Le Festival Rock en Seine porte bien son nom: priorité aux prophètes du genre (Arctic Monkeys, Nick Cave) et nouveaux prêcheurs (Yard Act, Idles, Fontaines D.C.) pour une belle affiche de jeudi à dimanche, malgré l'annulation de Rage Against the Machine.
La programmation n’est pas phagocytée par les guitares furibardes, puisque c’est Stromae qui tirera le rideau en vedette dimanche soir au Domaine national de Saint-Cloud, aux portes de Paris. Mais l’atmosphère de ce rendez-vous capable d’accueillir 40 000 spectateurs par soirée promet d’être chargée en électricité. « Les opportunités sur les têtes d’affiche ont permis de coller à notre ADN musical, même si on reste aussi attachés à présenter un panorama des artistes actuels en dehors du rock à guitares et de la pop », décrit le directeur de l’événement, Matthieu Ducos.
En l’absence de Rage Against the Machine, qui a annulé sa tournée européenne après la blessure à une jambe de son leader Zack de La Rocha, c’est Arctic Monkeys qui concentre les regards. « C’est un des groupes dont le public nous réclame la venue de la façon la plus insistante depuis des années, on est heureux de faire plaisir aux habitués de Rock en Seine », savoure Matthieu Ducos. C’est la seule date française des quatre musiciens britanniques.
Le batteur Matt Helders avait lâché fin 2021 qu’un nouvel album était dans les tuyaux pour succéder à Tranquillity Base Hotel & Casino (2018). Un coin du suspense a été levé ce mercredi à la mi-journée sur les réseaux sociaux du groupe de Sheffield : le septième disque studio s’appellera The Car et sortira le 21 octobre. Ce nouvel opus a été enregistré en Angleterre et au studio-résidence de La Frette, près de Paris, déjà fréquenté pour les sessions de Tranquillity...
La pochette est signée Matt Helders, photographe à ses heures.
The Car est « connecté » à l’état d’esprit du groupe à ses débuts, confie le leader Alex Turner dans sa première interview depuis cette annonce, accordée au média britannique Big Issue. « Vous devez suivre vos instincts, c’est comme ça qu’on avait fait au commencement », insiste-t-il. Depuis la tournée mondiale débutée début août, un seul nouveau titre a été dévoilé sur scène, I Ain’t Quite Where I Think I Am, mardi soir à Zurich.
La soirée de jeudi à Rock en Seine sera chargée en riffs, puisque d'autres formations britanniques (Idles, Yard Act, Fontaines D.C.) monteront le son.
Nick Cave, accompagné de ses Bad Seeds, se chargera de souffler sur les braises vendredi soir. L'Australien aux postures de prédicateur est déjà passé par Paris l'hiver dernier à la salle Pleyel avec deux concerts intenses. Des têtes chercheuses du rock, les Limiñanas, Squid (vendredi) ou encore Tame Impala (samedi), pimenteront aussi les débats.
Pour la sphère électro, les vétérans de Kraftwerk feront résonner leurs machines. Avec, comme à leur habitude, un show visuel détonnant pour amplifier leurs boucles hypnotiques. L'occasion pour "les jeunes générations", comme le relève Matthieu Ducos, de découvrir ces pionniers allemands qui ont influencé la scène techno de Detroit aujourd'hui remise au goût du jour par Beyoncé dans son dernier album,Renaissance.
En dehors de ces noms ronflants, il faudra aussi fureter entre les différentes scènes du festival pour tendre l'oreille aux concerts des nouvelles voix du rap, telle Lala &ce (prononcer Ace comme au tennis), de la soul comme Crystal Murray ou de la pop synthétique avec Zaho de Sagazan.
AFP
La programmation n’est pas phagocytée par les guitares furibardes, puisque c’est Stromae qui tirera le rideau en vedette dimanche soir au Domaine national de Saint-Cloud, aux portes de Paris. Mais l’atmosphère de ce rendez-vous capable d’accueillir 40 000 spectateurs par soirée promet d’être chargée en électricité. « Les opportunités sur les têtes d’affiche ont permis de coller à notre ADN musical, même si on reste aussi attachés à présenter un panorama des artistes actuels en dehors du rock à guitares et de la pop », décrit le directeur de l’événement, Matthieu Ducos.
En l’absence de Rage Against the Machine, qui a annulé sa tournée européenne après la blessure à une jambe de son leader Zack de La Rocha, c’est Arctic Monkeys qui concentre les regards. « C’est un des groupes dont le public nous réclame la venue de la façon la plus insistante depuis des années, on est heureux de faire plaisir aux habitués de Rock en Seine », savoure Matthieu Ducos. C’est la seule date française des quatre musiciens britanniques.
Le batteur Matt Helders avait lâché fin 2021 qu’un nouvel album était dans les tuyaux pour succéder à Tranquillity Base Hotel & Casino (2018). Un coin du suspense a été levé ce mercredi à la mi-journée sur les réseaux sociaux du groupe de Sheffield : le septième disque studio s’appellera The Car et sortira le 21 octobre. Ce nouvel opus a été enregistré en Angleterre et au studio-résidence de La Frette, près de Paris, déjà fréquenté pour les sessions de Tranquillity...
La pochette est signée Matt Helders, photographe à ses heures.
The Car est « connecté » à l’état d’esprit du groupe à ses débuts, confie le leader Alex Turner dans sa première interview depuis cette annonce, accordée au média britannique Big Issue. « Vous devez suivre vos instincts, c’est comme ça qu’on avait fait au commencement », insiste-t-il. Depuis la tournée mondiale débutée début août, un seul nouveau titre a été dévoilé sur scène, I Ain’t Quite Where I Think I Am, mardi soir à Zurich.
La soirée de jeudi à Rock en Seine sera chargée en riffs, puisque d'autres formations britanniques (Idles, Yard Act, Fontaines D.C.) monteront le son.
Nick Cave, accompagné de ses Bad Seeds, se chargera de souffler sur les braises vendredi soir. L'Australien aux postures de prédicateur est déjà passé par Paris l'hiver dernier à la salle Pleyel avec deux concerts intenses. Des têtes chercheuses du rock, les Limiñanas, Squid (vendredi) ou encore Tame Impala (samedi), pimenteront aussi les débats.
Pour la sphère électro, les vétérans de Kraftwerk feront résonner leurs machines. Avec, comme à leur habitude, un show visuel détonnant pour amplifier leurs boucles hypnotiques. L'occasion pour "les jeunes générations", comme le relève Matthieu Ducos, de découvrir ces pionniers allemands qui ont influencé la scène techno de Detroit aujourd'hui remise au goût du jour par Beyoncé dans son dernier album,Renaissance.
En dehors de ces noms ronflants, il faudra aussi fureter entre les différentes scènes du festival pour tendre l'oreille aux concerts des nouvelles voix du rap, telle Lala &ce (prononcer Ace comme au tennis), de la soul comme Crystal Murray ou de la pop synthétique avec Zaho de Sagazan.
AFP
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