©Une photo prise en mai dernier montre l'antique citadelle de la ville de Kirkouk en partie détruite par les milices de l'Etat islamique. (AFP)
Quatre combattants kurdes ont été tués et cinq blessés lors d'une attaque imputée au groupe jihadiste Etat islamique (EI) dans le nord de l'Irak, troisième attaque du genre en moins de deux semaines, a annoncé lundi une source sécuritaire.
Fin novembre, cinq peshmergas ont été tués dans une attaque à la bombe revendiquée par l'EI. Jeudi, les jihadistes ont encore revendiqué une attaque au sud d'Erbil ayant tué trois civils et neuf combattants peshmergas.
Au lendemain de cette attaque, une réunion des peshmergas et des forces de sécurité de Bagdad avait eu lieu. Les participants s'étaient mis d'accord sur "une coordination sur le terrain", avec des frappes aériennes menées par l'armée fédérale.
Après une montée en puissance fulgurante en 2014 en Irak et en Syrie voisine et la conquête de vastes territoires, l'EI a vu son "califat" autoproclamé vaciller sous le coup d'offensives successives dans ces deux pays.
L'Irak a proclamé sa victoire contre les jihadistes de l'EI fin 2017. Mais ces derniers continuent de mener des attaques ponctuelles contre des villageois et les forces de sécurité dans le nord du pays.
Aujourd'hui, l'organisation jihadiste "maintient une présence largement clandestine en Irak et en Syrie et mène une insurrection soutenue de part et d'autre de la frontière entre les deux pays", selon un rapport onusien publié début 2021.
Dans ces deux pays, l'organisation jihadiste conserverait "en tout 10.000 combattants actifs", d'après ce rapport.
Le dernier attentat d'envergure revendiqué par l'EI en Irak a visé en juillet un marché du quartier chiite de Sadr City à Bagdad et a fait une trentaine de morts.
AFP
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