
Étonnamment, dans cette didactique qui s’ensuit, non seulement le parcours des pirates est relaté mais aussi, avec courage, est mise en avant la vérité historique de l’implication de la CIA dans le financement et l’armement des zones qui ont fait émerger ces mêmes terroristes, et tout le contexte des enjeux de la politique internationale qui en émane.
Dans la seconde salle, c’est l’hommage aux victimes, aussi bien à New York qu’à Washington ou en Pennsylvanie. Sur tous les murs sont affichées les photos de chacun. Des vies brisées. Hommes, femmes, enfants. Les nationalités sont multiples. La proximité est avec chacun. L’émotion, à fleur de peau.
En ressortant de ces deux salles, on retrouve des objets marquants: les véhicules écrasés, comme celui des pompiers héroïques et sacrifiés.
Des documentaires incroyables, «Facing Crisis», où des personnes comme le Président Georges Bush et le maire de New York, impliqués dans les prises de décision, font part de leur témoignage à la minute près.
Inauguré par Barack Obama treize ans après le jour fatidique, ce musée est exceptionnel tant par sa scénographie que par sa véracité historique, tant par les sensations d’empathie et d’implication personnelle qu’il suscite que par le recueillement naturel qu’il impose.
Une des phrases-clés inscrites sur le mur est la reprise d’un vers de Virgile dans l’Eneide:
«No Day Shall Erase You From The Memory of Time.» (Aucun jour ne vous effacera de la mémoire du temps).
Musée du 11 septembre. Architecture post drama 3/3. NYC.
On y accède depuis l’esplanade même du Ground Zero bien sûr, une architecture de métal et de verre parfaitement harmonisée dans le nouvel espace urbain mémoriel. La chute est directe. Un escalier vous y invite. Des poutres de l’ancien World Trade Center, dans leur emplacement d’origine, font office de signalisation et nous accompagnent dans le cheminement.
Un couloir sombre avec pour seule lumière un grand plan retraçant l’itinéraire des avions détournés. On passe à travers un dédale d’émotions écrites en points lumineux et soudain on débouche sur une perspective des anciennes fondations des Twin Towers.
Dans ce Foundation Hall se trouve la poutre tirée du WTC, devenue Totem, recouverte d'inscriptions gravées par les secouristes et tous les ouvriers qui ont aidé à émerger de cet enfer. Les deux bassins du Ground Zero sont la dalle supérieure des deux principales salles d’exposition: la Historical Exhibition et la Memorial Exibition.
Dans la première salle, la journée du 11/9 est racontée chronologiquement et en détail: une belle journée ensoleillée qui s’annonce, le premier avion qui percute la tour, et la quiétude qui cède à l’épouvante.
Objets, photos, vidéos. Des messages terribles des derniers instants. Certains éléments audio ou visuels exposés sont insupportables et choquants.
Puis l’effondrement des deux tours.
Étonnamment, dans cette didactique qui s’ensuit, non seulement le parcours des pirates est relaté mais aussi, avec courage, est mise en avant la vérité historique de l’implication de la CIA dans le financement et l’armement des zones qui ont fait émerger ces mêmes terroristes, et tout le contexte des enjeux de la politique internationale qui en émane.
Dans la seconde salle, c’est l’hommage aux victimes, aussi bien à New York qu’à Washington ou en Pennsylvanie. Sur tous les murs sont affichées les photos de chacun. Des vies brisées. Hommes, femmes, enfants. Les nationalités sont multiples. La proximité est avec chacun. L’émotion, à fleur de peau.
En ressortant de ces deux salles, on retrouve des objets marquants: les véhicules écrasés, comme celui des pompiers héroïques et sacrifiés.
Des documentaires incroyables, «Facing Crisis», où des personnes comme le Président Georges Bush et le maire de New York, impliqués dans les prises de décision, font part de leur témoignage à la minute près.
Inauguré par Barack Obama treize ans après le jour fatidique, ce musée est exceptionnel tant par sa scénographie que par sa véracité historique, tant par les sensations d’empathie et d’implication personnelle qu’il suscite que par le recueillement naturel qu’il impose.
Une des phrases-clés inscrites sur le mur est la reprise d’un vers de Virgile dans l’Eneide:
«No Day Shall Erase You From The Memory of Time.» (Aucun jour ne vous effacera de la mémoire du temps).
Musée du 11 septembre. Architecture post drama 3/3. NYC.
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