La journée de grève ouverte décrétée par les fonctionnaires coûte à l’État libanais près de 12 milliards de livres libanaises, selon les chiffres du ministère du Travail.
Près de 300.000 salariés du secteur public sont en grève ouverte depuis le 13 juin 2022. Ils réclament un réajustement de leur salaire et un relèvement du montant des allocations sociales.
Un nombre limité de fonctionnaires ont regagné fin juillet leur lieu de travail dans les ministères et les établissements publics, suite à une solution proposée par le gouvernement. Cependant, la majorité des employés ont rejeté cette proposition qu’ils ont estimée injuste et ne couvrant même pas les dépenses pour leur déplacement à leur lieu de travail.
Rappelons que les coûts de transport au Liban ont augmenté au moins 14 fois après une hausse sans précédent des tarifs des dérivés pétroliers et la décision du gouvernement et de la Banque centrale de supprimer graduellement les subventions sur l’essence.
Le prix du bidon d’essence (20 litres) était de 25.000 LL avant la crise, alors qu’aujourd’hui il est de près de 600.000 LL. Quant au salaire minimum dans le secteur public, il est passé de 450 à 23 dollars en raison d'une dépréciation de plus de 90% de la monnaie nationale. La recommandation du ministre sortant du Travail de relever le salaire minimum à deux millions de livres ne concerne que le secteur privé, rappelle-t-on.
Près de 300.000 salariés du secteur public sont en grève ouverte depuis le 13 juin 2022. Ils réclament un réajustement de leur salaire et un relèvement du montant des allocations sociales.
Un nombre limité de fonctionnaires ont regagné fin juillet leur lieu de travail dans les ministères et les établissements publics, suite à une solution proposée par le gouvernement. Cependant, la majorité des employés ont rejeté cette proposition qu’ils ont estimée injuste et ne couvrant même pas les dépenses pour leur déplacement à leur lieu de travail.
Rappelons que les coûts de transport au Liban ont augmenté au moins 14 fois après une hausse sans précédent des tarifs des dérivés pétroliers et la décision du gouvernement et de la Banque centrale de supprimer graduellement les subventions sur l’essence.
Le prix du bidon d’essence (20 litres) était de 25.000 LL avant la crise, alors qu’aujourd’hui il est de près de 600.000 LL. Quant au salaire minimum dans le secteur public, il est passé de 450 à 23 dollars en raison d'une dépréciation de plus de 90% de la monnaie nationale. La recommandation du ministre sortant du Travail de relever le salaire minimum à deux millions de livres ne concerne que le secteur privé, rappelle-t-on.
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