Les Libanais ont oublié leur existence, mais les feux de signalisation restent l’un des nombreux symptômes de la longue, et interminable, crise libanaise. Entre les coupures récurrentes d'électricité, l’absence d’entretien et l'explosion du 4 août 2020, les feux tricolores sont absents de la plupart des 225 intersections du Grand Beyrouth.
Ce sont des acteurs de la société civile, tels que Rebirth Beirut, qui assument aujourd’hui la responsabilité de les faire revivre, autant que possible, à la place de l'État libanais. Toutefois, la YASA, l'association pour la sécurité routière, rappelle, fort à propos, que le problème est bien antérieur à la crise économique de 2019: il remonte à un litige entre le mohafez de Beyrouth et l'organisme gouvernemental chargé des transports, portant sur le prêt de la Banque mondiale accordé en 2005 et consacré à l'installation de ces feux de signalisation. Ce litige avait gelé la concrétisation de ce prêt.
Ce sont des acteurs de la société civile, tels que Rebirth Beirut, qui assument aujourd’hui la responsabilité de les faire revivre, autant que possible, à la place de l'État libanais. Toutefois, la YASA, l'association pour la sécurité routière, rappelle, fort à propos, que le problème est bien antérieur à la crise économique de 2019: il remonte à un litige entre le mohafez de Beyrouth et l'organisme gouvernemental chargé des transports, portant sur le prêt de la Banque mondiale accordé en 2005 et consacré à l'installation de ces feux de signalisation. Ce litige avait gelé la concrétisation de ce prêt.
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